Live terminé

Bac de français 2024 : retrouvez les sujets et les corrigés

L’épreuve anticipée de français vient de se terminer. Dans la voie générale, les élèves de première ont planché, au choix, sur un commentaire d’un texte de Claire de Duras ou une dissertation sur le thème de la poésie autour des œuvres d’Arthur Rimbaud, de Francis Ponge ou d’Hélène Dorion. En voie technologique, Wajdi Mouawad, Olympe de Gouges ou La Bruyère sont au menu.

Tout le live

Le 14/06 à 12:53

C’est la fin de ce direct, merci à tous de l’avoir suivi !

Nous espérons que les candidats sont satisfaits de leurs productions de ce matin et que les « mamans stressées » et autres « papas épatés par le niveau » vont pouvoir souffler un peu. Merci à eux pour leurs très nombreuses questions. Nous leur adressons cette citation de Jean-Luc Lagarce, dont la magnifique pièce de théâtre Juste la fin du monde était au programme mais n’est pas tombée cette année.

« Ce que je veux dire, c’est que tout va bien et que tu aurais eu tort,

en effet,

de t’inquiéter. »

Le 14/06 à 12:53 L’essentiel

Bac 2024 : les sujets et des corrigés de l’épreuve anticipée de français



- Les sujets de l’épreuve anticipée de français pour la voie générale

- Les sujets de l’épreuves anticipée de français pour la voie technologique

- Le corrigé du commentaire de texte sur « Edouard » de Claire de Duras

- Le corrigé de la dissertation sur « Mes forêts », d’Hélène Dorion

Le 14/06 à 12:48 Urgent

Le corrigé du commentaire de texte

Loïc Collot, professeur de français, propose un corrigé du commentaire de texte de la filière générale du bac de français. Les élèves devaient relever dans un extrait d’« Edouard », de Claire de Duras, les éléments décrivant un amour impossible.

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Bac de français 2024 : le corrigé du commentaire de texte extrait d’« Edouard », de Claire de Duras

Publié le 14 juin 2024 à 12h42 Temps de Lecture 1 min.

Le 14/06 à 12:05
N'est-ce pas merveilleux en ces temps de brutalité de passer un live en compagnie de beaux textes ? Merci à vous
Heyponge&beaurein

Il y a aussi de la brutalité dans les textes au programme ! D’ailleurs, connaissez-vous l’origine de l’expression « guerre picrocholine » ? Elle vient de Gargantua, texte de Rabelais au programme en voie générale comme technologique. Picrochole dirige le royaume voisin de celui du père de Gargantua. Il déclenche une guerre sanglante pour une sombre histoire de galettes dont on vous épargnera les détails. L’expression signifie : déclencher un conflit pour des raisons futiles ou obscures.

Le 14/06 à 11:47 Vos témoignages
Effectivement à la lecture des sujets de dissertation on prend conscience de la difficulté du métier de professeur de lettres… et que cette mission ne s’improvise pas !!! Rapport au speed dating….
Un papa épaté par le niveau demandé
Le 14/06 à 11:47 Sur le terrain

« J’ai pris le commentaire, c’était pas un sujet super simple »

Au lycée Buffon à Paris, les candidats commencent à sortir des salles d’examen et partagent leurs réactions à l’issue de l’épreuve anticipée de français.
Juste après 11 heures, Nicolas est l’un des trois premiers à franchir la porte : « j’ai pris le commentaire, c’était pas un sujet super simple. Je n’avais pas révisé pour la dissertation donc je n’avais pas vraiment le choix. »

Bruna a choisi le sujet de dissertation sur Rimbaud et n’est pas très sûre du résultat : « j’avais bien révisé la poésie, après soit j’ai fait un hors-sujet, soit j’ai réussi. Je mise entre dix et quinze ».  
Eloi pensait qu’il serait plus stressé mais il relativise à l’issue de l’épreuve : « c’est la première fois que je me lance dans la dissertation, j’étais pas dans cette optique mais ça c’est plutôt bien passé. » Il se sent « très fatigué » à la sortie de l’épreuve et vise au moins douze sur vingt : « je sais que mon père a eu douze donc je mise au-dessus »

Deux copines, Alia et Eliette ont opté pour la dissertation et le thème de la poésie. Tandis que Alia est « dégoûtée » du sujet car ce n’était pas ce sur quoi elle espérait tomber, Eliette ne partage pas ce sentiment.

Il est aux alentours de 11h50 et tous les élèves commencent à sortir. Eden, Eva et Elya ont toutes choisi la dissertation sur la poésie. « Le seul sujet que je ne voulais pas faire est tombé, mais ça restait abordable », confie Éden. Eva avoue qu’elle était très angoisseé avant les épreuves « j’avais envie de mourir. Franchement, je trouve qu’ils dramatisent trop sur le bac de Français. Ce n’est pas si important que ça en comparaison à ce qui nous attend en terminale »

Camille Tavitian
Le 14/06 à 11:45 Vos témoignages
Le sujet en lien avec Arthur Rimbaud est très beau. J'en ai eu des frissons. J'imagine que ce sujet doit résonner chez de nombreux jeunes. Mon fils avait fait le constat que de nombreuses œuvres proposées au cours de sa scolarité étaient bien glauques ( ex: Caligula..). L'éducation ne devrait pas se limiter à l'instruction mais ouvrir à un projet plus pertinent : quels individus forme-t-on dans les lycées ? Cette capacité et cette liberté de penser librement, comme Arthur Rimbaud, est-elle encouragée dans les établissements ? Je suis convaincue que la jeunesse aura besoin de poésie pour vivre dans un monde où les valeurs humaines ne sont plus sollicitées. Alors j'aime à penser ces jeunes en compagnie de Rimbaud en ce moment.
Vaness

Le 14/06 à 11:36
bonjour, je me trompe ou les sujets sont plutôt difficiles cette année ?
carine
Je trouve le commentaire voie générale un peu difficile ...
Samantha
On entend beaucoup que le niveau baisse, je trouve à la lecture de ces sujets que le niveau reste élevé et que les sujets sont ambitieux. Je ne les trouve pas plus facile qu'à mon époque il y a bien longtemps :)
Une maman contente de ne pas être à leur place

Chers lecteurs, une fois n’est pas coutume, nous tombons d’accord pour refuser l’idée - toujours un peu facile - que « le niveau baisse »... Tant mieux !

Le 14/06 à 11:35 Urgent

Le corrigé du sujet de dissertation sur « Mes forêts » d’Hélène Dorion

Le professeur de lettres, Loïc Collot, a planché sur le sujet de dissertation sur le thème de la poésie autour de l’œuvre « Mes forêts » d’Hélène Dorion :

On peut lire dans le recueil d’Hélène Dorion une multiplicité de descriptions de la forêt qui ont toutes pour point commun la vision personnelle de la poétesse, comme l’indique le déterminant « mes ». Cette multiplicité dépasse largement la description d’un simple lieu naturel. La forêt est prise comme une métaphore très large qui permet de récrire des histoires, celle du monde, celle des hommes, celle de son expérience intime. La poétesse va en effet faire le récit d’un cheminement intérieur permis par la forme poétique. C’est cette fusion entre l’intime et la nature qui crée la spécificité de ce recueil. Nous nous demanderons donc comment la poétesse va ouvrir la possibilité d’un récit à travers son appropriation singulière du thème de la forêt.

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Bac de français 2024 : le corrigé de la dissertation sur « Mes forêts », d’Hélène Dorion

Publié le 14 juin 2024 à 11h27 Temps de Lecture 3 min.

Loïc Collot
Le 14/06 à 11:32
Sujet de dissertation sur rimbaud c'est pas de la tarte par contre le commentaire de texte je le trouve bien écrit
Natnat

Ce n’est pas de la tarte, mais est-ce de la limonade (Les cahiers de Douai, Roman) ou du jambon et des tartines de beurre (Les cahiers de Douai, Au Cabaret vert) ? On vous laisse juge.

Le 14/06 à 11:29

Le sujet de commentaire, de Claire de Duras est un plaisir absolu. De quoi faire un beau commentaire. Romantisme, affre des passions… tout y est ! Vous en pensez quoi à la rédac’ ?
Un Lambda

On en pense que l’épreuve de français est une affaire trop sérieuse pour être laissée à l’appréciation des journalistes. Par ailleurs, comme Rimbaud, on « regrette le temps de l’antique jeunesse » où on pouvait, nous aussi, lire et commenter des textes romantiques le vendredi matin.

Le 14/06 à 11:27 Tchat

Le tchat est désormais terminé

Un très grand merci à la professeure de lettres Charlotte Laugraud, pour ses réponses claires et pédagogiques.
Vers midi, l’enseignant Loïc Collot nous proposera son corrigé sur deux sujets.
Dans l’intervalle, on attend vos témoignages et les questions des teams « mamans stressées » ou « mamans impatientes » sans oublier tous les autres.

Le 14/06 à 11:21 Tchat
Mon fils qui est en filière technologique aurait aimé tomber sur la poésie ! c'est loupé ! Par contre je trouve le sujet sur l'IA très intéressant et d'actualité, il n'a pas étudié Gargantua de Rabelais, c'est bien dommage, je me demande si il c'est risqué a prendre celui-ci ou la jouer la sécurité en prenant le texte de Marie-Eve Thérenty ayant beaucoup travaillé sur la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges, j'ai hâte d'avoir son retour ! Bon courage aux élèves et aux parents !
maman impatiente

Bonjour,

Oui, on ne tombe pas toujours sur l’objet d’étude que l’on voudrait, mais parfois c’est mieux, car on peut aussi être déçu de sa note quand on tombe sur l’oeuvre qu’on a davantage travaillée.

Si votre fils a étudié Olympe de Gouges en classe et qu’il choisit le sujet contraction/essai, c’est normalement le sujet sur Olympe de Gouges qu’il prendra. A priori il n’est même pas censé lire les autres sujets A et B, ce serait une perte de temps (d’autant que les textes sont longs). Dans son cas, il n’a véritablement le choix qu’entre deux sujets : le commentaire (texte hors programme) et la contraction/essai en lien avec Olympe de Gouges. Ce serait très audacieux de choisir le sujet sur une oeuvre qu’il n’a pas étudiée en classe ! On le déconseille fortement aux élèves.

Charlotte Laugraud
Le 14/06 à 11:19 Vos témoignages
J'ai pu découvrir avec plaisir Hélène Dorion, entrée au programme cette année, avec ma fille qui l'avait dans ses œuvres à étudier. Il faut lire sa poésie avant de la penser de moindre importance.
Cora

Le 14/06 à 11:17 Vos témoignages
Je trouve vos réponses, madame Laugraud, remarquables de pédagogie. J'espère que ceux qui les posent prendront le temps de les lire.
Virginie

Le 14/06 à 11:15 Tchat
Bonjour, Je trouve le texte de Wajdi Mouawad, Anima, très beau. En revanche, les axes de commentaire proposés me semblent assez déstabilisants pour les élèves des séries technologiques.
Delphine

Oui, très beau texte.

Les axes sont moins déstabilisants qu’il n’y paraît. D’abord, ils sont très simplement formulés, sans aucun terme technique, littéraire ou compliqué : « un monde dangereux » et « un récit surprenant » ne posent en effet pas de problème de compréhension à un élève de série technologique. D’ailleurs, les élèves ont l’aide du paratexte pour percevoir d’emblée la dimension inattendue du texte.

Ces axes permettent aussi aux candidats de s’approprier le texte, car ils sont plus ouverts que fermés : l’élève se demandera ainsi « En quoi ce texte me surprend-il ? ». Il pourra évoquer la narration originale (confiée à un animal), l’énonciation (« je »/ »nous »), la chute finale avec la rencontre avec l’humain (effet d’inversion ici entre l’humain et l’animal), l’atmosphère qui se dégage du texte (les tonalités).

Charlotte Laugraud
Le 14/06 à 11:10 Vos témoignages
Grand merci pour le beau plan sur Rimbaud en trois parties (émancipation familiale, politique et créatrice). J espère que ma fille aura cette inspiration !;) et merci pour ce live, fort intéressant.
Soutien au bac de français

Le 14/06 à 11:08 Tchat
Comment se fait il que la poésie soit tombée 3 fois en 4 ans en dissertation, et que certains élèves ( moins de 10 pour cent selon un enseignant) aient été doublement punis en tombant sur Helene Dorion, poète de moindre importance ?
Héloïse

Vous posez deux questions différentes.

D’abord, pour le choix des sujets. Pour rappel, la poésie n’est pas tombée l’an dernier en dissertation (mais le roman), donc il y a bien un principe d’alternance. De plus, l’année qui précédait, vraisemblablement le sujet initialement prévu n’était pas la poésie (c’était je crois l’argumentation, mais l’information reste à vérifier), mais pour un problème de rupture d’équité, il me semble, c’est le sujet de remplacement qui est tombé : et effectivement en dissertation, c’était l’objet d’étude poésie. Ce sont malheureusement des choses qui arrivent, mais le directoire veille bien à l’alternance entre les objets d’étude. (Pour rappel, la nouvelle mouture du bac n’existe que depuis 2019 et il y a eu une année sans, en raison du Covid. Donc on manque aussi de recul).

Pour la seconde question : aucun élève n’est « puni » en tombant sur tel ou tel auteur. Ce n’est pas du tout l’esprit de la matière, ni de l’épreuve.

L’enseignant a le choix entre trois oeuvres, fixées par un programme national, pour chaque objet d’étude. Il fait le choix qui lui semble le meilleur pour ses élèves, en fonction de sa connaissance des oeuvres proposées, de sa progression annuelle (dans une perspective pédagogique) et enfin de ses goûts - puisque c’est bien connu, on transmet mieux ce que l’on aime ! L’enseignant ensuite amène sa classe à lire et étudier l’oeuvre, à en approfondir la lecture, si possible à l’apprécier.

Enfin, ce n’est pas parce qu’un auteur est moins connu qu’il y a moins de choses à dire sur celui-ci. De même, certaines oeuvres choisies sont moins connues et attendues que d’autres, mais les choix restent pertinents pour leur dimension littéraire. Ainsi « La Rage de l’expression » est moins connue que « Le parti pris des choses » de Ponge, ou encore on peut considérer que les « Cahiers de Douai » sont une oeuvre moins approfondie ou aboutie que « Illuminations » ou « Une saison en enfer » de Rimbaud (d’ailleurs il a même voulu détruire ces Cahiers). Pour autant, il y a pour chacune beaucoup de choses à dire et les élèves l’ont découvert cette année.

D’ailleurs, tout à l’heure, un parent a fait la même remarque sur Francis Ponge, en trouvant ce sujet plus difficile (et l’oeuvre également) que les autres… En fait, tous les sujets sont accessibles et les enseignants veillent à être bienveillants dans la notation et à équilibrer les notes.

Charlotte Laugraud
Le 14/06 à 10:55 Vos témoignages
Bonjour. Pour toutes les personnes se plaignant d'un manque d'étude des certaines oeuvres pour le bac à cause des absences des professeurs : plaignez-vous au rectorat ! Quand un professeur est absent, c'est pour bonne raison (maladie, par exemple, ou formation obligatoire). C'est au rectorat de lui trouver un remplaçant.
Fred

Le 14/06 à 10:49
Je m'interroge sur le fait que la culture personnelle est explicitement indiquée comme une ressource pour la dissertation. La capacité d'acquisition des apprentissages pendant les cours est déjà fortement liée au milieu socio-culturel, que dire alors de la culture personnelle !
marie11

A vrai dire, vous pouvez lire la phrase qui suit le sujet comme une formule toute faite. La note ne repose pas sur la culture personnelle entendue comme héritage familial ; ce serait inéquitable.

On attend plutôt aujourd’hui des candidats qu’ils manifestent une « lecture personnelle » de l’oeuvre ET du sujet : ils doivent montrent qu’ils ont lu l’oeuvre et qu’ils ont fait l’effort d’inscrire leur lecture dans l’analyse d’un sujet donné. On valorise cet effort, ce double mouvement. Avoir une lecture personnelle de l’oeuvre, c’est aussi avoir pris le temps de relire l’oeuvre au programme afin de s’approprier le texte, en sélectionnant telle citation ou tel passage moins original, qui a vraiment plu ou marqué l’élève.

Donc pour résumer : les ouvertures sur d’autres auteurs de la culture générale peuvent être valorisées si (et seulement si) elles apportent quelque chose au traitement du sujet, mais ce n’est pas un critère de réussite ni de notation. Les candidats sont bien notés sur leur production d’une dissertation sur oeuvre, contrairement à l’ancien format de dissertation (avant la réforme 2019 des programmes), qui était une dissertation de littérature générale et demandait davantage de culture générale… L’épreuve a vraiment changé sur ce point.

Charlotte Laugraud

Le contexte

Live animé par Sylvie Lecherbonnier et Violaine Morin

Image de couverture : FREDERICK FLORIN / AFP
  • Quelque 390 129 élèves de 1re générale et 145 294 élèves de 1re technologique passent l’épreuve écrite anticipée de français, vendredi 14 juin. Une première étape pour l’obtention du baccalauréat.
  • Les épreuves orales de français, dont les dates diffèrent selon les académies, se dérouleront du 24 juin au 5 juillet.

Au programme de cette matinée :

  • Les sujets seront connus vers 9 h 15 et analysés par la professeure de lettres Charlotte Laugraud ;
  • A partir de midi, l’enseignant Loïc Collot fera des propositions de correction pour deux sujets, le commentaire de texte et un des sujets de dissertation ;
  • Toute la matinée, nous répondrons à vos questions et recevrons vos témoignages.

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