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Les conseils de celles et ceux qui ont réussi leur reconversion professionnelle

Par Claire Schneider
conseils reconversion professionnelle
Ces personnes ont osé la reconversion professionnelle et nous livrent leurs meilleurs conseils, au cas où nous aussi, on voudrait se lancer ... !

Souvent, ils passaient leur journée devant un ordinateur, confortablement installés dans une routine qui leur a fait oublier ce qui les faisait vibrer.

Et puis un jour, le déclic : une rencontre, une image, une grossesse… et ils ont sauté le pas de la reconversion professionnelle ! Ils nous racontent comment ils ont tout plaqué et nous livrent leurs meilleurs conseils, au cas où nous aussi, on voudrait se lancer !

Etre sûr que l'entourage est prêt à suivre 

Timothée, 42 ans : de directeur commercial à boucher

Ce qu’il faisait avant : Directeur commercial dans l’achat d’espace publicitaire

Quel a été le déclic ? Je trouvais que mon travail manquait de concret. J’avais envie d’y intégrer la notion de plaisir. Je viens d’une famille de chasseur et j’ai toujours aimé découper la viande. La rencontre avec Yves-Marie Le Bourdonnec m’a permis de me lancer. J’ai fait une formation accélérée d’un an et j’ai passé mon CAP en candidat libre. 

Ce qu’il fait maintenant : J’ai trouvé un fonds de commerce et je me suis lancé ! J’ai ouvert ma boucherie sous l’enseigne Le Bourdonnec* car son approche de la boucherie correspond à mes valeurs. 

Le conseil de Timothée : Être convaincu de son projet, et surtout être sûr que son entourage est prêt à nous suivre. Il faut croire en ses rêves et n’avoir aucun regret ni remord. 

Se faire confiance mais aussi ne pas se mentir 

Vanina, 30 ans, de salariée à freelance

Ce qu’elle faisait avant : Rédactrice/journaliste web dans un grand groupe de presse parisien. 

Quel a été le déclic ? J'ai fait le choix de partir au bout de plusieurs années car je voyais difficilement une progression dans ce milieu assez bouché et je ne rêvais pas de Paris toute ma vie. J'avais envie d'évoluer et surtout de diversifier mes activités. 

Ce qu’elle fait maintenant : J'ai donc décidé de faire le même travail mais à mon compte et dans une autre ville, moins stressante et moins onéreuse aussi ! 

Vidéo du jour

Le conseil de Vanina : Se faire confiance mais aussi ne pas se mentir. Si l'on n'est pas quelqu'un d'assez solitaire ou d'organisé, les métiers de freelance ne sont pas la solution ! Mettre de l'argent de côté car on ne sait pas de quoi demain est fait et qu'il faut savoir relancer les clients. Ce n’est pas drôle mais ça fait partie du lot. Un autre conseil est de ne pas s'enfermer : caler des rendez-vous dans la journée, rencontrer des gens dans la même situation, faire du coworking, etc. C'est aussi comme ça qu'on conserve un réseau.

Ne pas oublier que c'est une épreuve difficile

Lucas, 37 ans, du grand groupe média à auto-entrepreneur

Ce qu’il faisait avant : Après plus de 10 ans dans un grand groupe de média, l'envie de changer d'air et surtout de faire ce que je veux a été plus forte que tout : marre de suivre le système, surdose d'un travail pas reconnu et surtout envie de se lever le matin sans trainer des pieds pour aller au boulot.

Quel a été le déclic ? C'est la grossesse de ma femme qui m'a servie de déclic. En quelques semaines, je décidais de quitter la boîte avec l'appui de ma femme pour me lancer seul en tant qu'auto-entrepreneur. Mais une fois ma démission donnée, pas simple de se lancer dans la création d'entreprise, seul et avec l'arrivée d'un bébé.... Plusieurs mois de galère m'ont en fait servi à me connaître mieux personnellement pour mieux rebondir et aller de l'avant. C'était une période pas facile financièrement mais maintenant, je me lève avec la fierté de faire ce que je veux, comme je veux.

Ce qu’il fait maintenant : Auto-entrepreneur dans le secteur du Service à la personne 

Le conseil de Lucas : Comme conseil, je dirais que si on souhaite se lancer dans tout autre chose, bien peser le pour et le contre de cette décision surtout si on est en couple. Financièrement et personnellement, ça reste une épreuve pas facile à traverser (doutes, laisser-aller, perte de motivation, peur de l'inconnu...) et il faut se rendre compte qu'il faut parfois toucher le fond pour mieux rebondir. Je ne regrette pas ma décision car même si on ne roule pas sur l'or, notre qualité de vie s'est améliorée, je me réveille tous les jours avec le sourire.

Savoir pourquoi on plaque tout professionnellement

Karen, 34 ans, a créé sa propre marque de vêtements

Ce qu’elle faisait avant : Je travaillais dans l'une des plus belles maisons de couture du monde au Visual Merchandising (service image) et j'ai beaucoup appris.

