Pollen : les bons gestes pour faire face aux allergies

Par Laetitia Reboulleau
Allergie au pollen : symptômes et traitements
Éternuements, nez qui coule, yeux qui pleurent... De retour plus tôt que prévu, le beau temps ramène avec lui les allergies. Entre le pollen et la pollution, notre organisme est mis à l'épreuve. Le bon guide pour détecter à temps les symptômes des allergies printanières et les soigner au plus vite.

Avec le soleil qui repointe le bout de son nez, et le mercure qui grimpe à vitesse grand V, il fallait s’y attendre : le beau temps charrie avec lui son lot d’allergies.

Et alors que le taux de pollution est toujours très important dans les grandes villes, les allergologues tirent la sonnette d’alarme, incitant la population à être attentive aux symptômes d’une possible allergie. L’objectif étant de les traiter au plus tôt pour éviter de possibles complications.

Allergies : réagir dès les premiers symptômes pour éviter les complications

Contrairement aux idées reçues, une allergie au pollen peut se déclencher à n’importe quel âge, même si l’on n’en a jamais souffert auparavant. Alors, même si vous n’êtes pas régulièrement sujet à des allergies, mieux vaut prévenir que guérir et rester attentifs aux symptômes.

Les plus connus sont bien évidemment les éternuements, l’écoulement nasal, la toux et les yeux qui pleurent mais aussi des réactions cutanées comme une recrudescence de l'eczéma ou bien des démangeaisons.

Si on est touché par l’un de ses symptômes, il est important de consulter rapidement un médecin. En effet, un Français attend en moyenne 7 ans avant de parler à un professionnel de santé d’une possible allergie. Et les conséquences peuvent être graves : rhinites et conjonctivites à répétition, mais aussi le développement de problèmes respiratoires tels que l’asthme.

Comment traiter les allergies ?

Sans consulter un médecin, impossible de savoir précisément à quoi on est allergique, d’où l’intérêt de prendre rendez-vous avec un allergologue.

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La première étape vise à éloigner les personnes allergiques de la source de leur gêne. Relativement facile lorsqu’il s’agit des poils d’animaux ou encore des acariens, éviter les pollens présents dans l’air -en quantité au printemps- s’avère beaucoup plus ardu.

Les spécialistes conseillent cependant d’éviter les contacts prolongés (randonnées dans la nature, pique-nique dans l’herbe, ballade bucolique en forêt, cueillette de fleurs...).

Si ces mesures ne parviennent pas à apaiser les symptômes, la prochaine étape passe par les traitements médicamenteux. Antihistaminiques, corticoïdes ou bronchodilatateurs pour les cas les plus légers, ou immunothérapie allergénique (plus connue sous le nom de désensibilisation) pour traiter durablement une allergie handicapante dans la vie de tous les jours.

Attention cependant : si on est touché année après année par les allergies et qu’on a encore des médicaments sous la main, on ne les utilise surtout pas ! Non seulement ces derniers sont sûrement périmés, mais en plus, la nature de notre allergie peut avoir évolué, notamment à cause des pics de pollution.

Les autorités sanitaires déconseillent fortement l’automédication et appellent les malades à consulter leur médecin avant de faire renouveler leur ordonnance ou de recommencer un traitement, ne serait-ce que par acquis de conscience.

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