Emmanuel Macron dans la cour d’honneur de l’Elysée, lors de la Fête de la musique, vendredi 21 juin 2024.
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Législatives 2024 : Emmanuel Macron renvoie dos à dos le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire et appelle à voter contre

« L’un n’est pas le rempart de l’autre. Ils votent ensemble les motions de censure ! », a accusé vendredi soir le chef de l’Etat, ajoutant : « On ne peut pas l’air de rien les laisser monter (…) C’est maintenant qu’il faut être responsable ! »

Le 21/06 à 22:14

Emmanuel Macron renvoie dos à dos le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire et appelle à voter contre

Le chef de l’Etat a renvoyé dos à dos les extrêmes et défendu une nouvelle fois sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale, appelant à ne pas en avoir « peur », lors de la Fête de la musique, vendredi soir.

« J’entends partout dans le pays des débats depuis quelques jours », a-t-il lancé devant le public réuni dans la cour d’honneur de l’Elysée pour écouter la pianiste canado-ukrainienne Anastasia Rizikov, le chanteur Gilbert Montagné et les DJ Ofenbach et Agoria. « Le 9 juin dernier, j’ai pris une décision très grave, très lourde et je peux vous dire qui m’a beaucoup coûté. Non, non, non il ne faut pas avoir très peur », a martelé Emmanuel Macron.

Il a rappelé le score de l’extrême droite – 40 % aux européennes en cumulant les scores du Rassemblement national (RN) et de Reconquête ! – à l’origine de sa décision, mais a aussi pointé du doigt la gauche radicale au sein du Nouveau Front populaire. « L’un n’est pas le rempart de l’autre. Ils votent ensemble les motions de censure ! », a-t-il accusé. « Il y a des extrêmes qu’on ne peut pas laisser passer », a-t-il affirmé. « Je vous le dis en responsabilité, on ne peut pas l’air de rien les laisser monter en se disant “c’est très grave et ça va arriver”. C’est maintenant qu’il faut être responsable ! »

Le président a réitéré sa « confiance dans le peuple français, son intelligence, sa force ». « Il y a plein de gens qui voudraient dissoudre le peuple. Non ! Il y a plein de gens qui voudraient gouverner malgré le peuple. Non ! », a-t-il asséné.

Le 21/06 à 21:34

En cas de triangulaire, le moins bien placé face au RN devra se retirer, selon Raphaël Glucksmann

L’eurodéputé de Place publique Raphaël Glucksmann a appelé vendredi soir les candidats du Nouveau Front populaire à se retirer au second tour des élections législatives s’ils sont arrivés troisième, en cas de triangulaire, afin de battre le Rassemblement national (RN). « Parce que mon seul objectif, c’est de faire en sorte qu’il n’y ait pas 300 députés » RN à l’issue du second tour, a-t-il expliqué sur France 5. La majorité absolue à l’Assemblée nationale se situe à 289 sièges.

Le 21/06 à 20:41

« Arrêtez de réduire ma parole au fait d’avoir un nom juif », demande Raphaël Glucksmann, cible de critiques à la suite de l’alliance passée avec les « insoumis »

En campagne à Marseille jeudi pour soutenir la candidate de Place publique, Pascaline Lécorché, Raphaël Glucksmann a été apostrophé par une personne qui lui reprochait de participer au Nouveau Front populaire et de s’être ainsi allié avec La France insoumise. « Honte à vous en tant que juif. Soyez maudit », lui a-t-elle notamment lancé, lui reprochant de participer à cette alliance avec le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, dont certains membres sont accusés de propos antisémites ou antisionistes.

Invité de France 5 vendredi, l’eurodéputé est revenu sur cet incident, capté par l’émission « Quotidien ». « On touche à quelque chose que je trouve extrêmement dangereux », a-t-il estimé, rappelant d’abord les attaques subies durant la campagne des européennes provenant notamment de certains « insoumis ».

