Huguette Bello, lors du premier meeting de La France insoumise pour les élections européennes, à Villepinte, le 16 mars 2024.
Live terminé

Jean-Luc Mélenchon défend la proposition d’Huguette Bello, présidente du conseil régional de La Réunion, pour Matignon, et appelle la gauche à faire « vite »

Devant des militants réunis à Paris, le chef de file de LFI a loué le parcours et l’expérience de l’ancienne députée. Selon lui, la décision repose désormais entre les mains des socialistes, car les « “insoumis”, communistes et Verts » soutiennent cette candidature commune.

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Le 13/07 à 02:53

Ce live est maintenant terminé

Merci de l’avoir suivi ! Vous pourrez retrouver notre nouveau direct sur les tractations pour tenter de former un nouveau gouvernement, à partir de 6 heures ce samedi sur lemonde.fr.

Le 12/07 à 23:44

Rachida Dati appelle « la droite républicaine à soutenir une coalition »

La ministre de la culture, Rachida Dati, a appelé vendredi la droite républicaine, nouveau nom du groupe LR à l’Assemblée, à soutenir une coalition avec le camp présidentiel, dans un entretien au journal Le Parisien.

« J’appelle la droite républicaine à soutenir une coalition », a déclaré Mme Dati, au sujet de son ancienne famille politique. « Nos électeurs ne nous pardonneront pas d’avoir refusé la main tendue par le président de la République alors qu’il s’agit d’éviter le chaos du pays », a-t-elle ajouté.

Les tractations font rage depuis cinq jours pour parvenir à former un gouvernement à l’issue des législatives, où la gauche est arrivée en tête mais sans majorité absolue.

Le nouveau président du groupe LR à l’Assemblée, Laurent Wauquiez, a rejeté d’emblée le principe « d’une coalition gouvernementale » mais laissé la porte ouverte à un « pacte législatif ». Celui-ci s’articulera autour de « propositions de loi qui seront mises sur la table de l’Assemblée nationale pour répondre aux problèmes du pays sans attendre » et dont la priorité sera « la revalorisation de la France qui travaille », a détaillé M. Wauquiez.

« A ce jour, les discussions ne sont pas figées », a estimé de son côté Rachida Dati auprès du Parisien. « Ce pacte législatif peut amener à une participation ou non au gouvernement. Mais l’essentiel est d’être en soutien à ce gouvernement de coalition », a-t-elle poursuivi. « Nombreuses sont aujourd’hui les personnalités de la droite républicaine à vouloir s’engager dans la recherche d’une coalition pour l’intérêt de la France », selon Mme Dati.

Le 12/07 à 21:59 Urgent

Jean-Luc Mélenchon défend la proposition d’Huguette Bello, qui « coche de nombreuses cases », pour Matignon, et appelle la gauche à faire « vite »

« Il n’existe aucun pays au monde où après une élection le président dit qu’il ne s’est rien passé (…). C’est un coup de force », a déclaré Jean-Luc Mélenchon, chef de file des « insoumis », vendredi soir lors d’une conférence qu’il tenait à Paris, dans le 10arrondissement.

Critiquant le fait qu’Emmanuel Macron n’ait pas appelé la gauche à former un gouvernement, il a poursuivi en affirmant que « le suffrage universel doit être respecté ». Le leader de LFI a assuré que la coalition de gauche était prête à assumer le pouvoir, et même « toutes les conséquences » face au risque de censure à l’Asssemblée. « Il existe des majorités que nous avons déjà observées » dans l’Hémicycle, a ajouté M. Mélenchon. Selon l’ancien député, le NFP est « prêt à discuter avec les autres » à l’Assemblée « sur les sujets sur lesquels l’on peut s’entendre », comme l’introduction de la proportionnelle, le sujet des prix planchers ou celui des plafonds des frais bancaires.

Jean-Luc Mélenchon a ensuite abordé la question des tractations en cours à gauche pour désigner un candidat commun à Matignon, alors que le nom d’Huguette Bello, présidente du conseil régional de La Réunion, a été défendu publiquement par le PCF ce jeudi.

Il est d’abord revenu sur les discussions qui se sont enrayées ces derniers jours, en ironisant : « On a eu l’impression à certains moments qu’on était passé de “pas de Mélenchon [pour Matignon] à pas d’“insoumis”, puis de pas d’“insoumis” à un socialiste, puis d’un socialiste à Olivier Faure », alors que son propre nom, poussé par son camp, suscite réprobation et rejet à gauche. « Bon, ça fait partie d’une négociation », a-t-il poursuivi, critiquant tout de même vertement la participation aux discussions du maire de Marseille, Benoît Payan, pour le PS.

