La guerre du clan Delon est loin d’être terminée. Mercredi 21 février 2024, Anouchka Delon, accusée par ses deux frères d’avoir "caché" la faiblesse de leur père, Alain Delon, a donné une interview au magazine Elle pour défendre sa version des faits. Elle refuse ainsi de se "laisser salir" par les deux hommes. La réponse ne s’est pas fait attendre, et émane de l’aîné de la famille, Anthony Delon, sur Instagram.

Un livre et une longue tirade pour Anthony Delon

Samedi 24 février 2024, l’acteur de 59 ans a publié une photo sur son compte d’Instagram la couverture d'un livre au titre pour le moins piquant : Les pires coups de pute, de Judas à nos jours (pour ne citer personne). En légende, un texte au vitriol, adressé à Anouchka Delon. "Chère frangine, en réponse à cette interview calomnieuse que tu viens de donner… Sache que je n’ai pas attendu après toi pour régler mes problèmes avec le père", assène-t-il en guise d’introduction.

Anthony Delon a évoqué, à la surprise de bon nombre d'internautes, l’intérêt de sa sœur pour les armes à feu, en l’accusant de s’être exercée au cours des derniers mois. "Tu as passé l’été à tirer au Glock avec ton chouchou, ex-GIGN et chef de la sécurité de Douchy, pour enfin ramener le pistolet chez toi à Genève en souvenir de papa. Pour quelqu’un qui a horreur des armes, tu semblais bien vaillante et douée selon lui. En ce qui me concerne, il y a longtemps que je ne me promène plus armé et que j'ai réglé ce problème d’identification ridicule qui m’a coûté assez cher par le passé. Je sais retenir mes leçons".

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"Tu n'as pas eu la reconnaissance du ventre"

Dans son interview, Anouchka Delon reprochait à son frère Alain-Fabien Delon, de l’avoir enregistrée à son insu et d’avoir diffusé le contenu en janvier 2024. "Tu reproches à ton petit frère de t’avoir enregistré ? Des millions de gens t’ont entendu parler à un père vulnérable, fragile, lui faire peur en le culpabilisant pour en tirer un avantage. Dur à assumer", rétorque Anthony Delon.

Les deux demi-frères la soupçonnent également de vouloir déplacer leur père en Suisse afin qu’il y finisse ses jours, sans avoir à payer d’impôts sur la succession. "Je comprends ton amertume. À la finale, papa finira ses jours à Douchy, contre ton gré, toi qui n’a même pas eu la reconnaissance du ventre envers celui 'qui t’a tout donné.' Aujourd’hui il sera redéfini résident français, c’est une certitude. J’en suis navré pour toi. Je ne peux m’empêcher de penser que si au lieu de tenter de le déraciner par tous les moyens légaux pour l’emmener en Suisse, seul, dans un endroit où il n’a jamais mis les pieds et ce pour ton intérêt personnel et un avenir que tu rêvais encore plus opulent, tu avais simplement respecté ses dernières volontés, en serions-nous là aujourd’hui…", s'interroge-t-il en conclusion.