« J’ai été attaqué par des cercles “insoumis” comme étant sioniste, pro-Nétanyahou [le premier ministre israélien], alors que toute ma politique est de condamner celle de Nétanyahou. Parce qu’in fine j’étais réduit à mon nom et à mon origine », a-t-il déploré. Et désormais, depuis l’accord du NFP, « on assiste au phénomène inverse », explique-t-il, « avec des gens qui viennent me voir pour me dire “En tant qu juif, comment pouvez-vous faire ça ? Soyez maudit” ».

M. Glucksmann a ensuite affirmé que son numéro de téléphone portable avait été dévoilé sur « les boucles de l’extrême droite juive ». « Depuis ce matin 6 heures je reçois des dizaines d’appels et de SMS par heure sur le thème “soyez maudit” », pointe-t-il.

« Arrêtez de réduire ma parole au fait d’avoir un nom juif », a-t-il demandé sur le plateau de France 5. Arguant qu’il ne s’est « jamais revendiqué juif », « être réduit à cette identité, c’est le signe d’un malaise extrêmement profond dans notre relation à la politique et à la République », juge-t-il.

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Edouard Philippe prend acte de la rupture avec Emmanuel Macron et le macronisme

Avant les résultats des élections européennes du 9 juin, ses lieutenants annonçaient qu’Edouard Philippe « irait vers la présidence », à partir de la rentrée de septembre. Comprendre : mener campagne plus ouvertement pour la présidentielle de 2027.

Force est de constater que la dissolution annoncée par Emmanuel Macron a accéléré l’agenda de son ancien premier ministre. Jeudi 20 juin, le maire du Havre a acté sa rupture avec le chef de l’Etat en multipliant les prises de position le mettant en cause.

« C’est le président de la République qui a tué la majorité présidentielle » en décidant de dissoudre l’Assemblée nationale, a-t-il déclaré sur TF1, en marge d’un déplacement dans les Hauts-de-Seine. Au-delà des attaques personnelles contre le chef de l’Etat, c’est bien la page du macronisme que l’ancien chef du gouvernement souhaite définitivement tourner.

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En cas de crise politique après les législatives, « il ne restera à Macron que la démission », juge Marine Le Pen

Si elle affirme que ce n’est pas une « demande » de sa part mais plutôt un « constat », la présidente sortante du groupe RN à l’Assemblée nationale a une nouvelle fois évoqué, vendredi, la démission d’Emmanuel Macron en cas de crise politique après les législatives.

« Je n’appelle pas Emmanuel Macron à démissionner. Je suis respectueuse des institutions. Je note juste que quand il y a un blocage politique, quand il y a une crise politique, il y a trois possibilités », a-t-elle expliqué en marge d’un déplacement à Courrières, dans la circonscription du Pas-de-Calais où elle entend se faire réélire députée.

« Il y a le remaniement, il y a la dissolution ou il y a la démission du président. Le remaniement, pour le coup, dans cette circonstance, ne m’apparaîtrait pas extrêmement utile. La dissolution vient d’être opérée pendant un an. Il ne restera donc au président que la démission pour sortir potentiellement d’une crise politique », a estimé Mme Le Pen, à neuf jours du premier tour.

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Le 21/06 à 17:43

L’ancienne ministre de l’environnement Corinne Lepage met dos à dos le RN et LFI

Dans un message publié sur X, l’ancienne ministre de l’environnement (de 1995 à 1997) sous Alain Juppé a assuré « combattre le Rassemblement national » mais aussi « La France insoumise ». Corinne Lepage rappelle qu’en tant que « républicaine universaliste et laïque », elle s’oppose aux « extrêmes », dont le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon.

Mme Lepage a affirmé défendre « l’arc républicain » qui irait de Guillaume Lacroix, du Parti radical de gauche, à l’ancien premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve, en passant par le fondateur d’Horizons, Edouard Philippe.