Jean-Luc Mélenchon a ensuite évoqué l’hypothèse d’une nomination d’Huguette Bello, faisant applaudir l’élue réunionnaise par la salle : « Huguette coche de nombreuses cases (…). Huguette est une femme d’un territoire d’outre-mer dans l’océan Indien, c’est une personne dont personne ne soupçonnera la nature de vie et la sincérité des engagements (…), elle serait la personne qui serait écoutée avec respect (…). Huguette a une vie entière qui est la démonstration de sa capacité à ne se laisser impressionner par personne. »

Rappelant le soutien qu’elle a apporté aux « insoumis » ces dernières années, M. Mélenchon a poursuivi en affirmant : « Huguette est une femme, et nous sommes à l’ère des femmes ; Huguette est une femme racisée, et la nouvelle France est racisée (…), la présidente d’une communauté qu’elle a prise à la droite par les urnes et autour de qui toute la gauche locale se retrouve. »

Selon lui, elle peut donc « incarner cette unité » de la gauche et du pays. M. Mélenchon a précisé que « trois formations [du NFP] au moins se sont mises d’accord sur le sujet » à cette heure, « les “insoumis”, les communistes, les Verts », soulignant que la décision était désormais entre les mains des socialistes – réunis en ce moment même pour en discuter. Il a ainsi appelé le NFP à avancer « le plus vite possible », avant « le 18 juillet », le nom d’une ou d’un candidat commun.

Le 12/07 à 21:00 À retenir
  • Interrogé sur BFM-TV, Fabien Roussel a confirmé avoir proposé le nom d’Huguette Bello pour devenir première ministre, estimant qu’elle a « l’étoffe pour Matignon », tout en admettant que rien n’était encore « acté ». L’écologiste Sandrine Rousseau a estimé que la présidente du conseil régional de La Réunion avait une « personnalité intéressante », la socialiste Valérie Rabaut déclarant, elle, que Mme Bello « devrait pouvoir mettre tout le monde d’accord ».
  • Pour Gérald Darmanin, l’élection de Gabriel Attal à la tête du groupe des députés Renaissance ne réglera pas le « problème majeur » de « la ligne politique » du parti. L’élection doit avoir lieu demain et le premier ministre est le seul candidat en lice.
  • Clémentine Autain, Raquel Garrido, Alexis Corbière, Hendrik Davi et Danielle Simonnet lancent le mouvement L’Après. Réunis lors d’une conférence de presse, les quatre élus et Raquel Garrido, qui ont rompu avec La France insoumise, ont lancé ce jeudi matin le mouvement L’Après (Association pour une république écologique et sociale), qu’ils définissent comme un « outil politique au service du Nouveau Front populaire ».
  • Trois mineurs ont été mis en examen, jeudi, pour l’agression de la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, et de son équipe à Meudon (Hauts-de-Seine), a déclaré le parquet de Nanterre à l’Agence France-Presse, vendredi.
  • Jean-Philippe Tanguy confirme la volonté du RN de censurer un gouvernement composé de ministres « insoumis » et des Ecologistes. Jeudi soir, le secrétaire général du groupe Rassemblement national, Renaud Labaye, à l’Assemblée avait déclaré que son parti « ne censurera[it] pas » un potentiel gouvernement de gauche si celui-ci proposait « des mesures consensuelles », avant que Marine Le Pen n’annonce, au contraire, que « le groupe RN censurera[it] tout gouvernement où des LFI et des Ecologistes auraient des responsabilités ministérielles ».
Le 12/07 à 20:29

Sandrine Rousseau s’engage à « soutenir n’importe quel nom qui sortira »

Sandrine Rousseau, députée Les Ecologistes-Nouveau Front populaire de Paris, était invitée sur Franceinfo, vendredi 12 juillet. Questionnée par un internaute sur la possibilité de proposer Huguette Bello à Emmanuel Macron comme candidate pour le poste de premier ministre, Mme Rousseau affirme trouver « ce type de personnalité intéressante » mais reste prudente : « C’est un nom qui a été proposé, si ça se trouve ce soir, un deuxième sera proposé. » Elle s’est aussi engagée « à soutenir n’importe quel nom qui sortira ».

