Etre célibataire aujourd’hui, c’est différent du temps de nos parents : ce n’est pas grave ! Pour certains, c’est même un choix ("pour faire le point avec moi-même", "pour faire la fête avec les copains", etc.) mais pas pour d’autres. Et arrivé un âge, les sorties ne manquent pas forcément mais les nouvelles têtes – de surcroît célibataires-, si ! Et c’est en cela qu’Héloïse, créatrice de "Pastas Party" a eu la bonne idée : organiser des dîners 100% célibataires.
La soirée célibataire : trouver l'amour devant un plat de pâtes
Héloïse Dion, journaliste financière, elle-même célibataire à l’époque, a commencé par organiser des « Pastas Party » chez elle : 10 personnes qui ne se connaissaient pas étaient conviées autour d’un plat de pâtes pour faire connaissance. La jeune femme aime l’idée de dîner, de prendre le temps de discuter plutôt que de se raconter 3 blagues dans une boîte de nuit mal éclairée, derrière un pseudo sur le net ou en 7 minutes dans un café. Elle veut prendre le temps.
Et en donner : c’est la nouvelle tendance du "slow dating" par opposition au "speed dating". Face à d’innombrables demandes, elle décide d’organiser ses « Pastas Party » dans un restaurant privatisé, tous les mois, et avec 100 célibataires d’un coup. Rien que ça. J’y vais pour observer... et plus si affinités. Je trouve le concept sympa mais l’étiquette officielle de "célibataire" me met un peu mal à l’aise. Si la plupart des gens viennent seuls, je décide donc de venir avec une copine, qui, me dit Héloïse "ne sera pas à la même table que toi car au dîner il ne faut connaître personne"... Ambiance. Le chèque donné à l’entrée (35€, "pas cher l’âme sœur" disent certains, "le prix d’un an d’abonnement à Meetic" répondent d’autres), elle me présente à mon référent, Bobby.
C’est "l’animateur" de ma table, celui qui, complice d’Héloïse -mais célibataire lui aussi- relance les conversations, comble les blancs, etc. Et là je me dis « chapeau Héloïse pour l’organisation » parce que Bobby essaie de détendre les 8 sourires crispés qu’il a face à lui.
La soirée célibataire : passons à table
Ouf mes voisins sont les deux qui m’inspiraient le plus, mais quand sont passées les questions "tu fais quoi dans la vie", "t’es originaire d’où" et "tu fais du sport", il ne reste plus grand-chose, si ce n’est "elles sont bonnes les pâtes" ! Et c’est là, une seconde fois que je me dis "chapeau Héloïse pour l’organisation" car elle demande aux référents de mettre des petits jeux en place pour pousser le dialogue et aider les gens à créer des liens.
C’est comme ça que, ayant gagné une bouteille de vin suite à un jeu, on m’annonce que le lot est à partager avec l’un des mecs de la table... ah donc il faudra se revoir ? ok j’ai compris...
Dommage parce que c’est toujours à la fin qu’on s’amuse le mieux : je suis en pleine conversation avec l’une des filles sur "être célibataire à Paris quand on a 30 ans", mon voisin s’est fait un pote et parle windsurf et au bout de la table, il y en a deux qui ne se quittent plus des yeux. Mais le dessert se passe dehors, alors allons-y gaiement ; mon prince charmant n’était pas à table, peut-être sera-t-il au buffet.
Mais non, personne ! Trop petit, trop blond, le problème avec ce type de soirées, c’est que l’on fait « son marché » et que l’apparence est le premier facteur de "sélection". Ma copine me rejoint, nous sommes entourées de cinq mecs... sympas. Mais rien de plus. Nous allons donc rentrer chez nous pour cette fois quand j’entends derrière nous une jolie brune murmurant « ah oui, je veux bien que tu me raccompagnes chez moi »... Pour elle ça a marché. C’est Héloïse qui va être contente...
mais manger des pates tous le temps, non!
Mais bon ! faut jouer le jeu, si on va à une soirée célibataires c'est pour rencontrer du monde.
J'ai aussi testé happysingles pour ses sorties diversifiées.