« Je refuse ce que les extrêmes veulent nous imposer un choix entre eux. Je choisis la République et la construction d’un avenir souhaitable », a déclaré Corinne Lepage.

Le 21/06 à 16:49

A Avignon, vive altercation entre Gabriel Attal et le candidat « insoumis » Raphael Arnault

En campagne à Avignon pour soutenir la candidate du camp présidentiel Malika Di Fraja, le premier ministre a eu un échange tendu avec son opposant « insoumis », Raphaël Arnault, selon une vidéo publiée par une journaliste de TF1 sur X. M. Arnault, fiché « S » dans le registre policier recensant les individus potentiellement dangereux pour la sécurité nationale, avait été convoqué par la police judiciaire pour « apologie du terrorisme » en raison d’un tweet publié le 7 octobre, depuis supprimé, où il affirmait : « La résistance palestinienne a lancé une offensive sans précédent sur l’Etat colonial d’Israël. »

« Au vu des horreurs qui se sont manifestées le 7 octobre, on comprend qu’il puisse y avoir de l’incompréhension autour de ce communiqué, voilà pourquoi il a été supprimé », a-t-il expliqué depuis à l’Agence France-Presse. Mais la candidature du porte-parole de la Jeune Garde antifasciste est aujourd’hui ciblée par le camp présidentiel et le Rassemblement national.

Dans cette vidéo, M. Attal fustige le candidat « insoumis » : « Quand on voit ce que la Jeune Garde, le mouvement auquel vous faites partie, est capable de tenir comme propos violents, comme menaces à l’endroit de nos concitoyens, on n’a pas de leçons à donner dans la lutte contre l’extrémisme. Vous nourrissez l’extrême droite par vos propos. »

En réponse, Raphaël Arnault, a dit « espérer » que le chef du gouvernement appelle « à voter systématiquement pour le Nouveau Front populaire en cas de second tour contre le RN ». Avant que le premier ministre ne poursuive ses attaques contre le militant antifasciste, et à travers lui contre le Nouveau Front populaire.

« J’espère bien que les Français vont voir avec votre candidature, et celle d’autres candidatures, ce qu’est la réalité aujourd’hui de cette alliance », a-t-il lancé, déplorant que M. Arnault n’ait eu, selon lui, « pas un mot pour les morts du Hamas ». « Vous n’êtes pas capable de dire que c’est une organisation terroriste. » Vers la fin de ce vif échange, M. Arnault a tenté de répliquer en affirmant : « Le Hamas est une organisation que l’on ne soutient pas. »

Dans un message posté ensuite sur X, Raphaël Arnault a déploré être « tombé sur un premier ministre agressif à Avignon, [lui] coupant la parole systématiquement alors qu[’il] tentai[t] de discuter très calmement, notamment en le questionnant sur la non-lutte du gouvernement contre l’ext[rême] droite ».

Le 21/06 à 16:04

Yaël Braun-Pivet : « Je souhaite redevenir présidente de l’Assemblée nationale »

Dans l’optique de la prochaine législature, Yaël Braun Pivet souhaiterait « redevenir présidente de l’Assemblée nationale, c’est là que je suis la plus utile », a-t-elle déclaré vendredi matin, au micro de France Bleu.

La présidente déchue depuis le jour de la dissolution de l’Assemblée est par ailleurs de retour dans sa circonscription des Yvelines, et candidate (Renaissance) à sa réélection. Bien qu’elle ait subi de nombreuses critiques dans le camp présidentiel et que ses relations avec les « insoumis » soient orageuses - en raison notamment du nombre de sanctions prononcées à leur encontre -, Mme Braun-Pivet souhaite retrouver le Perchoir, le 18 juillet, jour de l’élection à l’Assemblée.

