Comment prouver que l’on est victime de harcèlement psychologique ? Comment convaincre les tribunaux qu’une femme est soumise quotidiennement à une pression mentale de la part de son mari ? Et que faire face à un inconnu qui ne cesse d’envoyer des lettres et de passer des coups de fil anonymes ? Bien que le harcèlementexiste sous de multiples formes, la violence psychologique n’est aujourd’hui que rarement traitée au sein des cours de justice françaises.

Harcèlement psychologiques : la violence au sein du couple

Souvent classées sans suite par manque de preuves concrètes, les affaires de harcèlement psychologique au sein du couple sont pourtant réglementées par la loi. Emprisonnement,  amende ou encore dommages et intérêts… harceler son conjoint est reconnu comme étant un acte illégal et répréhensible. Mais encore faut-il pouvoir prouver la culpabilité du harceleur, généralement trop manipulateur pour laisser des preuves évidentes. De nombreuses femmes restent alors sous l’emprise de leur harceleur, incapables de prouver la situation dans laquelle elles se trouvent.

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Harcèlement psychologique : le stalking

Autre forme de harcèlement psychologique : le stalking. Contrairement à la violence psychologique au sein du couple, aucun véritable recours juridique n’est prévu en cas de stalking. Cette forme de harcèlement qui frappait dans le passé surtout les stars, est aujourd’hui le quotidien de nombreuses femmes, recluses dans la peur et sans aucune marge de manœuvre. Envoi régulier de sms ou de lettres anonymes, coups de fil au milieu de la nuit, petits cadeaux morbides placés dans la boîte aux lettres ou encore menaces prononcées à demi-mot… il existe autant de forme de stalking que de stalker. Ce dernier peut être un collègue de travail, un inconnu croisé dans la rue ou encore un voisin malveillant. Face à ce type de harcèlement psychologique, les victimes ne peuvent que porter des mains courantes, et attendre que leur bourreau se lasse de la situation.