Amoureuse d'un homme marié, le bonheur à "mi-temps"

Par Marie-Claude Treglia
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Aimer un homme attaché ailleurs, c’est toujours aussi douloureux, même si les instants de joie ont l’éclat et l’intensité de l'interdit. Entre espoir, dépendance et rêves brisés : rencontre avec celles qui se disent "heureuses à mi-temps". 

Au début, ça peut paraître ludique. Quoi de plus exaltant que quelques instants volés dans les bras d’un homme qui ne nous veut que du bien. C’est lorsque l’amour s’en mêle que tout se complique, qu’on soit libre soi-même ou également mariée. Plus l’histoire est interdite, plus on se sent du côté de l’amour. Hors cadre, hors norme, hors la loi. Plus on vibre au diapason de l’autre, et plus on souffre de ses empêchements. Pour certaines, c’est le cauchemar d'une vie condamnée au secret, au sacrifice. Pour d’autres, finalement, une façon de ne pas s’encombrer du quotidien, de n’avoir que le «  bon  côté » de l’amour.

Des femmes qui aiment - ou ont aimé - un homme qui ne sera jamais totalement le leur, se sont confiées à nous. Entre espoir, dépendance et rêves brisés : rencontre avec celles qui se disent "heureuses à mi-temps". 

Une relation qui fonctionne sur l’espoir

"Bernard, je l’ai rencontré il y a sept ans. J’avais 29 ans, lui 43, c’était mon médecin", débute Evelyne*. "La première fois qu’on a déjeuné ensemble, il m’a dit qu’il était marié et que son couple battait de l’aile. Naïvement, j’ai traduit qu’avec sa femme c’était fini", explique-t-elle. Puis après avoir hésité à le revoir, Evelyne retombe dans ses bras, et tente de se rassurer en se disant "Ce sera juste un moment". Sauf que le moment a duré. Longtemps. "C'était parti pour une relation intense, la première de ma vie, mais que je ne souhaiterais pas à ma pire ennemie". 

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Dans les premiers mois, Evelyne se sent exaltée. "C’est super, la transgression, follement excitant". Cette excitation a duré six mois. Voyage à New-York, mots d'amour : la jeune femme vit un rêve éveillé. Mais au retour du voyage dans la grosse pomme, Bernard lui annonce qu'il repart à Bombay. Avec sa femme. "Et là, tu réalises. Tu essaies de rompre mais c’est déjà trop tard. Tu l’aimes. Et c’est fichu", déplore-t-elle en énumérant toutes ces choses qu'elle ne pourra jamais faire. "Je me dis alors que je ne connaîtrai pas ses enfants, que je ne le présenterai à personne. Le jour où son père meurt, je ne serai pas à l’enterrement ", explique-t-elle. Et le soir où elle est malade, elle ne peut pas l'appeler. Les dimanches en famille, c'est sans lui. Anniversaire, mariage de cousines ou d'amis... Evelyne n'est jamais accompagnée. "Je pense que ce genre de relation fonctionne sur l’espoir. L’espoir que l’amour est plus fort que tous les empêchements. Je crois que je n’ai jamais pensé en fait, qu’il ne quitterait pas sa femme. Pendant nos deux premières années, j’ai cru que j’allais l’aider à sortir de tout ce qui le paralysait", raconte-t-elle.

À chaque fois que je le quitte, je crois mourir

Son amant ne cessait de lui dire qu'elle lui "sauvait la vie". Mais Evelyne n'est pas dupe et comprend vite que son organisation de vie faisait en sorte que "rien ne bouge" même s'il disait souvent qu'elle était la femme qu'il aimait, à qui il pensait souvent. "Je crois que c’était vrai : pour lui je représentais la femme impossible, celle avec qui il n'était pas". Mais Evelyne désirait une vie dans laquelle il était possible de se voir, de passer une soirée, une nuit ensemble, de faire un enfant… Alors elle oscille entre ivresse, colère, espoir et désespoir. Il y a des avancées, des reculs. Plein de moments où elle est au bord de la rupture. Mais à chaque fois qu'elle le quitte, elle croit mourir. "Je n’arrivais plus à marcher, à sortir de mon lit … Je savais qu’il m’aimait et, d’une certaine manière, notre amour s'était approfondi avec le temps", explique-t-elle.  