« Je souhaite bien me représenter à cette fonction, parce que non seulement je sais que je suis en capacité de faire dialoguer les différentes forces politiques qui existent dans notre pays, et, sans me vanter, les oppositions ont toujours reconnu que j’étais cette femme de respect et de dialogue », a ajouté Mme Braun-Pivet.

Au lendemain des élections européennes, marquées par la défaite de la majorité, Yaël Braun-Pivet déplorait que son camp n’ait « pas réussi à engager le pays sur cette voie de la coopération des différents partis » alors que « c’était l’essence même du dépassement qui a été imaginé en 2017 par le président de la République ». Au lendemain de la dissolution, elle avait également pris ses distances avec le chef de l’Etat estimant qu’il y « avait un autre chemin, celui d’une coalition ».

Le 21/06 à 15:50 Pour approfondir

Raphaël Glucksmann est reparti en campagne pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet

Alors qu’on le croyait disparu, possiblement sacrifié par ses partenaires à gauche sur l’autel d’une alliance qu’il n’avait pas désirée, le voilà reparti sur les chapeaux de roues. Jeudi 20 juin, il était à Clichy (Hauts-de-Seine) au côté de Raphaël Pitti, candidat Place publique aux législatives et médecin d’urgence, rentré de Gaza début février. L’eurodéputé ira ensuite épauler une kyrielle de socialistes, parmi lesquels Jérôme Guedj dans l’Essonne, Valérie Rabault dans le Tarn-et-Garonne et Nicolas Mayer-Rossignol à Rouen. Pas question, en revanche, d’accompagner un « insoumis ». « Je vais sur le terrain pour défendre des députés dont je suis certain », martèle celui qui pourfend sans relâche Jean-Luc Mélenchon.

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Publié le 21 juin 2024 à 15h35 Temps de Lecture 5 min.

Le 21/06 à 14:26

Pour Gabriel Attal, le programme du Nouveau Front populaire et celui du Rassemblement national sont des « broyeuses à classes moyennes »

S’exprimant aux côtés du président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier (Renaissance), Gabriel Attal a évoqué les nouvelles recettes fiscales proposées par le Nouveau Front populaire et évaluées par celui-ci à 150 milliards d’euros d’ici à 2027.

« C’est cocasse d’expliquer qu’on va agir pour le pouvoir d’achat des Français » tout en prévoyant des « augmentations d’impôts massives », a-t-il lancé, qualifiant « les programmes des extrêmes, les programmes Nupes et Rassemblement national, de broyeuses à classes moyennes ».

Le 21/06 à 13:54

Gérald Darmanin ne sera plus ministre de l’intérieur en cas de défaite de la majorité, même avant les JO

« Si jamais le [Rassemblement national] ou [le Nouveau Front populaire] venaient à l’emporter, je ne serai en aucun cas ministre de l’intérieur, même pour quelques semaines supplémentaires », a déclaré M. Darmanin à l’Agence France-Presse, vendredi. « Si nous perdons les élections nationalement, nous n’avons plus de légitimité » et « je n’irai pas travailler avec M. Bardella ou M. Mélenchon », a-t-il insisté.

« Les JO ont été bien préparés, tout le monde le sait et tout le monde le salue », a-t-il poursuivi, interrogé sur les conséquences d’un changement de ministre à quelques jours de l’ouverture des Jeux olympiques. « Même M. Bardella a salué le fait que les JO étaient bien préparés et qu’il y avait un bon ministre de l’intérieur », a-t-il encore dit.

M. Darmanin, en poste à Beauvau depuis presque quatre ans, est resté flou sur son avenir en cas de victoire du camp présidentiel. « Si jamais le président de la République devait avoir une majorité, c’est lui qui choisirait son gouvernement. J’imagine qu’il y a aura un changement gouvernemental et évidemment, dans ce cas, je serai à la disposition du président de la République, a-t-il avancé. Si jamais je devais être battu comme député, évidemment je ne continuerais pas à être ministre, c’est normal. Quand on fait de la politique, il faut être élu. »

Le 21/06 à 13:46 Sur le terrain
Lors de la présentation du chiffrage du programme du Nouveau Front populaire, à la Maison de la Chimie, à Paris, le 21 juin 2024.

