5 bonnes raisons de faire une cure de miel cet hiver

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Le nectar des abeilles est un super-aliment. Outre ses qualités gustatives, il possède des propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires précieuses pour contrer la fatigue et les infections hivernales.

La reine et ses abeilles nous font profiter malgré elles de ce délicieux nectar aux multiples vertus santé. Voici cinq bonnes raisons de faire une cure de miel cet hiver.

  • Le miel constitue une bonne alternative au sucre blanc

Le miel est un édulcorant hors pair en raison de son pouvoir sucrant élevé : une fois et demi supérieur à celui du sucre raffiné. On peut donc en mettre moins pour obtenir un goût sucré identique : 70 g de miel (200 kcal) équivaut en bouche à 100 g de sucre (400 kcal), soit deux fois moins de calories absorbées !

Et contrairement au sucre blanc, "il n’apporte pas de calories vides", observe le Dr Pierre Nys, endocrinologue-nutritionniste, auteur de Le grand livre de l’alimentation IG antidiabète (éd. Leduc’s).

Le miel renferme certes 82% de glucides, mais également des protéines, des vitamines et bon nombre de micronutriments (flavonoïdes, minéraux…) indispensables pour préserver son capital santé.

Le miel adoucit la gorge et possède de réelles vertus antiseptiques en raison de sa richesse en polyphénols, des molécules anti-oxydantes. Il recèle aussi de l’acide gluconique et du peroxyde d’hydrogène (ou eau oxygénée) qui s’opposent à la prolifération des germes. Idéal donc pour contrecarrer une bronchite, une angine ou une rhinopharyngite.

Certains miels se révèlent plus efficaces que d’autres pour décimer les microbes de la sphère ORL, dans la mesure où ils contiennent des composés bactéricides provenant des plantes butinées par les abeilles. C’est le cas, par exemple, "du miel de thym ou d’eucalyptus", précise la pharmacienne Olivia Metral, auteur de Le Miel dans votre pharmacie (Baroch Ed.).

  • Il n'élève pas le taux de glycémie, il peut donc être consommé par les diabétiques

Au contraire, à dose raisonnable, beaucoup de miels n’élèvent pas la glycémie car ils délivrent davantage de fructose (le sucre des fruits) que de glucose.

Tous les miels présentent cependant une composition différente. Les variétés liquides, comme les miels d’acacia ou de châtaignier, sont les mieux dotées en fructose. Elles sont donc à privilégier en cas de diabète ou de pré-diabète. Leur index glycémique, qui reflète leur impact sur la concentration en sucre du sang, n’est que de 30, contre 80 en moyenne pour les autres miels.

A l’inverse, les variétés qui cristallisent (lavande, colza, tournesol…) sont à éviter. Plus riches en glucose, elles sont susceptibles de perturber l’équilibre du diabète.

  • C'est un aliment bourré d'antioxydants

Plus un miel contient de minéraux et de polyphénols, plus sa teinte est foncée. Or ce sont les polyphénols qui confèrent principalement à cet aliment ses capacités anti-oxydantes. En luttant contre les radicaux libres, ils préservent les cellules du vieillissement. Pour une prévention santé optimale, misez donc sur les miels de chêne, d’eucalyptus ou de sapin.

  • Manger du miel facilite la digestion

"Grâce à ses propriétés laxatives, le miel aide à lutter contre la constipation", assure le Dr Metral. Il dynamise également la flore intestinale grâce à son effet pré-biotique, qui booste la croissance des bactéries amies logées dans notre côlon. Sa consommation régule donc le transit intestinal et combat la gastro-entérite. Le miel facilite aussi le travail de l’estomac, Il est particulièrement recommandé aux personnes souffrant d’ulcères gastriques.

Comment bien choisir son miel ?

Des miels de plus en plus douteux déferlent sur le marché. Ceux produits à l’échelle industrielle sont souvent dégradés par la chaleur. Pour choisir un miel de qualité, scrutez bien les étiquettes : la mention « extrait à froid » doit y figurer. Le mieux est de s’approvisionner directement auprès d’un petit apiculteur ou de privilégier les circuits courts. En grande surface, méfiez-vous des miels sans indication d’origine précise, du type "miel de l’Union Européenne et hors UE". Certains pots venus tout droit d’Asie renferment plus de sirop de glucose et de blanc d’œufs que de vrai miel.

Un nectar à déguster sans cuisson

Le miel supporte mal la chaleur. La cuisson dénature en effet beaucoup de ses composés actifs, ce qui diminue les vertus nutritionnelles et thérapeutiques de cet aliment. Mieux vaut donc le déguster tel quel, à la cuillère ou sur une tartine. En cuisine, ajoutez-le en fin de préparation : une fois le riz cuit par exemple pour la confection d’un riz au lait.

Zoom sur le miel de Manuka, le plus prisé du moment

Ce miel très médiatisé ne manque certes pas d’atouts. Issu du butinage d’un buisson néozélandais (le manuka), il affiche un taux élevé de méthylglyoxal, un composé dont les propriétés antibactériennes et anticancéreuses ont été confirmées par plusieurs études scientifiques. Nombre de miels européens semblent cependant tout aussi actifs. Pas forcément utile, donc, de plomber son budget pour acquérir du miel de Manuka (de 20€ à 50€ le pot de 250 g). D’autant que les arnaques sont à craindre. Beaucoup de prétendus miels de Manuka ne sont en fait que des mélanges. Selon le Dr Olivia Metral, "on trouve sur le marché des miels dit de Manuka qui ne contiennent que 5% de miel de Manuka."

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