Quels aliments privilégier pour une thyroïde au top ?

aliments thyroides
Le contenu de nos assiettes exerce une influence sur l’équilibre thyroïdien. En faisant le plein d’aliments bienfaiteurs, on optimise le fonctionnement de cette petite glande, garante de notre santé.

Pour stabiliser l’activité de la thyroïde, il faut lui apporter tous les nutriments essentiels dont elle a besoin. Fournis en quantité insuffisante, ils constituent en effet un obstacle à la bonne fabrication des hormones thyroïdiennes, indispensables à la régulation de notre métabolisme.

Les algues, un coup de pouce efficace

« La thyroïde ne peut fabriquer d’hormones sans iode. Et notre seule source d’iode est l’alimentation », remarque le Dr Pierre Nys, endocrinologue. L’apport moyen recommandé en iode pour un adulte est de 150 μg par jour, un seuil atteint par peu d’entre nous.

Même si le sel de table est généralement enrichi, en consommer régulièrement ne permet pas d’atteindre cet objectif. Et mieux vaut ne pas forcer sur la salière afin d’éviter l’hypertension.

On trouve de l’iode dans les poissons et les fruits de mer, mais les algues en recèlent davantage : environ 4500 μg/100 g, soit 20 fois plus que le saumon ! Saupoudrez donc vos crudités et vos légumes de kombu, de wakamé ou de nori. « Il n’y a pas de risque d’excès, sauf si vous souffrez d’une hyperthyroïdie sévère », précise le Dr Nys.

Le jaune d’œuf, un allié hors pair

Le sélénium est un antioxydant majeur sans lequel la thyroïde ne peut pas fonctionner à plein régime. Plusieurs études ont en effet prouvé qu’un déficit en sélénium tarit rapidement sa production d’hormones.

Les céréales complètes et les noix du Brésil en contiennent aussi, mais leur teneur varie en fonction des sols sur lesquels elles ont été cultivées. Mieux vaut donc se fier aux produits d’origine animale dans lesquels le taux de sélénium est à peu près constant, comme la viande, les poissons et les crustacés.

Le jaune d’œuf est toutefois l’une des meilleures sources à privilégier car il délivre également du zinc, utile pour booster les thyroïdes paresseuses.

Les aliments fermentés, une arme précieuse

« 20% de la fonction thyroïdienne dépend d’une quantité suffisante de bactéries saines dans les intestins », estime le Dr Philippe Veroli, auteur de Thyroïde, les solutions naturelles (éd. Thierry Souccar).

Une flore digestive déséquilibrée suscite en effet une inflammation silencieuse qui diminue peu à peu le tonus de la thyroïde. Mieux vaut donc chouchouter son microbiote en se gorgeant de probiotiques naturels. Les aliments fermentés (kéfir, miso, tempeh…) en regorgent. Mettez-les au moins une fois par semaine au menu.

L’huile de coco, un substitut malin du beurre

Toutes « les huiles végétales fournissent des acides gras essentiels qui protègent contre la déprime et l’anxiété générées par les dysfonctionnements thyroïdiens », précise le Dr Pierre Nys.

Mais celle de noix de coco est à privilégier car elle regorge d’acides gras spécifiques – à chaîne moyenne – qui stimulent la glande thyroïde. Vous pouvez l’utiliser en assaisonnement ou pour la cuisson, car elle supporte bien la montée en température.

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