Le 21/06 à 13:42

Le Nouveau Front populaire envisage trois « bornes » pour son budget, de 25 milliards d’euros en 2024 à 150 milliards d’euros en 2027

Alexandre Ouizille, sénateur socialiste de l’Oise, a précisé au cours de la conférence de presse du Nouveau Front populaire « trois bornes » pour le chiffrage du programme de la formation : « 25 milliards » d’euros en 2024, « 100 milliards [d’euros] fin 2025 », « 150 [milliards d’euros] fin 2027 ». Il a également évalué ce chiffrage « autour de 125 [milliards d’euros] en 2026 ».

Le 21/06 à 12:54

« Ce que propose aujourd’hui le Nouveau Front populaire, c’est d’introduire de la justice fiscale », selon Julia Cagé

La professeure d’économie (par ailleurs présidente de la Société des lecteurs du Monde) a affirmé que la « politique de fiscalité injuste » menée par Emmanuel Macron avait été « un échec ». « Ce que propose aujourd’hui le Nouveau Front populaire, c’est d’introduire de la justice fiscale, car le consentement à l’impôt est l’une des dimensions de la création de la confiance (…), et c’est essentiel. [Le NFP mènera] une politique d’investissement sur le long terme », a commenté l’économiste.

Le 21/06 à 12:51

L’économiste Eloi Laurent évoque une « vision plurielle du bien-être humain »

Invité à prendre la parole lors de la conférence de presse du Nouveau Front populaire, l’économiste Eloi Laurent a rappelé qu’« il y a des mesures de dépenses sociales qui peuvent sembler non crédibles » mais « qui peuvent complètement changer la donne ». Citant le nom de l’économiste britannique John Keynes, M. Laurent a expliqué qu’« une dépense sociale peut devenir un investissement » et peut être « efficace économiquement ».

« Certaines réformes, au hasard la réforme des retraites, peuvent être conduites au nom d’une certaine crédibilité budgétaire » afin d’être « cru des instances européennes », a poursuivi l’économiste, y voyant la cause du score du Rassemblement national aux élections européennes.

« On ne peut pas avoir comme seule unité de compte le milliard d’euros », a-t-il poursuivi. « Il y a aussi les années d’espérance de vie », « les tonnes de CO2 évitées », « les espèces vivantes protégées », soit, selon lui, « une vision plurielle du bien-être humain ».

Le 21/06 à 12:36

Le partage de la valeur ajoutée serait rendu possible en partie par « les recettes » à récupérer « sur les cadeaux fiscaux », annonce Eric Coquerel

Pour « doper le pouvoir d’achat », Eric Coquerel a présenté une mesure qui viserait le partage des richesses « pour faire en sorte que la grande migration du travail vers le capital – le capital non investi, le capital des dividendes, le capital actionnarial –, reparte dans l’autre sens, c’est-à-dire vers les revenus du travail ».

Le député sortant LFI a ensuite poursuivi en annonçant que le partage de la valeur ajoutée serait rendu possible également « à travers les recettes que [le prochain gouvernement] récupérer[ait] sur les cadeaux fiscaux, les plus importants qui ont été faits aux plus riches par le septennat, on pourrait dire, d’Emmanuel Macron ». M. Coquerel a tenu à réaffirmer que « 92 % des Français ne verront pas leur fiscalité transformée ».

