Comment prendre sa vie en main ?

Par Claire Schneider
femme prendre sa vie en main
Grâce à quelques outils simples et utiles, il est possible d’en savoir un peu plus sur nous-même et surtout d’avancer en fonction des objectifs que l’on s’est fixés. Gary Wood, auteur de "Changez de vie !" nous aide à prendre notre vie en main.

"Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre". Ces mots de Steve Jobs devraient résonner en chacun de nous et nous inciter à s’interroger sur les questions les plus essentielles : Sommes-nous heureux ? Vivons nous en accord avec nos valeurs ? Sommes-nous les capitaines de notre propre bateau ?

Grâce à quelques outils simples et utiles, il est possible d’en savoir un peu plus sur nous-même et surtout d’avancer en fonction des objectifs que l’on s’est fixés. Gary Wood, auteur de Changez de vie ! nous aide à prendre notre vie en main.

Admettre la nécessité de changer quelque chose

Le constat : Pour avancer, il faut tout d’abord réaliser que quelque chose doit changer. Parfois, des automatismes se sont tellement installés dans nos tête que les filtres de la perception nous empêchent de jeter un regard neuf sur les choses. Nous retenons ce qui nous intéresse et mettons le reste de côté. Il est alors compliqué de faire bouger les choses lorsque l’on n’a pas toutes les cartes en main. Une fois que l’on a compris le problème auquel on se heurte et que l’on est conscient des obstacles à franchir, il est possible de trouver des solutions.

L’erreur à éviter : Se dire que de toute manière, la vie est telle qu’elle est. Souvent, lorsque nous nous attendons trop à quelque chose, cette chose finit par arriver. On appelle cela l’effet Pygmalion. Par exemple, l’étudiant qui est persuadé qu’il va rater son concours et qui finit par échouer à force de négativité. 

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Le passage à l’action : La véritable question est donc de déterminer ce à quoi nous accordons vraiment de l’importance. Pour cela, il faut s’ouvrir à de nouveaux horizons et stimuler l’imagination. Voici deux petits exercices : 

- Imaginer que tous nos souhaits soient devenus réalité et essayer de visualiser les changements qui se sont opérés suite à cette réalisation. Qu’est-ce qui a changé dans notre vie ? Est-il possible de procéder à ces changements dès maintenant ?
- S’ouvrir à d’autres cultures pour explorer de nouvelles valeurs et ouvrir nos volets de la perception.   

Comment se fixer des objectifs ? 

Le constat : Une fois que nous avons déterminé ce qui est réellement important pour nous, il est temps de définir des objectifs en accord avec nos valeurs et d’adapter son comportement pour parvenir à ses fins.

L’erreur à éviter : se fixer des objectifs inatteignables ou trop flous du type "être plus heureux" ou "être plus en forme".

Le passage à l’acte : Il est essentiel de se fixer des objectifs positifs (manger plus varié est plus positif que manger moins de sucreries), précis (manger 5 fruits et légumes par jour au lieu d’être en forme), mesurables (faire du sport deux fois par semaine), réalistes et déterminés dans le temps. 

Comment atteindre ses buts ?

Le constat : Les objectifs étant fixés, il s’agit désormais de les remplir.

L’erreur à éviter : Se focaliser sur ses faiblesses : on ne peut pas être bon partout et mieux vaut exploiter ses points forts.

Le passage à l’action : Pour atteindre ses buts, il est utile d’utiliser ses points forts. Dès lors, il s’agit de se demander quelles sont nos forces et comment les exploiter encore plus ? Lorsque l’on a identifié les moyens de les mettre en avant, on en choisit un et on agit ! La confiance en soi est également un facteur essentiel pour arriver à remplir ses objectifs. L’idéal est de repérer les circonstances dans lesquelles on arrive plus facilement à être sûre de soi et d’ensuite reproduire ce comportement ou alors d’imiter quelqu’un qui a confiance en lui. Il ne faut pas hésiter à avoir recours à son imagination.

