Dans une story Instagram publiée lundi 26 février 2024 - toujours disponible dans son dossier "à la Une" -, le réalisateur et acteur Maurice Barthélemy écrit tout son soutien aux femmes qui participent à la nouvelle vague #MeToo qui secoue le cinéma français.
L’ancien compagnon de Judith Godrèche, avec qui il a eu une fille, Tess Barthélémy, précise que s’il est resté discret c’était "dans le seul but de protéger" leur enfant.
Leur fille, née en 2005, joue le rôle de la fille de Judith Godrèche dans la mini-série autofictionnelle réalisée par cette dernière et intitulée Icon of French Cinema.
Maurice Barthélemy appelle les acteurs à soutenir #MeToo
Dans ce court texte, l’ex-membre de la troupe comique Robin des Bois assure qu’il soutient "pleinement la cause défendue par Judith".Il est "grand temps que les viols, les agressions, les harcèlements, les manipulations, les pressions, les chantages à l’égard des femmes et des adolescentes soient dénoncés et punis par la loi", écrit-il. Que ces violences aient lieu dans le cinéma ou dans d’autres milieux.
L'acteur lance aussi un appel à tous ses "collègues membres de l’académie, ainsi que tout autre homme à apporter leur soutien et à faire entendre leur voix afin que cette lutte soit celle de tous".
Dans une interview pour Marie Claire, l’actrice et membre de L’Association Des Acteurices (L’ADA) Marie Lemarchand estimait que pour l’instant les hommes qui apportaient leur soutien publiquement étaient rares : "On les attend. On attend qu'ils se préoccupent de savoir comment on va, comment on vit. Est-ce qu'ils le font ? Publiquement en tout cas, on ne les entend pas beaucoup, mais on le souhaiterait. (…) Il n'est pas juste que nous soyons seules à porter cette voix", regrettait-elle.
Judith Godrèche a reçu peu de soutien après son discours
Vendredi 23 février 2024, Judith Godrèche - qui a porté plainte contre les cinéastes Benoît Jacquot et Jacques Doillon pour viol et violences sur mineur au début du mois - a marqué la 49ème cérémonie des César par un touchant et puissant discours.
Au lendemain de la soirée, l’actrice engagée contre les violences sexistes et sexuelles a affirmé au Parisien avoir reçu, après coup, peu de soutien. Elle peut même compter le nombre de messages "sur les doigts de la main". "Il y a un silence que je vis au jour le jour. D’abord, le silence des adultes de l’époque où j’étais adolescente, qui se cachent dans les bois (…) Ensuite, le silence du milieu du cinéma en général", constatait-t-elle.