Quel a été le déclic ? L’excitation des strass et paillettes durent un temps. Mon esprit travaille et l'envie de crayonner devient trop importante… Si je dois tout plaquer c’est maintenant ! 

Ce qu’elle fait maintenant : Le 31 mai Chanel c'est fini ! Et le 20 juin MaryMazaly* (une marque de vêtements pour enfants) voyait le jour ! Une aventure formidable qui commence.

Le conseil de Karen : Je n’ai aucun regret, parce que je savais pourquoi je plaquais tout et c’est essentiel.

Ne rien "subir"

Ludovic, 41 ans, de l'assurance à la galerie d'art

Ce qu’il faisait avant : Agent général d’assurance.

Quel a été le déclic ? J’ai passé 14 ans dans une grande compagnie d’assurance. C’était confortable, mais rien ne changeait, la motivation était de plus en plus difficile à trouver. Je m’endormais. Je suis passionné d’art et j’ai eu envie de lier l’utile à l’agréable. Puis j’ai rencontré mon associé qui m’a proposé d’ouvrir une galerie avec lui. C’était parti. 

Ce qu’il fait maintenant : Galeriste spécialisé dans le street art***. 

Le conseil de Ludovic : Il ne faut rien subir dans la vie. Il faut se jeter à l’eau, se lancer !

Aimer ce que l'on fait

Barbara, 33 ans, d'acheteuse dans la mode à décoratrice d'intérieur.

Ce qu'elle faisait avant : Après un cursus école de commerce classique et de nombreux stages dans le milieu du prêt-à-porter, j ai été acheteuse pendant 7 ans jusqu'à ce que j'attende mon premier enfant.

Quel a été le déclic ? Le retour dans ma boîte a été compliqué et le déclic s'est effectué à ce moment-là... J ai pris conscience que je passais à côté de ce que j ai toujours aimé et de ce qui m'a toujours passionnée, la déco et l'envie de rendre le plus agréable possible l'environnement quotidien ! C'était le moment ou jamais pour moi de changer de direction et de m'épanouir dans mon boulot.

Ce qu'elle fait maintenant : J'ai eu l'opportunité d'aider un ami à décorer son nouveau restaurant puis j'ai suivi une formation à l'école Boulle. Aujourd'hui j'ai réalisé plusieurs projets pour des particuliers et j'ai monté ma société de décoration d'intérieur*. 

Le conseil de Barbara : Je suis très heureuse d'être allée au bout de mes envies et très impatiente des nouveaux projets qui m'attendent. Je conseille à toutes celles et ceux qui ont une passion de suivre leur instinct car quand on aime ce que l'on fait au quotidien on est porté par une énergie incroyable. Sensations garanties !

Prendre le temps de faire les bons choix 

Benjamin, 32 ans, de huissier de justice à entrepreneur sur le web 

Ce qu'il faisait avant : J’ai fait 8 ans de Droit pour devenir Huissier de Justice.

Quel a été le déclic ? Au moment de m’installer j’ai décidé de tout plaquer et de tout changer car je sentais au fond de moi que ça ne me correspondait pas (une sorte d’arrière gout désagréable) : besoin d’aventure, besoin de voyager, besoin de rencontrer plus de monde, besoin d’entreprendre de manière plus efficace.  

Ce qu'il fait maintenant : Je me suis donc lancé dans une superbe aventure entrepreneuriale* avec l’un de mes meilleurs amis dans Internet. Ce n’est pas facile tous les jours, car je découvre de nouveaux horizons et de nouvelles possibilités mais le jeu en vaut vraiment la chandelle.

Le conseil de Benjamin : Il faut juste prendre le temps de faire les bons choix quitte à perdre de la crédibilité temporairement. Je pense que lorsque l’on doute trop sur son avenir professionnel, il ne faut pas hésiter à le remettre en question, quel que soit le prix afin d’améliorer sa qualité de vie et son bien être.

*25 rue Ramey, 75018 Paris // **https://www.facebook.com/mary.mazaly // ***Galerie DL2B, 32 rue Jean Mermoz, 75008 Paris  //  ****Barbara Bachmann Interior Design // *****Social Motion Lab

[Dossier] Reconversion professionnelle : "J'ai envie d'une autre vie" - 8 articles à consulter
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De anonyme
Instit depuis plus de 30 àns je ne supporte plus d' entendre et de subir les discours de l'education nationale qui font que les ecoles sont tout sauf des lieux ou l'on apprend J'ai eu le bonheur d'apprendre a des centaines d'eleves a lire evrire compter reflechir et avec beaucoup D'HUMILITE j'etais un passeur de connaissances Et surtout pas un donneur de lecôNs Aujourd'hui c'est termine l'ecole est tout sauf ca Et m'arrivee des jeunes enseignants n'arrange riIén La passion qui etait la mienne n'habite plus ces jeunes profs et quel gachis ppur tout me monde Il doit bien exister qqchose ou mes competences mon envie de partager d'aider serAient utiles?