Le 12/07 à 20:23 Pour approfondir

Racistes, climatosceptiques, anti-IVG : les sorties en vidéo des nouveaux députés élus sous la bannière RN

Propos haineux ou discriminatoires, accointances avec la mouvance identitaire, négation de la gravité du réchauffement climatique… Une vingtaine de personnalités aux positions radicales élues sous l’étiquette RN font leur entrée à l’Assemblée nationale.

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Le 12/07 à 20:00 Pour approfondir

Dans les collectivités locales, « la culture du consensus permet de faire émerger des coalitions »

Depuis le second tour des législatives, dimanche 7 juillet, une course s’est engagée entre les groupes politiques. Objectif : former la majorité la moins relative possible, capable de soutenir l’action d’un gouvernement. Une partie de la coalition présidentielle et des Républicains (LR) considère aujourd’hui devoir travailler ensemble. Mardi 9 juillet, l’ancien premier ministre Edouard Philippe a défendu l’idée d’« un accord technique » avec la droite qui permettrait « d’avancer et de gérer les affaires du pays pendant au moins un an ».

Pourquoi les élus LR ne feraient-ils pas au niveau national ce qu’ils font au plan local ?, s’est interrogé le maire du Havre, président du mouvement Horizons.

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Publié le 12 juillet 2024 à 05h15 Temps de Lecture 4 min.

Le 12/07 à 19:32

Fabien Roussel : « Les négociations à gauche avancent bien, même un peu plus depuis quelques heures »

Cinq jours après les résultats des élections législatives, les négociations pour présenter un ou une première ministre se poursuivent. Invité sur BFM-TV en début de soirée, Fabien Roussel a estimé que les « négociations avançaient bien », « même un peu plus depuis quelques heures », a-t-il ajouté, alors que le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) a proposé le nom d’Huguette Bello pour devenir première ministre, ajoutant qu’elle a selon lui « l’étoffe pour Matignon ». Il précise avoir eu « son accord ».

Alors que les socialistes plaident toujours pour Olivier Faure, lui estime qu’il est « urgent » de prendre une décision. « Il faut proposer une personnalité qui nous rassemble tous. Si c’est elle, tant mieux, et si c’est quelqu’un d’autre on regardera », estime-t-il. Il avance que les « blocages » viennent majoritairement du Parti socialiste, même si Valérie Rabaut (PS) semble avoir apporté son soutien à cette candidature, sur X.

« Je fais confiance aux membres du PS pour accepter cette candidature ou en proposer une autre », argue-t-il, promettant que la question serait tranchée dans les prochaines heures. « Je demande aux Français encore un peu de patience. Prendre notre temps, c’est le meilleur moyen d’être solide et d’être soudé », tranche-t-il.

Interrogé par le journaliste sur l’abstention de Mme Bello lors du vote sur le mariage pour tous, il rappelle qu’en tant que maire elle a été l’une des premières à célébrer l’union entre deux personnes du même sexe. Lorsque le journaliste lui rappelle que « c’est inscrit dans la loi », il précise qu’elle l’a fait en personne, et qu’elle n’a pas demandé à son adjoint. « C’est en cela qu’elle est républicaine », s’est-il justifié.

Le 12/07 à 18:40
Bonjour, Je ne suis pas sûr de comprendre ce qui se passe autour de la question du premier ministre. Emmanuel Macron doit-il absolument pour le 18 juillet nommer un premier ministre provenant du groupe détenant la majorité relative ou ce n’est pas obligatoire ?
Charles

Bonjour Charles !

Aucun calendrier ne s’impose formellement à Emmanuel Macron pour nommer un nouveau gouvernement. Le chef de l’Etat a fait savoir, le 7 juillet, qu’il préférait « attendre la structuration de la nouvelle Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires (), conformément à la tradition républicaine ».

Le chef de l’Etat ne peut en revanche pas ignorer complètement la nouvelle donne politique issue du scrutin. Un gouvernement mis en minorité à l’Assemblée nationale est en effet exposé au vote d’une motion de censure, qui pourrait être déposée à partir de la première réunion de la future Assemblée nationale, le 18 juillet.

De plus, si théoriquement le président de la République a le pouvoir de nommer qui il veut à Matignon, la logique institutionnelle ne lui permet pas d’outrepasser l’avis de la majorité des députés. Il est donc censé choisir un candidat susceptible d’obtenir le soutien d’une majorité de députés – ou au moins de ne pas susciter le rejet d’une majorité d’entre eux.

