Les forces de l’ordre ont réalisé une perquisition dans la propriété d’Alain Delon, à Douchy (Loiret). Une dizaines d’armes de tir et de collection ont été confisquées à l’acteur, qui disposait d’autorisations pour les posséder, révèle Le Parisien le 26 février. L'AFP précise qu'il s'agit de 72 armes à feu et plus de 3 000 munitions qui ont été saisies.

Cette intervention s’inscrit dans le cadre de vives tensions dans le clan Delon, notamment du côté des enfants de l'acteur. Face à la santé fragile de ce dernier, la justice a souhaité prévenir tout risque d’un accident ou d’une toute autre situation grave.

Un stand de tir au sein de la propriété familiale

Alors qu’il existe un stand de tir au sein de la propriété familiale, certains membres de la famille gardent une arme à portée de main. Dans un entretien au ELLE, Anouchka a expliqué qu’elle se rendait toujours à Douchy "avec son garde du corps" en raison de la passion de son père pour les pistolets. Elle précisait d’ailleurs que ses frères "se baladent armés dans la maison", comme s’ils étaient "au Far West".

En réponse, Anthony Delon avait révélé l’intérêt d’Anouchka Delon pour les armes à feu et ses entrainements réguliers au tir. "Tu as passé l’été à tirer au Glock avec ton chouchou, ex-GIGN et chef de la sécurité de Douchy, pour enfin ramener le pistolet chez toi à Genève en souvenir de papa. Pour quelqu’un qui a horreur des armes, tu semblais bien vaillante et douée selon lui. En ce qui me concerne, il y a longtemps que je ne me promène plus armé", a-t-il lâché sur les réseaux sociaux.

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La santé de l’acteur au cœur des inquiétudes

Ces tensions familiales poussent à la vigilance, alors qu’Alain Delon voit sa santé particulièrement fragilisée ces derniers mois. Hiromi Rollin, qui se présente comme sa compagne mais que les enfants de l'acteur présentent comme sa "dame de compagnie", a manifesté ses craintes. "Ma cliente est très inquiète de savoir qu’Alain Delon est gardé sans traitement médical avec des armes à proximité", a déclaré son avocat, Yassine Bouzrou.

En janvier dernier, Le Parisien avait révélé le témoignage d’un médecin généraliste qui avait pris en charge l’acteur. Le praticien avait remarqué un moral "faible" et évoquait "un état d’épuisement physique et psychique avec un risque suicidaire majeur". L’acteur aurait déclaré "vouloir mourir et que la vie est finie".

La justice est également intervenue car elle n’a pas oublié un accident survenu dans l’appartement d’Alain Delon, à Genève. En 2011, un coup de feu avait gravement blessé une jeune femme espagnole lors d’une soirée organisée par Alain-Fabien Delon. Le tir se serait produit dans le cadre d’un jeu ou d’une bagarre qui aurait mal tourné.