La situation évolue pour le prince Harry et Meghan Markle, depuis leur décision inédite d'abandonner leur rôle de premier plan au sein de la famille royale britannique, le mercredi 8 janvier. 

Alors que le couple royal a annoncé vouloir partager son temps entre le Royaume-Uni et l'Amérique du Nord et s'est depuis envolé pour le Canada, ces circonstances auraient amené la duchesse de Sussex à renoncer à la nationalité britannique, selon une source gouvernementale citée par le tabloïd britannique The Sun, le 26 janvier.

Un processus de 5 ans

De nationalité américaine, Meghan Markle avait débuté les démarches afin de devenir une citoyenne anglaise en mai 2018, après son mariage avec le prince Harry. Un processus très long, qui se déroule sur 5 ans et dépend de règles strictes.

Afin d'obtenir la nationalité britannique, la duchesse de Sussex ne doit pas quitter le Royaume-Uni pendant plus de 270 jours au cours des trois années précédant l'obtention de sa citoyenneté. Ainsi, elle ne devrait pas avoir le droit de quitter le pays plus de 90 jours par an, entre 2020 et 2023, rapporte le quotidien anglais Express.

Selon Michael Maziano, avocat en droit de l’immigration chez Westkin Associates, le couple royal "doit avoir l'intention de continuer à vivre ensemble de façon permanente au Royaume-Uni" afin que Meghan Markle obtienne la citoyenneté anglaise, explique-t-il à The Sun.

Une conséquence du "Megxit" ?

Des délais qui semblent difficiles à respecter alors que le couple prévoit de passer une grande partie de son temps en Amérique du Nord, avec leur fils Archie. Un retrait et une vie plus éloignée de Buckingham qui a reçu le plein soutien de la reine Elizabeth II.

Vidéo du jour

De son côté, ce n'est pas la première fois que Meghan Markle doit faire face aux strictes règles de la famille royale. Avant son mariage avec le prince Harry, elle avait été baptisée selon le rite anglican au sein de la chapelle royale du Palais Saint-James à Londres.