Live terminé

Revivez les élections législatives en Allemagne, première étape pour choisir un successeur à Angela Merkel

Les résultats sont très serrés entre les deux formations arrivées en tête, devant les écologistes ; impossible à ce stade de savoir qui du social-démocrate Olaf Scholz ou du conservateur Armin Laschet sera le prochain chancelier de l’Allemagne.

Tout le live

Le 26/09 à 21:46

C’est la fin de ce live

Il est temps de clore ce live. Merci à tous et à toutes de l’avoir suivi. Vous pouvez dès à présent retrouver un résumé de cette soirée d’élections dans cet article :

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Elections en Allemagne : SPD et CDU dans un mouchoir de poche, la nouvelle coalition espérée pour Noël

Publié le 26 septembre 2021 à 18h17 Temps de Lecture 3 min.

Bonne soirée et à bientôt !

Le 26/09 à 21:43 L’essentiel

Ce que l’on sait des élections législatives allemandes

Nous allons bientôt clore ce live. Mais avant, voici ce que l’on sait des élections législatives allemandes dimanche soir :

  • Les premiers résultats sont particulièrement serrés. Les estimations à 21 heures donnaient toujours les sociaux-démocrates du SPD en tête avec 26 %, devant la CDU-CSU (24,5 %), les Verts (13,9 %), les libéraux du FPD (11,7 %), l’AfD (10,5 %) et le parti de gauche Die Linke (5 %).
  • Ces résultats n’évolueront plus qu’à la marge, mais ne seront définitifs que lundi matin.
  • Toutefois, même définitifs, les résultats bruts de ces élections ne permettront pas de connaître le nom du futur chancelier avant plusieurs semaines. En effet, comme aucun parti ne se détache vraiment, le scénario d’une coalition à trois semble se confirmer et le jeu des négociations ne fait que s’ouvrir. De plus, rien n’empêche le parti arrivé en deuxième position de diriger le gouvernement.
  • Dans l’attente de cette nouvelle coalition, Angela Merkel reste chancelière.
Le 26/09 à 21:36

Une coalition « avant Noël »

Les sociaux-démocrates du SPD, légèrement en tête des premières estimations, et les chrétiens-démocrates de la CDU, crédités de la deuxième place, souhaitent voir aboutir la formation de la future coalition « avant Noël ».

« L’Allemagne a la présidence du G7 en 2022 », a notamment plaidé le chef de file des conservateurs, Armin Laschet. Son adversaire, Olaf Scholz, a lui jugé que « nous devons tout faire pour que cela soit possible avant Noël, et un peu plus tôt serait également bien ».

Le 26/09 à 21:05 Vos questions

Environ 40 % de vote par correspondance

Bonjour, Merci pour ce live. Une question concernant l'impact du vote par correspondance: on a vu comment aux US les votes par correspondance ont pu jouer un rôle clé en amenant initialement les sondeurs et médias à sous-estimer le vote démocrate. Dans quelle mesure cela peut se produire en Allemagne avec la très forte hausse des votes par correspondance? Cela pourrait-il amener à réviser fortement les résultats initiaux?
Erwan

Bonjour,

A côté de la participation au scrutin enregistrée dans les bureaux de vote (estimée à 36,4 % à 14 heures), environ 40 % des électeurs allemands auraient opté pour le vote par correspondance. Ces bulletins sont dépouillés en même temps que ceux déposés dans les urnes.

A l’inverse des Etats-Unis où il était connu que les démocrates constituaient le gros des rangs des électeurs à distance, il est difficile de dire qui ils sont en Allemagne. Plus tôt, Thomas Wieder, correspondant du Monde à Berlin, disait toutefois que la CDU-CSU comptait beaucoup sur le fait que sa base électorale, compte tenu des mauvais sondages de ces dernières semaines, se remobilise dans la dernière ligne droite. Des électeurs qui auraient donc plutôt tendance à se déplacer en bureau de vote, et non à voter par correspondance.