Si un camp politique réunit une majorité absolue de députés à l’issue des législatives (soit au moins 289 sur les 577 de l’hémicycle), la donne est simple : la nomination d’un premier ministre issu de ses rangs s’impose en principe – y compris s’il est issu d’un parti opposé au chef de l’Etat, comme ce fut le cas lors des cohabitations sous François Mitterrand et Jacques Chirac. Or, à l’issue de ce scrutin, aucun groupe politique ne peut aujourd’hui se prévaloir d’une telle domination.

Le 12/07 à 18:13

Des syndicats étudiants appellent à un rassemblement dimanche à Paris « pour un gouvernement du NPF »

Les syndicats l’Union étudiante et l’Union syndicale lycéenne appellent à un rassemblement à Paris dimanche dès 19 heures place de la Bastille « pour un gouvernement du Nouveau Front populaire ».

« Emmanuel Macron refuse la réalité » des résultats des élections législatives, qui ont placé le Nouveau Front populaire en tête, estiment les organisations. « Il doit nommer un·e premièr· e ministre du Nouveau Front populaire », ajoutent-elles, appelant « toutes les organisations associatives, syndicales et politiques à rejoindre nos rassemblements partout en France ». Cet appel a été relayé sur X par plusieurs députés, dont l’« insoumis » Louis Boyard.

Le 12/07 à 17:46
Bonjour, qui est le/la plus jeune député.e de cette législature? Le Gayic n'a pas été réélu et c'était lui le plus jeune, me semble-t-il. Merci!
Jeunot

Bonjour Jeunot !

Le benjamin de la nouvelle Assemblée est Flavien Termet, 22 ans, élu Rassemblement national, qui l’a emporté (52,99 %) dans les Ardennes face au candidat sortant de la majorité présidentielle, Lionel Vuibert.

Le 12/07 à 17:26

Le président du conseil départemental de Haute-Savoie porte plainte pour menaces de mort

Le président du conseil départemental de Haute-Savoie, Martial Saddier (LR), a déposé plainte vendredi au commissariat d’Annecy pour des menaces de mort qui auraient été proférées en réaction à son soutien au candidat LR-RN durant l’entre-deux tours.

M. Saddier a porté plainte contre X « en fin de matinée », a déclaré à l’AFP une représentante du conseil départemental. Selon elle, la plainte concerne des commentaires formulés sur Facebook et masqués depuis.

Dans une publication datée du 5 juillet, M. Saddier annonçait : « A titre personnel et je ne parlerai que de ma circonscription, où j’ai eu l’honneur d’être député, je soutiens M. Antoine Valentin », candidat investi par Eric Ciotti qui revendiquait le soutien des partis d’extrême droite RN et Reconquête !, face à la candidate divers droite Christelle Petex.

M. Valentin était arrivé en tête au premier tour dans la 3e circonscription de Haute-Savoie avec 39,68 % des voix, devant Mme Petex (32,37 %) et le candidat du Nouveau Front Populaire, Gérard Vez (24,01 %). Dimanche, Mme Petex a réuni 56,19 % des suffrages exprimés, ce qui lui a permis d’être réélu à l’Assemblée nationale

Le 12/07 à 17:07
Bonjour et merci pour vos lives essentiels, Les députés ultramarins de gauche vont-ils rejoindre le PS, le PC ou plutôt LFI pour siéger à l’Assemblée ? Merci
Lo

Bonjour Lo,

A l’heure de la formation des groupes à l’Assemblée nationale, dans un paysage parlementaire morcelé, les vingt-sept députés ultramarins se retrouvent dans une position-clé. Depuis 2022, ces parlementaires ont siégé en majorité dans l’opposition : trois à La France insoumise (LFI), dix au groupe communiste Gauche démocrate et républicaine (GDR), quatre chez les socialistes, cinq au groupe LIOT, trois chez Renaissance, un au MoDem et un chez Les Républicains (LR).

En milieu de semaine les réunions se sont enchaînées alors que l’échéance pour la constitution des groupes politiques se rapproche (le 18 juillet). A ce propos, je vous invite à lire l’article de notre journaliste Nathalie Guibert.

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A l’Assemblée nationale, les députés ultramarins plus courtisés que jamais

Publié le 11 juillet 2024 à 16h00 Temps de Lecture 3 min.