Mais elle sait aussi que le véritable empêchement ce n’est ni sa femme, ni ses enfants. Le vrai empêchement est en lui. C’est la limite de l’autre, tout couple peut être confronté à ça. "Dans notre cas ça veut dire que jamais je n’aurai ce que j’attends aujourd’hui de l’amour. Ce qui va sûrement nous séparer, c’est la question d’un enfant. C’est lui qui en a parlé le premier, mais juste comme un fantasme, comme lorsqu’il évoque la vie que nous pourrions avoir ensemble, notre appartement… Mais moi, depuis un moment j’en crève. J’ai parfois imaginé lui faire cet enfant dans le dos, mais je ne le ferai pas. Peut-être que ce sera enfin ma porte de sortie  : déconnecter mon désir d’enfant de cet homme", se projette Evelyne. 

Une dépendance amplifiée par l'interdit

De son côté, Nathalie* a résisté plus d'un an avant de tomber dans les bras de Stéphane, le boss de l'agence où elle avait obtenu son premier job. Il avait alors 29 ans, une femme et un bébé de neuf mois. "Ce n’est pas de lui que je me protégeais, mais surtout de moi et de ma tendance  briseuse de couples . Le premier homme de ma vie, c’était mon prof de philo en terminale, vingt-cinq ans de plus que moi, marié, père de trois enfants. J’ai passé un an avec lui, sans souffrir vraiment car je savais qu’il était fou de moi", expose la jeune femme. 

Mais la situation se cristallise : la femme de Stéphane semblait lui pourrir la vie. "J’étais de loin « la préférée ». Et ça compensait largement les difficultés d’intendance", raconte-t-elle. Mais finalement, Nathalie décide de le quitter. "Je sais qu’il a terriblement morflé", admet-elle. Des hommes pas libres, il y en a eu d’autres dans sa vie, notamment un qui, au bout de quelques mois, a quitté sa femme. Mais ça allait trop vite, il n’y avait plus rien à conquérir, alors elle l'a quitté lui-aussi. 

J’étais droguée à sa présence. A sa façon de m’aimer pour ce que j’étais

Depuis Nathalie se sent comme un virus, "une saloperie qui détruit tout". Elle aimerait bien passer à autre chose. "Lorsque j’ai commencé à être troublée par Stéphane, qui lui était tombé amoureux de moi beaucoup plus tôt, j’ai voulu enrayer le mécanisme. Je ne voulais pas tout foutre en l’air, surtout ce premier boulot", se souvient-elle. Plus ils se répétaient qu'il ne se passerait rien entre eux, plus la jeune femme devenait dépendante. "Pas un jour sans mail ou SMS. De temps en temps il me prenait dans ses bras, et ça me suffisait. J’étais droguée à sa présence. A sa façon de m’aimer pour ce que j’étais. Quand j’ai senti que j’allais craquer, j’ai essayé de fuir, de quitter l’agence", explique-t-elle. 

Mais ces tentatives n'ont fait que de les rapprocher. Et ils ont fini par passer une nuit ensemble, puis deux… "Je lui ai demandé de faire la liste des choses qu’il avait envie de faire avec moi, et on a commencé à les réaliser, dans l’ordre. Et souvent, c'était juste idyllique", s'enthousiasme Nathalie. La présence de sa femme ? "Bien sûr, ça complique les choses, et j’ai de grands moments de doute quand il n’est pas là. Mais quand il pète les plombs, parle de tout quitter et d’officialiser notre relation, je freine. Moi j’ai envie de n’exister que pour lui, pas pour les autres. Et je sens bien que s’il quitte définitivement sa femme notre couple sera en danger. J’ai besoin qu’il y ait de la complication pour aimer. Ça fait quelques mois que ça dure. Je ne sais pas si c’est vraiment lui que j’aime ou son amour. Ni si je l’aimerais autant si je l’avais tout à moi", avoue-t-elle, consciente de ses failles.