On peut par exemple se visualiser en train de réaliser parfaitement une tâche, ou une intervention en public. Il sera plus facile par la suite d’agir en ayant un exemple précis de ce que l’on souhaite obtenir. La détente est un élément capital pour avoir confiance en soi. Tout comme dans un morceau de musique, les pauses sont aussi importantes que le reste des notes pour une harmonie parfaite. Il faut ainsi savoir s’accorder des moments de répit, rien qu’à soi, qui permettent de faire le point et d’aller de l’avant.

L’importance du langage

Le constat : Le langage est très important. Nous n’en avons pas toujours conscience, mais la manière dont nous nous exprimons joue beaucoup sur nos actes et notre manière d’appréhender la vie. Il suffit de changer quelques petits automatismes pour devenir optimiste et débloquer certains verrous de notre cerveau qui nous empêchent d’avancer.

L’erreur à éviter : Lorsque l’on se parle à soi-même, on a souvent tendance à mettre en avant le côté négatif. Inverser ce processus permet de voir les choses d’un autre côté et donc de les faire bouger. Par exemple, au lieu de se dire"Je ne suis pas timide" pour se rassurer, mieux vaut le remplacer par "J’ai de l’assurance", qui a une connotation plus positive et qui exclut la notion de timidité. 

Le passage à l’action : Au lieu de dire "Je ne sais pas ranger mes affaires", laisser toujours une porte ouverte en rajoutant l’expression "jusqu’à présent". "Je ne savais pas ranger mes affaires jusqu’à présent" enlève l’idée que l’on ne saura jamais y arriver. Il y a désormais une possibilité de changement. Et rien que le fait de savoir que l’on peut réussir à faire quelque chose, ça change tout !

Apprendre à gérer ses problèmes

Le constat : On est souvent les premiers à saboter nos propres projets. Sous prétexte qu’un obstacle se présente à nous, nous baissons les bras ou trouvons des excuses pour ne pas changer. 

L’erreur à éviter : Gérer ses problèmes en fonction de ses émotions. Autrement dit, lorsqu’une émotion désagréable surgit (on doit trier des papiers et franchement, ça nous pèse), la masquer par une émotion agréable (on remet à plus tard et on va prendre un bain à la place). Certes sur le coup, cela apaise. Mais ça n’aide en rien à résoudre ses problèmes.

Le passage à l’action : On apprend à gérer ses problèmes ! Lorsqu’une difficulté se présente à nous, on concentre ses efforts sur le problème lui-même ou sur la solution à y apporter. Par exemple, si l’on doit trier un tas de papiers administratifs, on élabore un planning dans lequel on répartit la tâche en 10 minutes par jour. 

Donner aux autres 

Le constat : On cherche tous à être plus heureux. Les méthodes développées ci-dessus sont de bons moyens d’atteindre le bonheur en apprenant à vivre selon ses valeurs. Mais une fois que l’on est en accord avec soi-même, il reste un autre facteur essentiel : les autres. S’intéresser à ses semblables aide à donner du sens à sa vie. Ce que l’on fait pour les autres nous apporte toujours quelque chose.

L’erreur à éviter : Penser que nous pouvons être heureux tout seul et que nous n’avons pas besoin des autres pour y arriver. Or nous sommes "programmés" pour les interactions sociales, et notre identité est le fruit de nos interactions avec les autres. 

Le passage à l’action : Pendant une semaine, on fait chaque jour quelque chose pour les autres, et pourquoi pas plus particulièrement pour un inconnu. Aider quelqu’un à descendre du bus, écrire à des gens hospitalisés... À la fin de la semaine, on sent forcément un changement, non seulement en nous, mais également de la part des autres. Le proverbe "on récolte ce que l’on sème" prend ici tout son sens.

Pour en savoir plus Changez de vie ! de Gary Wood (Ed. L’express)

[Dossier] Changer de vie : et si on osait tout plaquer ? - 5 articles à consulter

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