Le 12/07 à 16:45 Pour approfondir

PODCAST | Comment le Rassemblement national a raté la dernière marche du pouvoir

Le parti d’extrême droite, donné grand gagnant des législatives anticipées, a échoué à obtenir une majorité à l’Assemblée nationale, qu’elle soit absolue ou relative. Dans ce podcast, Clément Guillou, journaliste politique au Monde, nous explique comment le Rassemblement national a participé à sa propre défaite électorale.

Le 12/07 à 16:28

Pour Fabien Roussel, Huguette Bello « aurait cette capacité à construire des majorités »

Un premier ministre de gauche d’ici à la fin de la semaine ? C’est la promesse faite par les dirigeants du Nouveau Front populaire (NFP), qui continuent de négocier en toute discrétion autour d’un nom qui ferait consensus entre La France insoumise (LFI), Les Ecologistes, le Parti socialiste (PS) et le Parti communiste français (PCF). Selon une information de L’Humanité, le nom d’Huguette Bello a été avancé pour débloquer les discussions du Nouveau Front populaire.

« J’ai effectivement proposé la candidature d’Huguette Bello », a expliqué Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, interrogé sur BFM-TV dans la journée. Il estime qu’elle aurait les compétences pour construire une majorité et « discuter avec le président », tout en admettant que rien n’avait été acté. « J’espère que ça puisse être une solution, pour nous, pour la France et pour la République », a-t-il ajouté, affirmant « soutenir officiellement » cette proposition comme une « solution possible parmi d’autres ».

Huguette Bello est présidente du conseil régional de La Réunion et fondatrice du parti Pour La Réunion. Elle a été députée de 1997 à 2020, notamment dans le groupe Gauche démocrate et républicaine. Elle a aussi siégé avec les députés communistes. En 2022, l’élue réunionnaise avait pour autant donné son parrainage à Jean-Luc Mélenchon dans le cadre de l’élection présidentielle, au détriment de Fabien Roussel. En 2024, elle est symboliquement candidate aux européennes sur la liste de LFI menée par Manon Aubry.

M. Roussel a aussi tenu à rappeler que le nom d’Olivier Faure n’était pas mis de côté et qu’il avait soutenu sa candidature pour Matignon, arguant qu’il a « des compétences et de l’expérience ».

Le 12/07 à 16:15
Bonjour, Qui est le député qui présidera la première séance de cette nouvelle législature (sauf erreur de ma part, ce sera le député le plus âgé) ?
JS

Bonjour JS,

Vous avez raison. Comme le veut la tradition, la première séance à l’Assemblée nationale, qui se tiendra jeudi 18 juillet, sera présidée par le doyen de l’Hémicycle, en l’occurrence José Gonzalez, 81 ans, réélu député (Rassemblement national) dans la 10ᵉ circonscription des Bouches-du-Rhône.

Le 12/07 à 16:00

TRIBUNE | « Refuser la démission du premier ministre traduit un refus, voire un déni du résultat »

Après des élections législatives que son mouvement a perdues, le président de la République devrait respecter l’esprit de la Constitution et n’assumer qu’une mission d’arbitre, estime le juriste Jean-Philippe Derosier dans une tribune au Monde.

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Elections législatives : « Refuser la démission du premier ministre traduit un refus, voire un déni du résultat »

Publié le 12 juillet 2024 à 15h33 Temps de Lecture 4 min.

Le 12/07 à 15:42
Les présidents de groupe sont ils élus avant le 18 juillet et tous en meme temps? Et/ ou en même temps que la présidence de l´assemblée nationale?
S.

Bonjour !

Merci pour votre message. Le 18 juillet, jour d’ouverture de la 17e législature, la formation des groupes parlementaires devra être officialisée par la remise à la présidence d’une déclaration politique. C’est à cette date qu’un scrutin à bulletin secret aura lieu afin de nommer la ou le président de l’Assemblée nationale, qui succédera à Yaël Braun-Pivet.

Pour pouvoir constituer un groupe, il faut au moins quinze députés et certains groupes ont d’ores et déjà élu leur chef. Côté Rassemblement national (RN), c’est la triple candidate à la présidentielle, Marine Le Pen qui a été réélue présidente du groupe. Pour le Parti socialiste, c’est le député des Landes Boris Vallaud qui a été réélu président. Mathilde Panot, parlementaire du Val-de-Marne, a été réélue à la tête des députés « insoumis ».

