Les aliments transformés sont des produits alimentaires ayant subi une modification approfondie, contenant souvent des additifs afin d’améliorer leur saveur et leur texture.

Conçus pour être pratiques, abordables et savoureux, ces produits ont malheureusement des effets néfastes sur la santé, notamment au niveau cardiovasculaire.

Mais, une récente étude américaine vient de dévoiler de nouveaux dommages provoqués par les aliments transformés.

Des problèmes cérébraux associés aux aliments transformés

Publiée le 22 mai 2024 dans la revue Neurology, l’étude réalisée par des chercheurs du Massachusetts General Hospital (Etats-Unis) a suivi plus de 30 000 personnes âgées de 45 ans ou plus pendant onze ans en moyenne.

Les participants ont été divisés en quatre groupes, en fonction de leur consommation d’aliments transformés calculée en pourcentage de leur alimentation quotidienne. Les scientifiques ont pris en compte divers facteurs de risques tels que l’âge, le sexe et l’hypertension artérielle.

Sur le total des participants, plus de 14 000 d’entre eux ont été évalués pour un déclin cognitif, sans antécédent au début de l’étude, tandis que plus de 20 000 ont été évalués pour un risque d’accident vasculaire cérébral, sans antécédent.

Les résultats de l’étude ont montré qu’une augmentation de seulement 10 % de la consommation d’aliments transformés était associée à un risque de 16 % plus élevé de développer des troubles cognitifs, tandis qu’une plus grande consommation était associée à une augmentation de 8 % du risque d’AVC.

Enfin, manger davantage d’aliments non transformés ou peu transformés est associé à une réduction de risque de 12 % de développer des troubles cognitifs, et de 9 % de faire un AVC.

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L’importance d’une alimentation saine

"Nos résultats montrent que le degré de transformation des aliments joue un rôle important dans la santé globale du cerveau, explique dans un communiqué le docteur W. Taylor Kimberly, auteur principal de l’étude. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et pour mieux comprendre quels aliments ou composants de transformation contribuent le plus à ces effets".

Bien que l’étude ne prouve pas de relation causale entre la consommation d’aliments transformés et le déclin cognitif ou le risque d’AVC, elle souligne l’importance potentielle d’une alimentation saine et équilibrée pour maintenir la santé du cerveau à mesure du vieillissement.