Une histoire qui peut durer des années

Laurence* a aimé Jacques pendant près de vingt-cinq ans. Jusqu’à sa mort. Elle avait 22 ans quand ils se sont rencontrés, un coup de foudre réciproque. "A l’époque, sa femme avait un amant  et je crois que ça n’aurait pas été imaginable", sourit-elle. "Mais quand son histoire s’est terminée, elle a resserré la vis. Elle était très agressive, parlait de se suicider. Elle était un peu folle, je crois. Et sans doute que, d’une certaine façon, il l’aimait. Mais je n’ai jamais été jalouse. Je pense qu’on peut aimer plusieurs personnes à la fois. Cela dit, je le voyais moins, et ça, c’était douloureux", explique-t-elle. 

Je ne l’avais présenté à personne, c’était notre histoire à tous les deux

En fait, ce n’était pas le bonheur à mi-temps, plutôt un dixième de temps. Mais ce bonheur était absolu, magnifique. Elle ne se souvient d'aucune engueulade avec Jacques. Ils vivaient en dehors de toute contrainte sociale. "Je ne l’avais présenté à personne, c’était notre histoire à tous les deux. Un vrai rayon de soleil. Evidemment le reste de ma vie, sans lui, était un peu triste. Mais j’avais et j'ai encore un boulot que j’adore, des amis et une famille adorables. Pas l’amour complet, c’est vrai, je le mesure aujourd’hui que je viens de me marier", explique-t-elle. 

Mais c’était mieux que rien : voilà ce qu'elle me disait. Quelque temps avant sa mort, après une phase où il vivait seul, il était retourné chez sa femme, et Laurence avait pris de la distance. "Je me souviens de lui avoir prédit : « Si tu y retournes, elle te tuera. » Je ne pensais pas que ça arriverait aussi vite. Il est mort d’un infarctus peu de temps après. Le jour de ma fête. Ce jour-là, en rentrant chez moi, j’ai trouvé un paquet à la loge : un pull qu’il m’avait envoyé. Il n’avait pas oublié."

Un amour hors d'atteinte

"J'ai beaucoup de mal à parler de cette histoire. Je n’en parle jamais, à personne, c’est un secret absolu, ça n’appartient qu’à lui et moi", débute Géraldine*. Sans secret, plus d’histoire : tout volerait en éclats . Leurs deux familles se retrouveraient impliquées, malheureuses, déçues, trompées … Donc ils se taisent. Ce n’est pas facile. Parce qu’aimer quelqu’un sans partager avec lui la vie quotidienne, sans pouvoir l’embrasser en public, c’est déjà une frustration terrible, mais ne jamais pouvoir parler de cette personne, exprimer cet amour, c’est une vraie solitude

Une solitude qui a du bon, aussi : on ne peut pas dire que les sentiments soient influencés par le jugement des autres . Cet amour-là est en dehors de toute convention sociale, de toute salissure, il est pur, hors d’atteinte. "J’imagine que si les gens savaient ils ne le percevraient pas comme ça. Ce genre d’histoire, ça choque ou on considère que c’est un amusement, une histoire de cul", pense la trentenaire. Or, pour elle, c’est bien plus que ça. C’est une histoire d’amour.

J’ai essayé de m’éloigner de lui, j’ai constaté qu’il était indispensable à ma vie

"Le problème, c’est qu’on s’est rencontrés trop tard ou, en tout cas, pas au bon moment. Nous sommes engagés par ailleurs, nous ne voulons pas détruire ce que chacun construit, ni faire souffrir qui que ce soit. Mes enfants vivent dans une bulle d’amour, au sein d’une famille apparemment unie, dans une jolie ville de province, avec un papa qu’ils adorent et que je respecte profondément. Et je vais bousiller leur vie ? Avant même qu’ils aient atteint l’âge de comprendre, d’accepter, de me pardonner ? La réponse est non. Bon, évidemment, quand ce seront des grands gaillards de 20 ans, je ne dis pas que je ne me poserai pas la question autrement. Mais là … Donc, oui, quelque part, je me sacrifie pour ne pas les blesser, ni blesser leur père, pour un certain confort - ou un bonheur - familial", explique Géraldine. Avant d'admettre que cette situation lui évite de savoir vraiment si, en face, au cas où je serais « libre » comme on dit, lui aussi me choisirait plutôt que sa famille. J’ai trop peur de la réponse, je préfère ne pas savoir. Là, au moins, c’est équilibré."