Le 26/09 à 20:46 Pour approfondir

Revendications communes en vue d’une coalition

Dans le jeu des négociations, certains partis ont déjà affiché leurs préférences. Ainsi, lors d’un débat, le 19 septembre, le SPD et le Verts n’avaient parlé que d’une seule voix. La place importante accordée aux thématiques économiques et sociales lors de ce dernier débat à trois ne pouvait que favoriser une telle configuration : dans ce domaine, le SPD et les Verts ont en effet des revendications communes, comme l’augmentation du salaire minimum à 12 euros brut de l’heure (au lieu de 9,60 euros aujourd’hui) ou la hausse de la fiscalité sur les hauts revenus, deux mesures auxquelles s’oppose la CDU-CSU.

Pour aller plus loin :

Lire aussi :

Elections allemandes : le SPD et les Verts affichent leur proximité

Publié le 20 septembre 2021 à 06h21 Temps de Lecture 4 min.
Le 26/09 à 20:39 Analyse

Qui peut diriger le prochain gouvernement ?

Sur le plateau, Armin Laschet confirme que, malgré les « pertes sévères » encaissées par la CDU-CSU, il ne considère pas que le fait d’arriver en deuxième place lui interdise de prétendre diriger le prochain gouvernement. Il dit que c’est déjà arrivé. Ce qui est vrai : en  1969, par exemple, la CDU avait obtenu 46 % des voix et le SPD 42,7 %, mais c’est finalement Willy Brandt (SPD) qui est devenu chancelier, parce que les libéraux-démocrates (5,8 %) s’étaient rangés derrière les sociaux-démocrates.

En 1972, 1976 et 1980 aussi, la CDU était arrivée première, mais l’alliance des sociaux-démocrates et des libéraux-démocrates avaient maintenu les conservateurs dans l’opposition. Il n’y a donc rien qui empêche le parti arrivé en deuxième position de diriger le gouvernement. Il n’empêche : la dynamique est clairement ce soir du côté des sociaux-démocrates, alors que la défaite est historique pour les conservateurs.

Politiquement, la logique voudrait donc qu’Olaf Scholz soit le prochain chancelier. Mais il faut pour cela qu’il arrive à former une coalition avec les Verts et les libéraux du FDP. Le problème est que si les premiers penchent plutôt pour une alliance avec le SPD, les seconds ont jusque-là affiché plus d’appétence pour une alliance avec la CDU.

Thomas Wieder (Berlin, correspondant)
Le 26/09 à 20:37

[A nos lecteurs] Votre avis sur notre nouvel outil de live

Vous l’avez peut-être remarqué, le live du Monde.fr a fait peau neuve et on aimerait beaucoup savoir ce que vous en pensez. La soirée électorale risque de durer encore un peu ; il suffit de deux minutes pour répondre à notre questionnaire en ligne. Merci !

Le 26/09 à 20:27 Sur le terrain

Les présidents de partis sur la chaîne publique allemande

Alors que les bulletins de vote sont toujours en cours de dépouillement, les présidents de partis sont réunis sur le plateau de la chaîne publique allemande ZDF. Selon Cécile Boutelet, correspondante du Monde, Olaf Scholz est le premier à parler et ne dit pas ses préférences de coalition. A sa suite, Armin Laschet reconnaît des pertes et veut trouver des similarités entre partis pour construire une coalition.

Cécile Boutelet (Berlin, correspondance)
Le 26/09 à 20:18 L’essentiel

Résultats définitifs lundi matin

Bonjour, Quand aura-t'on les résultats vraiment définitifs ? Merci
Marianne

Bonjour,

Selon notre correspondant à Berlin Thomas Wieder, des résultats très avancés pourraient être connus dans les prochaines heures. En revanche, il faudra attendre lundi matin pour avoir les résultats définitifs.

Le 26/09 à 20:11 Vos questions

Dernières estimations

Le rappel des pourcentages des partis en 2017 ?
Luc

Bonjour,

Dans l’attente de résultats plus définitifs, voici les dernières estimations de la chaîne publique allemande ZDF : le SPD arrive en tête avec 25,7 % des voix (contre 20,5 % en 2017), suivi par la CDU-CSU avec 24,6 % (32,9 % en 2017), les Verts avec 14,4 % (8,9 % en 2017), les libéraux avec 11,7 % (10,7 % en 2017) et l’AfD avec 10,7 % (contre 12,6 % en 2017).

