Allergies saisonnières : cinq symptômes rares du rhume des foins

Par Mélanie Hennebique
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Depuis ce week-end, la quasi-totalité des régions françaises sont en alerte rouge au niveau des pollens. Le retour pour certaines et certains allergiques d'éternuements en série, de mal de tête, de yeux qui piquent... mais aussi d'autres symptômes insoupçonnés.

Gorge irritée, nez qui coule… L’allergie au pollen concerne 30 à 35% de la population française adulte d’après le Ministère des Solidarités et de la Santé.

Durant la saison des graminées, qui s’opère en général du mois d’avril au mois de septembre, les personnes sujettes au rhume des foins vivent des temps difficiles. Depuis le vendredi 12 avril dernier, le Réseau national de surveillance aérobiologique a classé la quasi-totalité des départements français en risque allergique élevé.

Éternuements à répétition, démangeaisons du nez et de la gorge ou encore écoulement nasal font partie des symptômes les plus courants et les plus connus. Toutefois, d’autres signes inhabituels existent et traduisent aussi une allergie saisonnière.

Transpiration, altération des sens : les symptômes insoupçonnés du rhume des foins

Si les traitements courants du rhume des foins, comme les antihistaminiques aident généralement à soulager la majorité des symptômes liés à l'allergie, les identifier dans leur totalité peut mettre les personnes concernées en meilleure position pour les prendre en charge.

"La transpiration excessive peut être causée par le stress, la douleur ou la vulnérabilité du système immunitaire, autant de facteurs qui peuvent être présents dans le rhume des foins", explique Rumeet Patel, pharmacien pour LloydsPharmacy, à Stylist UK.

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Une allergie saisonnière peut également se traduire par une perte ou une altération du goût ou de l’odorat. Ces symptômes étant principalement liés au Covid-19, il convient d’abord de faire un test pour découvrir si vous êtes infecté. Mais cette particularité peut aussi être provoquée par le pollen. "Connue également sous le nom d’anosmie, l’inflammation des voies nasales peut avoir un impact sur notre sens de l’odorat. C’est le moyen pour l’organisme de limiter la quantité de pollen qui atteint le nez", explique Rumeet Patel.

Et puisque le goût et l’odorat sont liés, il est probable d'également remarquer une perte de goût.

Les douleurs physiques liées aux allergies

Si les personnes qui souffrent du rhume des foins ressentent de l’inconfort, elles peuvent aussi réellement souffrir de leur condition.

Le temps chaud et l’humidité élevée peuvent en effet provoquer des maux de tête et des migraines, tout comme les allergies saisonnières.

"L’inflammation des sinus peut provoquer une accumulation de pression qui se traduit par des maux dans les sinus. On a alors l’impression d’une pression intense à l’intérieur de la tête ou derrière les yeux", explique Rumeet Patel.

Sur le visage, d’ailleurs, l’augmentation de la pression dans la tête et les sinus qui accompagne le rhume des foins peut aussi entraîner des douleurs faciales.

"Beaucoup de gens ne réalisent pas que le rhume des foins peut provoquer des douleurs autour des joues, des yeux et du front", ajoute l’expert à Stylist UK. "En cas de rhume des foins, les petites cavités remplies d’air situées derrière les pommettes et le front peuvent s’enflammer ou se bloquer. Cette pression peut provoquer des douleurs faciales."

Et l’asthme saisonnier ?

La saison des graminées peut aussi créer ou aggraver certains troubles. Elle peut en effet déclencher ce que l’on appelle l’asthme saisonnier, c’est-à-dire l’apparition de symptômes asthmatiques déclenchés par des allergènes qui apparaissent à une période spécifique de l’année, comme l’été.

Le rhume des foins peut aussi aggraver les symptômes de l’asthme chez les personnes qui y sont confrontées tout au long de l’année. Les personnes concernées témoignent d’une respiration encore plus sifflante et d’essoufflements.

En connaissant l’existence de ces symptômes, les personnes sensibles en cette période de l’année peuvent alors mieux se protéger en adoptant certains gestes qui, s’ils ne font pas toujours des miracles, soulagent parfois. Aérer sa maison avant le lever du soleil et après son coucher, éviter de faire sécher son linge en extérieur ou opter pour une désensibilisation peuvent être des pistes envisageables. Évidemment, le suivi médical reste primordial. 

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