Plus les mois passent, plus elle est amoureuse et plus cette position est difficile à tenir. "J’ai essayé de m’éloigner de lui, j’ai constaté qu’il était indispensable à ma vie, j’ai renoué. Même si les moments où nous nous voyons librement sont très rares, c’est dans leur attente que je trouve ma force, mon envie d’avancer". 

Amoureuse d'un homme marié : le bonheur à mi-temps n'existe pas

Psychanalyste et auteure de la pièce « Tu m’aimes comment ? », Sophie Cadalen apporte un éclairage sur ces histoires d'amour pas comme les autres, entre culte du secret et sentiments bafoués.

  • Marie Claire : Quel est le fondement commun à toutes ces histoires d’amour ?

Sophie Cadalen* : La troisième personne de chaque couple. Même si, l’autre femme, on n’y pense pas trop, même si elle n’est pas trop présente, il y a toujours quelque chose qui se joue contre elle, avec elle, par rapport à elle…

  • Une façon de rejouer « papa, maman et moi » ?

Bien sûr que le schéma œdipien est là, en filigrane. Surtout quand l’homme est plus âgé, qu’il a une aura, de par sa fonction, son intelligence … C’est l’homme fort. Mais la femme qui lui est attachée est forte, elle aussi. C’est elle qui l’a, même si elle passe pour la mégère, la méchante… Comme la mère, c’est toujours elle la préférée (de papa). Et quand certaines ne veulent pas, au final, être choisies, on peut interpréter : « OK pour la transgression, je veux bien faire concurrence à la reine mère, mais je ne veux pas papa. Je ne veux pas que le schéma explose. » Dès qu’une aventure de ce genre s’installe dans une relation, elle compose avec la troisième personne. Et on y trouve toujours un certain compte. 

  • De quel genre ?

C’est très enivrant de se dire : « Je l’aurai », même si ça peut finir par occulter la question de l’amour. Vouloir être choisie contre l’autre est une sorte de quête du Graal, une façon de trouver la preuve qu’on vaut la peine. Ou la preuve qu’on ne la vaut pas … Certaines, aussi, comblent leur goût du défi : elles adorent non seulement les hommes mariés mais surtout les « bien mariés ». Il en retourne toujours de la même demande d’enfance : « Où est ma place, là-dedans ? Est-ce qu’on m’aime assez ? » En fait, il y a toujours quelque chose à trouver, une valeur à affirmer. Ce genre d’objectif peut finir par dépasser le sentiment.

  • Et rendre les choses encore plus douloureuses…

Le plus douloureux, et le plus suspect, c’est la notion d’« espoir », autour de laquelle parfois tout s’organise, tout se supporte. Or l’espoir vous tétanise, vous empêche d’être au présent. Mais il y a un intérêt à entretenir l’espoir, à signifier à l’autre : « Ne bouge pas, attends-moi. » Et aussi des bénéfices secondaires à s’installer dans le rôle de celle qui espère. C’est une façon d’éviter de décider de son aujourd’hui, de s’affirmer dans ses choix, et même de prendre le risque de s’engager. L’espoir tient les choses à distance. Il permet de cajoler le fantasme : plus tard on s’aimera au grand jour, un jour on vivra ensemble … C’est assez confortable aussi, en toute inconscience, de rester convaincue que la vie avec soi est beaucoup plus belle que le quotidien affreux avec l’autre. Puisque le passage à l’acte est impossible, on remet à plus tard la grande aventure du couple, la mise à l’épreuve du quotidien. 

  • Le bonheur à mi-temps, vous y croyez ?

Non. La situation nous convient, ou pas. Il est tout à fait possible de vivre bien les choses, à condition d’assumer, de s’avouer que ça nous va comme ça. Il y a beaucoup d’adultères bien vécus, où la « maîtresse » trouve un statut un peu privilégié et ne voit que des agréments : il n’exige rien de moi, me donne le meilleur, me fait des cadeaux, des compliments… Mais on quitte alors la notion d’espérance. On n’attend rien. Même si, finalement, on fait notre vie ensemble (ça arrive), on l’aura vécu au présent. Le mot bonheur, je préfère le découper en « bonne heure » : une bonne heure de prise illumine toute une journée. Encore faut-il en profiter ici et maintenant.

  • Que dire à celles qui se sentent au fond d’une impasse ?

