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Il y a plus d’un siècle, quand l’Argentine était aussi riche que la Suisse

La Banque centrale d’Argentine le 20 novembre 2023.
La Banque centrale d’Argentine le 20 novembre 2023. AGUSTIN MARCARIAN / REUTERS

RÉCIT - Le tonitruant Javier Milei, élu président dimanche, souhaite restaurer une «puissance mondiale». Un discours qui plonge ses racines dans un âge d’or depuis longtemps révolu.

Avec ses airs de vieux rocker, ses saillies violentes contre l’État, le pape ou l’écologie, Javier Milei, le «Trump de la pampa», peut déconcerter, inquiéter autant que prêter à sourire. Au point de faire oublier que le nouveau président argentin, élu dimanche, économiste libertarien, lecteur d’Ayn Rand et de Murray Rothbard, déploie une vision idéologique structurée - mais non moins radicale - de son combat politique, bien plus que son cousin d’Amérique du Nord, peu versé dans les débats intellectuels. «L’idéologie de Javier Milei est profondément utopique», rappelait récemment la revue Le Grand continent. Elle est influencée par ses lectures théoriques radicales, bien sûr, mais aussi par un âge d’or argentin, qui aura duré à peine plus d’un demi-siècle, du milieu du 19e siècle jusqu’à la Première Guerre mondiale.

Cette période révolue se devine en filigrane de ses déclarations souvent outrancières. Comme lorsque, dimanche, quelques heures après l’annonce de sa victoire, le nouveau président…

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77 commentaires
  • harrypotter14384

    le

    La population n'a-t-elle pas augmenté entre temps (de 7M à 40M) ?
    D'où le PIB par habitant assez moyen.
    Les maladies sont-elles encore présentes ?

  • Segolene69

    le

    Des années de gauchisme et voilà le résultat !

  • JLj27

    le

    La gauche a dû passer par là !!!
    Les pauvres …

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