Longtemps tabous et réservés à des moments intimes en solitaire, les sextoys se démocratisent… Au point qu’il n’y a plus besoin de les cacher sous une pile de vêtements ou tout au fond d’un placard ? Peut-être bien. 

Une étude Ifop pour Passage du Désir*, réalisée auprès d’un panel de 2012 personnes, propriétaires d’un ou plusieurs jouets sexuels, vient illustrer cette mutation des mœurs en dévoilant les endroits où les Français rangent généralement leurs sextoys. 

Dressing, salle de bain, table de nuit : les meilleures cachettes à sextoys 

Sans surprise, la table de chevet reste l’endroit privilégié pour ranger son jouet intime : à portée de main, mais à l’abri des regards tout de même. 31% des personnes interrogées optent pour cette “cachette”, tandis que 25% préfèrent le glisser dans leur dressing, certaines que personne ne tombera dessus par hasard. 

La suite des endroits évoqués est moins commune : certains glissent leur jouet directement sous leur oreiller (5%), d’autres préfèrent le ranger dans la salle de bain (6%) ou dans leur… cuisine (1%). Autre chiffre étonnant qui ressort de cette étude ? 25% des personnes interrogées ont déclaré ne plus savoir où leur sextoy était rangé. 

Ceci explique peut-être l’autre information dévoilée par l’étude : plus d’un quart des personnes interrogées sont déjà tombés sur le sextoy d’un de leur proche (ami, partenaire, frère, sœur ou même de leur parents). 

Quand les sextoys s’exposent 

Cette étude complète les observations faites ces derniers mois, qui soulignent la démocratisation des jouets intimes accélérée par les périodes de confinement et de distanciation sociale. 

Vidéo du jour

Une mutation qui est aussi due au nouveau visage des “jouets pour adultes” qui se veulent désormais design, respectueux des corps pour toujours plus de plaisir, seul(e) ou à deux (ou à trois…). 

Silicone doux, couleurs pop, formes amusantes : le sextoy connaît une véritable révolution, au point que de nouvelles marques invitent leurs utilisateur.rice.s à s’en servir de lampe de chevet (Obii de Biird ou encore Ukidama de Iroha) ou d’objets décoratifs, qu’on a - de fait - plus besoin de cacher. 

*Étude Ifop pour Le Passage du Désir réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 27 au 30 novembre 2020 auprès d’un échantillon de 2 012 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine.