Eric Ciotti

Les députés du Rassemblement national ont fait leur rentrée à l'Assemblée nationale ce mercredi matin et ont réélu Marine Le Pen à leur tête. Jordan Bardella, présent pour l'occasion, a demandé aux parlementaires d'être « irréprochables », promettant que son parti effectuerait un « examen de conscience ».

L'ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a fait, mardi, son grand retour à l'Assemblée nationale. Il entend structurer un pôle de droite indépendant au sein de l'hémicycle après avoir exclu de participer à des « majorités contre-nature ».

Pour le président du conseil départemental du Morbihan, l'issue des élections législatives fait peser un « grand danger » sur la France, prise en tenaille entre un bloc RN et la gauche alliée à l'extrême gauche. L'élu appelle à un sursaut de la droite et du centre.

Les électeurs du département ont choisi la continuité en votant en faveur de huit députés macronistes sortants, dont Yaël Braun-Pivet et les ministres Aurore Bergé, Marie Lebec et Jean-Noël Barrot. A gauche, NFP envoie trois candidats à l'Assemblée nationale, dont l'ancien ministre Aurélien Rousseau. Aucun candidat RN ne s'est imposé.

Les sept circonscriptions du Maine-et-Loire reconduisent leurs élus à l'issue du scrutin de dimanche. Six d'entre eux sont issus de la majorité présidentielle.

A l'issue de quatre duels avec le Rassemblement national et d'une quadrangulaire, les députés sortants retrouvent leur fauteuil à l'assemblée.

Dimanche soir, le Nouveau Front populaire a créé la surprise en devenant la première force politique à l'Assemblée nationale. Mais en Saône-et-Loire, c'est plutôt le Rassemblement national qui sort gagnant des élections législatives, en remportant trois sièges sur cinq. Une progression qui fait écho à celle du département voisin de l'Yonne.

L'échec du Rassemblement national de dimanche met un coup d'arrêt net aux ambitions ministérielles du député de Nice qui obtient de justesse un groupe à l'Assemblée au sein d'un bloc d'extrême droite trop faible pour gouverner.

A l'issue du second tour des législatives, aucune majorité claire n'émerge. La France est coupée en trois blocs et aucun nom de Premier ministre ne fait pour le moment consensus.

Avec entre 55 et 65 députés, selon une estimation d'OpinionWay à 22 h 15, Les Républicains et leurs alliés n'enregistrent pas le recul que leur prédisaient les instituts de sondages ces derniers jours.

La participation au second tour des élections législatives s'élevait à 59,71 % à 17 heures, au plus haut depuis 1981. La participation finale au second tour estimée à au moins 67%, contre 66,7% au premier tour.

En ballottage défavorable derrière la candidate RN-LR Brigitte Barèges dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne, la députée sortante mène une campagne d'hyper-proximité pour convaincre les abstentionnistes et ceux rétifs à l'alliance avec LFI. Elle peut compter sur l'appui de la candidate Renaissance battue au premier tour.

Encore président des LR mais rallié au Rassemblement national, il affirme que le parti de Jordan Bardella a désormais une ligne libérale et pro entreprises. Il promet la suppression des droits de succession pour les entreprises familiales, des baisses de charges salariales, l'allègement des impôts de production et la relance de l'industrie nucléaire.

Pour le Nouveau Front populaire, les espoirs de majorité absolue se sont évanouis au soir du premier tour. Depuis, la gauche met tout en oeuvre pour empêcher la survenue d'un gouvernement RN. Tout en caressant toujours l'idée de constituer le principal groupe à l'Assemblée.

Après deux années de relatif dégel entre Paris et Alger, une éventuelle victoire du Rassemblement national aux législatives pourrait raviver les sujets de tension qui empoisonnent la relation bilatérale.

Confrontée à un important barrage républicain et sans réserve de voix supplémentaires, Marine Le Pen dénonce le « parti unique qui va de La France insoumise à LR » pour l'empêcher d'atteindre une majorité absolue. La députée réélue du Pas-de-Calais en appelle à ses électeurs de l'élection présidentielle pour éviter un futur « bourbier » à l'Assemblée nationale.

Après une vague de 220 désistements, il reste onze circonscriptions en situation de triangulaire où l'extrême droite est arrivée en tête au premier tour. Ce sont quasi exclusivement des candidats de la droite et du centre qui n'ont pas souhaité s'effacer devant la gauche.

Après le succès inédit du RN au premier tour, les désistements de candidats pour faire barrage à l'extrême droite rebattent les cartes du deuxième tour, ce 7 juillet. La composition de la future Assemblée nationale et la constitution d'un nouveau gouvernement s'annoncent incertaines.

Ce mardi, la cheffe de file du RN s'est dite prête à envoyer Jordan Bardella à Matignon même en l'absence de majorité absolue pour son parti à l'issue du second tour des législatives. Elle a évoqué des renforts qui pourraient venir d'autres forces politiques.

De quelle nature serait une éventuelle cohabitation ? Electrique pour le RN qui veut montrer d'emblée qu'un échec serait de la responsabilité du président. Emmanuel Macron, qui sent le piège, cherche le bon ton.

La présidence de la République a appelé Marine Le Pen à faire preuve de « sang froid » et de « mesure » après sa mise en garde contre un supposé « coup d'Etat administratif » du camp macroniste via une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation.

A rebours des tendances nationales, les Yvelines devraient renvoyer à l'Assemblée Nationale une majorité de députés macronistes. La gauche est malgré tout en progression et peut espérer l'emporter dans au moins trois circonscriptions.

L'alliance passée avec le RN par le toujours président des Républicains a porté ses fruits au premier tour de l'élection législative.

Après être arrivée en tête au premier tour des élections législatives dimanche soir, l'extrême droite appelle toujours les électeurs à lui donner une majorité absolue pour gouverner. Mais elle n'exclut plus d'exercer le pouvoir en fonction de « la façon dont l'Assemblée nationale s'organise ».

Au premier tour des élections législatives anticipées, le Nouveau Front Populaire est arrivé largement en tête dans le Val-d'Oise avec deux députés déjà réélus. Le maintien de la candidature de 3 députés macronistes sortants dessine des triangulaires incertaines.

La quasi-totalité des candidats LR-RN se sont qualifiés pour le second tour et beaucoup sont en tête. Mais il pourrait leur manquer les réserves de voix nécessaires pour transformer ce bon score en sièges à l'Assemblée dimanche prochain.

Les deux scénarios les plus craints des investisseurs semblent écartés. L'euro s'est très légèrement apprécié et le CAC a rebondi. La prime de risque sur la dette française s'est resserrée.

Divisé par l'alliance d'Eric Ciotti avec le RN, le parti de droite a obtenu 9,6 % des voix au premier tour des législatives, selon les estimations d'OpinionWay, confirmant sa relégation comme mouvement politique de second plan.

Le mois de juin 2024 devrait rester dans l'Histoire comme celui de la dissolution et de son tsunami politique, notamment chez Les Républicains. Pour les JO qui approchent, la performance sera jusque dans les assiettes des chefs au restaurant des athlètes. Retrouvez le Top 5 des épisodes de « La Story », le podcast d'actualité des « Echos ».

A la veille du premier tour, les marchés obligataires affichent une grande fébrilité. L'écart entre les rendements allemand et français à 10 ans atteint 84 points de base, son pic depuis septembre 2012.

Surfant sur sa victoire aux européennes, le parti de Jordan Bardella est en position de force avant le premier tour des élections législatives ce dimanche. Avec des intentions de vote encore en progression, dans le baromètre LegiTrack d'OpinionWay-Vae Solis pour « Les Echos » publié ce vendredi.

Deux jours après celui sur TF1, le débat ce jeudi soir sur France 2 entre les représentants des trois principaux blocs des élections législatives a été tendu. Les interpellations se sont multipliées, rendant souvent le débat inaudible.

Le très contesté président des Républicains Eric Ciotti a interdit à la banque du parti de réaliser la moindre transaction sans son autorisation, empêchant ainsi le versement d'une quelconque aide financière aux candidats sur le terrain.

Pour le premier tour des élections législatives dimanche, les partis se sont organisés en seulement trois semaines. Et les femmes semblent bien être les premières victimes de cette précipitation.

Emmanuelle Mignon, nommée vice-présidente des Républicains par Eric Ciotti, revient sur la grave crise interne au parti pour « Les Echos ». Elle veut croire que la droite, même divisée et minoritaire, se retrouvera en position de force au sein de la nouvelle Assemblée. Elle n'exclut pas de s'entendre avec Emmanuel Macron sur le fondement de dix propositions phares défendues par la droite.

L'annonce de la dissolution de l'Assemblée a tourneboulé le monde patronal. La colère contre Emmanuel Macron a gagné les milieux d'affaires. La dénonciation forte du Rassemblement national (RN) n'est plus de mise, mais les chefs d'entreprise hésitent sur la ligne à suivre. Récit dans les coulisses de ces journées sous tensions.

Candidat à sa succession dans la 1re circonscription du Lot, l'ex-numéro 2 de LR annonce ce mercredi qu'il quitte Les Républicains et relance son micro-parti Du courage. Sa réélection s'annonce très difficile sur ses terres.

Les 63 (dont lui-même) candidats investis par le très contesté président des Républicains rallié à l'extrême droite espèrent constituer un groupe au Palais-Bourbon pour peser politiquement et ne pas devenir des « supplétifs » du RN.

S'il gagne les législatives, Gabriel Attal s'est engagé à rehausser significativement les abattements en vigueur pour les donations et les successions. Une promesse similaire avait été faite en 2022, mais abandonnée faute de marges budgétaires.

Les députés sortants Les Républicains se tiennent à distance des « zizanies parisiennes » et mènent une campagne très locale dans leur circonscription, souvent sans se réclamer de leur parti. Certains d'entre eux n'ont pas de concurrents de la majorité présidentielle face à eux.