Cécile Boutelet, correspondante du Monde, analyse les pertes et gains des partis :

Le 26/09 à 20:02 Sur le terrain

« Maintenant, on n’a plus qu’à attendre »

Après la prise de parole d’Olaf Scholz, le siège du SPD se vide. Les cris de joie de 18 heures ont laissé la place à des mines plus graves. « On se doutait bien que ça serait serré, mais pas à ce point. Maintenant, on n’a plus qu’à attendre », confie un jeune cadre du parti.

Dans son discours, le chef de file du parti a estimé que les électeurs l’avaient plébiscité pour être « le prochain chancelier » au regard des premiers résultats. « C’est un grand succès et la soirée s’annonce longue, c’est certain », a-t-il aussi déclaré. « Une autre chose est certaine : que beaucoup de citoyens ont fait une croix pour le SPD parce qu’ils veulent un changement de gouvernement et aussi parce qu’ils veulent que le prochain chancelier s’appelle Olaf Scholz ».

Le siège du SPD à Berlin, le 26 septembre 2021.
Thomas Wieder (Berlin, correspondant)
Le 26/09 à 19:57 Vos questions

Résultats des voix données à un parti

les résultats que vous annoncez sont ceux du scrutin uninominal ou du scrutin de liste ?
kalam

Bonsoir,

Chaque électeur a disposé dimanche de deux voix, une pour élire le député de sa circonscription – est élu celui qui arrive en tête, en un tour – et l’autre à destination d’un parti. C’est le score obtenu par un parti avec ces secondes voix qui compte, parce que c’est lui qui détermine combien de députés chaque parti aura dans le futur Bundestag.

Les résultats donnés ce soir sont donc ceux des secondes voix, données à un parti.

Le 26/09 à 19:47 Sur le terrain

Le score des Verts est « déprimant » par rapport aux sondages du printemps

Les militants verts ne cachent pas leur déception par rapport au score national de leur candidate, créditée de 14,5 % des voix et qui a reconnu « des erreurs ». « On ne peut pas parler de grande victoire ce soir », admet Christina, 32 ans.

« Par rapport à 2017 c’est très bien ; par rapport à il y a un an c’est moins bon, et par rapport à il y a six mois c’est déprimant », explique aussi Céline, 33 ans. Au début du printemps, les Verts étaient en tête des sondages.

Stéphanie Le Bars
Le 26/09 à 19:42 Pour approfondir

Angela Merkel quitte la chancellerie

Face à l’incertitude de ce scrutin, une chose semble, elle, inéluctable : Angela Merkel quittera la chancellerie — lorsqu’un accord de coalition sera trouvé. L’occasion de revenir sur seize années passées à la tête de l’Allemagne dans une série de Thomas Wieder, correspondant du Monde à Berlin. Le premier épisode ici :

Lire aussi :

Angela Merkel, femme puissante, féministe malgré elle

Publié le 13 septembre 2021 à 02h01 Temps de Lecture 7 min.
Le 26/09 à 19:26 Sur le terrain

Réactions des Verts, des libéraux et du parti de gauche

Outre la CDU-CSU et le SPD, les autres partis politiques engagés dans la course à la chancellerie ont réagi à leurs résultats.

Selon notre correspondante Cécile Boutelet, Robert Habeck, coprésident des Verts — crédités d’environ 15 % des voix – concède que les résultats sont décevants :

A l’inverse, Johannes Vogel des libéraux — environ 11 % des voix — se réjouit de la performance de son parti.

Enfin, Jan Korte, du parti de gauche Die Linke — 5 % des voix — estime ce résultat « catastrophique », le parti n’étant même pas assuré d’être représenté au Bundestag (obtenir au moins 5 % des voix est indispensable).

Cécile Boutelet (Berlin, correspondance)
Le 26/09 à 19:08 L’essentiel

La CDU-CSU revendique également la formation du gouvernement

A l’image des résultats très serrés, les prises de parole se succèdent et s’opposent. Alors que le secrétaire général du SPD a d’ores et déjà revendiqué la formation du prochain gouvernement, le candidat de la CDU-CSU, Armin Laschet, a également dit vouloir former un gouvernement. « Il peut y avoir une coalition de gouvernement avec trois partis pour la première fois », a-t-il déclaré, assurant que « le parti fera tout son possible pour bâtir un gouvernement » emmené par les conservateurs.