Pour ces femmes complètement tendues vers l’autre, qui sont en perpétuelle attente de l’autre, en perpétuelle réclamation, la première action essentielle, c’est revenir à soi, sur soi. Se demander, par exemple : « Qu’est-ce que je cherche ? Qu’est-ce que j’y trouve ? »… Casser cette tension vers l’autre. Souvent ces femmes parlent très peu d’elles-mêmes. C’est une façon de s’éviter. Le seul conseil à donner c’est d’assumer son histoire, de la faire sienne. Qu’elle ne soit pas une simple dépendance à l’autre, mais un vrai choix, librement consenti. 

 *Tous les prénoms ont été changés 

 Article publié initialement en décembre 2010, édité en février 2019 par Emmanuelle Ringot 

[Dossier] Le couple peut-il résister à l'infidélité ? - 18 articles à consulter

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Les avis des internautes

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De anonyme
J ai rencontré cet homme a 16ans, j étais mal ds ma peau, c etait la première fois qu un homme me regardait j etais sous le charme. Il avait 36ans. Je pense aujourd'hui qu il a abusé de moi. C etait de la manipulation. Moi j etais amoureuse, il en a profité. J ai raté mes études car impossible pour moi de me concentrer, cette histoire etait en permanence en train de ma gâcher la vie. il me rendait dingue, a chaque tentative pour le confronter il retournait la situation et je revenais. C est une histoire basée sur un mensonge, les manipulation d un homme. Car un homme marié n est jamais amoureux de sa maitresse, il joue et manipule ses sentiments. Il embrouille et rend svt la réalité confuse au point de ne plus savoir ce qu il en est. Grace a ma psy aujourdhui je me bat pour le mettre dehors mais qu en est il de cette vie gâchée...
De anonyme
Je suis en relation avec un homme marié je ve le quitter mais a chaque fois je revenu ver lui aider moi comment je fais pour le quitté
De anonyme
bonjour notre chemin a croisé "une briseuse de couple". J'ai essayé pendant un an de lui pardonner de refaire confiance,therapie de couple,plus de mensonges disait il! mais voila le portable qui vibre dans la nuit,pas d'acces a son pc.... bref Elle habitait 2 rue plus loin de notre maison mariée deux enfants ,moi heureuse tres heureuse dans mon couple avec notre enfant de 16 ans.. Je n'ai pas eu le courage de continuer. J'ai demandé le divorce. Je suis partie un jour de Aout et elle s'est installée chez nous 1 semaine après. Je l'aime encore apres 4 ans de separation . Ils vivent heureux (enfin je crois) Voici mon histoire . J'avance seule .. Laisser les hommes ou femmes mariés savoir dire "non" fermer cette porte . Je ne crois plus a l'amour,ni a la fidélité.
De anonyme
Aimer un homme marié est un leurre...à vous Mesdames qui vous dites amoureuse et qui cherchez une excuse au fait qu'ils ne puissent pas quitter leurs femmes, vous vous faites du mal à vous-mêmes. Ne passez pas votre temps à l'attendre et vivez pour vous. Pour celles qui condamnent les maîtresses de détruire mariage et famille, c'est beaucoup trop naïf, un homme (ou une femme) qui fait le choix de prendre maîtresse (ou amant) le fait de son propre chef, il (elle) est responsable de ses actes, qu'il (elle) choisisse...c'est confortable et facile de passer de l'une à l'autre en fonction du plaisir choisi... Et soyons honnête, souvent la relation cachée tourne principalement autour du sexe... Par contre, vivre une relation interdite avec une personne mariée peut effectivement être grisante pour ceux qui le font en étant tout à fait conscient qu'une relation cachée ne peut offrir épanouissement et bonheur sur le long terme (il y a forcément 1 des 3 acteurs qui souffrira, très souvent la maîtresse) A celles qui se trouvent emprisonnées dans relations "amoureuse" sans issue", on ne choisit pas qui on aime, mais on peut aussi choisir de ne plus aimer une personne qui n'assume pas une relation cachée et s'aimer soi-même et se respecter
De anonyme
LAISSEZ LES HOMMES MARIES AVEC LEUR FAMILLE ! Ne détruisez pas ce qu'ils ont mis parfois des années à construire. Vous ferez souffrir non seulement les enfants mais aussi tout le reste de la famille. De plus construire son bonheur sur le malheur des autres ne porte pas chance.