Il n’y a pas un mais plusieurs régimes hypocaloriques. De nombreux même. Weight Watchers, Cohen, le jeûne intermittent… Tous font partie de cette catégorie de régimes. 

Quel en est le principe ? Le terme "hypocalorique" signifie "moins d’énergie". L’objectif du régime hypocalorique est donc de réduire l’apport quotidien en calories afin de forcer le corps à puiser dans ses réserves. 

Les apports énergétiques sont réduits, notamment les matières grasses et les sucres rapides, tout en veillant à maintenir une grande diversité alimentaire et à éviter les carences. Ce type de régime demande beaucoup de discipline. Lorsqu’on réduit les calories pendant une certaine période, le risque majeur est de reprendre tous les kilos perdus en remangeant normalement. Le but est donc plutôt de réapprendre à manger correctement, à diversifier sa nourriture tout en veillant à limiter sa prise énergétique.

Perdre du poids progressivement pour mincir durablement

En moyenne, une femme a besoin d’environ 1800 kcal par jour (contre 2000 pour un homme). En période de régime hypocalorique, l’apport va de 1200 à 1500 kcal.

Si la perte de poids désirée est supérieure à 5 kilos, il est conseillé de se faire accompagner par un médecin ou un diététicien, qui saura veiller aux carences, ainsi qu'au suivi de la perte de poids (qui ne doit en aucun cas être trop rapide pour ne pas agresser l'organisme). 

Il est plus simple de diminuer tout doucement l’apport en calories et de prévoir une perte de poids lente, mais plus sereine. 

En effet, plus on se sent privée, plus on a tendance à abandonner. Si l'on change progressivement nos habitudes en diminuant nos excès petit à petit, on peut dire adieu au sentiment de frustration qui accompagne généralement les régimes hypocaloriques trop strictes.  

Régime hypocalorique : se fixer des objectifs (et s'y tenir)

Il ne faut pas trop se presser : on s'impose des objectifs raisonnables. Par exemple, on abandonne une mauvaise habitude par semaine et au bout de quelques mois, on aura acquis une meilleure hygiène alimentaire.

Les mauvaises habitudes à bannir (en priorité) : les aliments frits, le grignotage intempestif,  les boissons sucrées, gazeuses et l’alcool, les plats en sauces (personne n'a dit que c'était facile !), les grosses quantités de féculents...

Enfin, on ne se resserre pas à table, on intègre un fruit (pas trop riche en sucre) ou un légume par repas et on mange à heures fixes. Petit à petit, l'estomac se resserre et on entre dans un régime hypocalorique, sans s'en apercevoir.

Comment reconnaître un bon régime hypocalorique ?

On peut suivre son propre régime hypocalorique, en réduisant notre apport énergétique. Mais si nous ne sommes pas inspirées ou si l'on a besoin d’un cadre bien défini, il existe de nombreux régimes hypocaloriques à suivre à la lettre, menu après menu, plat après plat.

En revanche, certains sont trop strictes, entrainent des carences et l’insupportable effet yoyo

Pour savoir si notre régime hypocalorique est bon, on garde ces deux règles en tête : le régime doit être légèrement privatif et ne doit pas engendrer de fatigue ; le régime hypocalorique doit être maintenu à vie en ajustant les quantités sans provoquer de carences.

Il doit donc être varié et équilibré. Si l'on a un peu faim à l’approche des repas, pas de panique, c’est tout à fait normal.

Et si l'on fait un excès, interdiction de culpabiliser : l’équilibre alimentaire se fait sur une semaine, on peut donc facilement se rattraper le lendemain.

Et encore une fois, quelle que soit la méthode que l'on préfère, on n'hésite pas à se tourner vers une expert de la nutrition ou un professionnel de santé pour se laisser guider !