« Il est clair qu’avec ce résultat nous ne pouvons pas être satisfaits », a-t-il toutefois reconnu. Cécile Boutelet, correspondante du Monde, rapporte les propos de M. Laschet :

Selon les dernières estimations, le SPD remporterait 25,8 % des voix, devant la CDU-CSU, créditée de 24,9 %. Les Verts arriveraient en troisième position avec environ 15 % des voix, devant l’AfD et les libéraux (environ 11 % tous les deux). Die Linke (gauche) fermerait la marche avec 5 % des voix.

Le 26/09 à 19:00 Sur le terrain

Accueil chaleureux d’Annalena Baerbock au siège des Verts

Au siège des Verts, Annalena Baerbock prend la parole devant quelques centaines de militants à Berlin. Accueil chaleureux. Les Verts pourraient quasiment doubler leur score de 2017 avec  environ 15 % des voix.

La candidate des Verts Annalena Baerbock prend la parole devant une centaine de militants au siège du parti, à Berlin, le 26 septembre 2021.
Stéphanie Le Bars
Le 26/09 à 18:54

« Les pertes sont amères » pour la CDU-CSU

S’il est encore difficile de désigner un vainqueur pour ces élections législatives, le secrétaire général de la CDU-CSU, Paul Ziemiak, l’a reconnu : « Les pertes sont amères » pour son parti.

Selon de nouvelles estimations, le SPD remporterait 25,8 % des voix, devant la CDU-CSU, créditée de 24,9 %.

Le 26/09 à 18:45 Vos questions

L’AfD totalise 10 % des voix, contre 12,6 % en 2017

10 % pour l'extrême droite, c'est beaucoup (par rapport aux dernières élections) ou pas ?
Légèrement inquiet

Comme envisagé avant le vote, le parti d’extrême droite AfD est en perte de vitesse par rapport à 2017. Il avait alors fait une entrée fracassante au Bundestag avec 12,6 % des voix. Cette année, il totalise 10 %, en baisse de 2,6 points.

Thomas Wieder, correspondant du Monde à Berlin, estime que cela est principalement dû au fait que les thèmes qui avaient fait le succès de l’AfD à l’époque (l’immigration, l’islam), dans une Allemagne encore très marquée par la crise des réfugiés de 2015, ont joué, cette année, un rôle très marginal.

L’AfD avait même changé son thème de campagne cette année, délaissant l’immigration pour les « libertés ». A lire dans cet article :

Lire aussi :

Elections allemandes : l’extrême droite fait désormais campagne sur les « libertés » plutôt que sur l’immigration

Publié le 23 septembre 2021 à 15h02 Temps de Lecture 5 min.
Le 26/09 à 18:37 L’essentiel

Pronostic impossible sur le nom du prochain chancelier

La CDU-CSU encaisse une déroute historique : 25-26 % des voix, selon les premières estimations, c’est une claque sévère pour les conservateurs allemands qui perdraient 7 à 8 points par rapport à 2017. Mais cela ne veut pas dire qu’Armin Laschet, leur candidat, n’a aucune chance de devenir chancelier.

Les résultats de ce soir sont en effet plus serrés que ce qu’annonçaient les sondages, et même si le SPD a gagné environ 5 points par rapport à 2017 (20,5 %), le fait est que les deux partis se retrouvent ce soir au coude-à-coude, ce qui rend à ce stade impossible tout pronostic sur le nom du successeur d’Angela Merkel à la chancellerie et la couleur de la future coalition.

Thomas Wieder (Berlin, correspondant)

Le contexte

Live animé par Sandra Favier

Les Allemands votaient, dimanche 26 septembre, pour élire au moins 598 députés et députées au Bundestag, l’Assemblée parlementaire. Une nouvelle figure dirigera le pays pour la première fois depuis seize ans, tandis qu’Angela Merkel va quitter le pouvoir toujours auréolée d’une popularité hors norme.

Rarement des élections législatives ont été aussi ouvertes outre-Rhin : aucun des principaux partis ne semble en mesure d’emporter la majorité tout seul, et l’éventail des possibilités de coalitions à l’issue du scrutin est très large.

Selon les derniers sondages, le candidat du SPD (social-démocrate), Olaf Scholz, arriverait en tête de quelques points devant le candidat de la CDU-CSU (conservateur) soutenu par Angela Merkel, Armin Laschet. Les écologistes d’Annalena Baerbock arriveraient en troisième position.

A lire sur le sujet

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