Orgasme clitoridien, orgasme vaginal, orgasme anal, point G… Aujourd’hui, de nombreux termes sont utilisés pour parler d’une même notion : l’orgasme. Bien que très tabou il y a encore quelques années, l’orgasme féminin est aujourd’hui un sujet dont on ne semble pas se lasser de parler. La presse féminine n’hésite d’ailleurs plus à placer le terme orgasme sur ses couvertures et les séries telles que "Sex and the City" en parlent, elles aussi, très ouvertement.

Car si il y a encore plusieurs années, on ne parlait pas d’orgasme féminin, les femmes d’aujourd’hui pensent avant tout à leur plaisir, et non plus seulement à celui de leur partenaire. Preuve en est l’énorme succès que rencontrent les sex toys depuis plusieurs années. Pour atteindre l’orgasme, les femmes, si elles sont célibataires, n’hésitent pas à enchainer les partenaires afin de trouver celui qui les fera décoller. Et si elles sont en couple, elles multiplient les pratiques sexuelles afin d’explorer au mieux leur potentiel plaisir !

Atteindre un (ou des) orgasme(s) ?

Si l’existence du point G n’a pas encore été complètement prouvée, de nombreux témoignages tendent à prouver qu’il ne s’agit pas de d’un simple mythe. Dans la théorie, le point G (ou point de Gräfenberg) se situerait à 5 cm environ à l’intérieur de la paroi vaginale, sur une surface de la taille d’une pièce de deux euros. Le point G serait la clé du plaisir féminin, son excitation provoquant quasiment à coup sûr l’orgasme.

A l’instar du point G, l’orgasme fait lui aussi l’objet de diverses théories. Première théorie : il existe deux types d’orgasme féminin, l’orgasme clitoridien (qui s’obtiendrait suite à la stimulation du clitoris) et l’orgasme vaginal (provoqué par la pénétration). Seconde théorie : l’orgasme clitoridien et l’orgasme vaginal ne sont pas différents l’un de l’autre (l’orgasme vaginal étant lui aussi provoqué par l’excitation du clitoris). 

Peut-on simuler l'orgasme ?

Si l’on parle aujourd’hui volontiers d’orgasme, on parle également beaucoup de simulation. Mais si certaines femmes se vantent ouvertement d’être des simulatrices hors pair, elles ne sont pas les seules. En effet, les hommes eux-aussi peuvent simuler l’orgasme masculin… S’ils ne peuvent pas simuler l’éjaculation, ils peuvent tout à fait mentir sur le plaisir qu’ils ressentent.