Le 21/06 à 12:30

Eric Coquerel évalue des dépenses à hauteur de 100 milliards d’euros, notamment en faveur de l’école et du secteur médico-social

Le député sortant La France insoumise Eric Coquerel a poursuivi le chiffrage du programme du Nouveau Front populaire avec « l’embauche d’enseignants pour réduire le nombre d’élèves par classe », visant « dix-neuf élèves par classe ». M. Coquerel a également évoqué « un plan pluriannuel de recrutement des professionnels du soin et du médico-social », assorti d’une « revalorisation des salaires ». Le député sortant a ensuite évoqué « l’introduction d’une garantie autonomie qui complète les revenus des jeunes situés sous le seuil de pauvreté ».

Il a également évoqué la « suppression de niches fiscales inefficaces et injustes » et l’introduction d’un « impôt sur les plus hauts patrimoines ». « De ce point de vue-là, la mise en place d’un barème de quatorze tranches d’impôt et d’une progressivité de la CSG (…) et la suppression de la flat tax [sont] évidemment fondamentales », a-t-il ajouté.

M. Coquerel évalue ces dépenses à 100 milliards d’euros, qu’il entend « équilibrer avec 100 milliards de rentrées fiscales ».

Le 21/06 à 12:22

Le Nouveau Front populaire veut augmenter le smic, abroger la réforme des retraites et instaurer un « ISF avec une composante climatique »

« Nous commencerons (…) par éteindre le feu social », lance Alexandre Ouizille, au cours de la conférence de presse du Nouveau Front populaire. Le sénateur socialiste de l’Oise liste « l’abrogation de la réforme des retraites et l’abrogation de la réforme de l’assurance-chômage » ; « l’augmentation du smic à hauteur de 1 600 euros, [soit] une augmentation de 14 % », et une « une augmentation du point d’indice de 10 % » pour les fonctionnaires. « Nous augmenterons les aides pour le logement de 10 % », annonce également M. Ouizille.

Sur le sujet des retraites, « nous entendons proposer une grande loi avant 2027 sur la retraite à 60 ans », a promis le député insoumis Eric Coquerel. La reforme des retraites instaurée par le gouvernement d’Elisabeth Borne en 2023 serait quant à elle abrogée « à l’été ».

« Le chiffrage de ces mesures, c’est 25 milliards d’euros sur l’année 2024 », poursuit le sénateur. « Nous réinstaurerons immédiatement un ISF [impôt sur la fortune] avec une composante climatique à 15 milliards d’euros », a poursuivi M. Ouizille.

Le 21/06 à 12:19

Le Nouveau Front populaire annonce que le smic pourrait être augmenté de 14 %

Eva Sas, députée écologiste et vice-présidente de la commission des finances sortante, candidate à sa réélection présente le programme du Nouveau Front populaire comme un programme qui rendrait prioritaire le pouvoir d’achat, « mais aussi la hausse des salaires, la hausse du point d’indice bien sûr ». Eva Sas annonce en ce sens que le smic serait augmenté à 1 600 euros net, soit une hausse de 14 %.

En s’adressant aux entreprises qui auraient des difficultés face à cette décision d’augmenter le salaire minimal, Mme Sas annonce que le gouvernement serait aux côtés des TPE et PME : « Nous les aiderons par plusieurs dispositifs, des dispositifs d’avances à 0 %, des dispositifs de reprise de leurs charges financières et des mesures d’accompagnement financier pour celles qui en ont besoin. »

Le 21/06 à 12:11

Ian Brossat attaque le bilan économique du gouvernement d’Emmanuel Macron

En introduction de la conférence au cours de laquelle le Nouveau Front populaire doit présenter le chiffrage de son programme, Ian Brossat (Parti communiste) a attaqué le bilan économique du gouvernement d’Emmanuel Macron, évoquant une « gabegie ».

Le sénateur des Hauts-de-Seine a pointé une « une dégradation sans précédent des finances publiques puisque le déficit est passé de 2,3 % du PIB [produit intérieur brut] en 2018 à 5,5 % du PIB en 2023 ». « Nous sommes la septième puissance économique du monde et nous comptons 9 millions de pauvres avec une consommation au plancher », a-t-il encore déploré.

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