L’ancien président des Républicains de 2017 à 2019, Laurent Wauquiez, a été élu à la tête du groupe des Républicains (LR) – renommé « La Droite républicaine », pour se démarquer des LR ciottistes – qui ont fait alliance avec le RN. C’est Marc Fesneau, encore ministre de l’agriculture, qui prendra la tête du groupe MoDem. Désormais alliés du RN, Eric Ciotti et ses soutiens sont parvenus à créer un groupe parlementaire baptisé « A droite ». Le député des Alpes-Maritimes dirigera cette formation distincte du RN qui compte 17 élus.

Au sein du groupe Horizons & indépendants, le député de Corse-du-Sud Laurent Marcangeli a été reconduit à la présidence. Le président du groupe Renaissance sera élu samedi, mais seul l’actuel premier ministre, Gabriel Attal, est candidat. On attend encore le président du groupe communiste et du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires.

Le 12/07 à 15:26
Bonjour, Merci pour vos Live indispensables à notre compréhension des enjeux en cours. Je reformule ma question : Peut-on être à la fois président de groupe à l'Assemblée nationale et Premier ministre ? Bonne journée à toute l'équipe
Louloute
Bonjour et merci pour tout votre travail depuis plus d'un mois ! Gabriel Attal peut-il être premier ministre et président de groupe à l'Assemblée (et donc député) ?
Alex

Bonjour et merci à vous !

Vous êtes nombreux à nous poser cette question.

Les textes sont fort clairs au sujet des ministres qui sont élus députés. « Les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire », stipule l’article 23 de la Constitution. Quant au code électoral, il établit, dans son article L0153, que « le député membre du gouvernement ne peut prendre part à aucun scrutin et ne peut percevoir aucune indemnité en tant que parlementaire ».

Ainsi, tant que la démission du gouvernement Attal n’est pas acceptée par Emmanuel Macron, les ministres qui ont été élus aux législatives n’ont pas de poids au sens strict dans l’équilibre des forces de l’Hémicycle. Dans l’hypothèse où ils seraient encore au gouvernement à la date du 18 juillet, ils ne pourraient pas prendre part au vote crucial qui va désigner ce jour-là le ou la présidente de l’Assemblée.

Le 12/07 à 14:58

Agression de Prisca Thevenot : trois nouvelles mises en examen de mineurs

Trois mineurs ont été mis en examen jeudi pour l’agression de la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, et de son équipe à Meudon (Hauts-de-Seine), a déclaré le parquet de Nanterre à l’Agence France-Presse (AFP), vendredi.

Alors que quatre mineurs avaient été interpellés mercredi 10 juillet, trois d’entre eux ont été « mis en examen des chefs de violences aggravées par la réunion et l’usage d’une arme, le troisième étant en outre mis en examen du chef de violence sans incapacité en réunion », ajoute le parquet.

Deux des adolescents, nés en 2007, n’avaient pas de casier judiciaire et ont été placés sous contrôle judiciaire et en unité éducative d’hébergement collectif. Le troisième, né en 2006, avait été « jugé pour usage illicite de produits stupéfiants » et a été placé sous mandat de dépôt, selon la même source.

Mme Thevenot, candidate aux élections législatives dans les Hauts-de-Seine, et sa suppléante, Virginie Lanlo, avaient été victimes mercredi 3 juillet d’une agression lors d’une opération de collage d’affiches.

« Mes clients nient toute implication dans les violences qui leur sont reprochées », affirme à l’AFP Maître Mikaël Benillouche, qui représente deux des mineurs mis en examen jeudi. « Ils étaient juste là au mauvais endroit au mauvais moment », insiste-t-il.

L’agression de Mme Thevenot et de son équipe avait profondément choqué la classe politique, à quelques jours du second tour des législatives, où la porte-parole a par ailleurs été élue.

Le contexte

Live animé par Minh Dréan et Marie Pouzadoux

Image de couverture : Huguette Bello, lors du premier meeting de La France insoumise pour les élections européennes, à Villepinte, le 16 mars 2024. BERTRAND GUAY / AFP

Ont également contribué à ce live : Dorian Jullien, Anna Villechenon, Cécile Bouanchaud, Minh Dréan, Marie Pouzadoux, Julien Lemaignen, Agnès Gautheron, Glenn Cloarec et Charlotte Herzog.

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