S'engager pour un monde plus beau : l'émerveillement face au vivant comme puissance du changement

Par Masami Charlotte Lavault
kenzo
Préserver la possibilité de s’émerveiller de ce qui vit en nous et autour de nous : un des grands combats de notre temps.

En 1911, l'écrivaine anglo-américaine Frances Hodgson Burnett, publie Le jardin secret (The Secret Garden), un roman pour la jeunesse qui dépeint l’éveil émotionnel d’une petite fille de la grande bourgeoisie britannique, orpheline, à mesure qu’elle découvre et remet en culture un jardin condamné et abandonné depuis une dizaine d’années. Au fil des jours passés dans ce jardin secret, au grand air, auprès des plantes et des animaux, la petite Mary Lennox prend des forces, son caractère difficile s’adoucit, elle se lie même d’amitié avec deux autres enfants, l’un aristocrate, et l’autre de condition modeste, qui viennent jardiner avec elle. S’engager pour un monde plus beau : l’émerveillement face au vivant la rend vivante elle-même, tout simplement.

Si cette fable, très connue dans le monde anglo-saxon, a plus de 100 ans, elle résonne à notre époque, qui pense de plus en plus la vie sauvage comme la vie bonne, une suite logique à la compréhension grandissante (et angoissante) des enjeux climatiques. Mais bien souvent, cette vie sauvage semble rêvée comme une vie autarcique, des petits gestes individuels et, au fond, un privilège réservé à quelques happy few. Pourtant la parabole du jardin secret, aussi naïve qu’elle puisse sembler, tire une vraie force de l’amitié qu’elle décrit entre ces trois enfants, issus de trois classes sociales différentes, qui se retrouvent, en partageant la beauté de ce jardin, vivants avec le vivant. La vie bonne serait donc celle qui se vit en émerveillement et en harmonie avec les sept règnes, mais aussi en partage avec l’autre, les autres. Loin d’être une chimère élitiste, préserver la beauté du monde est, en ce sens, un engagement pour protéger la beauté du vivant, et notre droit collectif de s’en émerveiller. Il est donc urgent qu’une multitude de lieux-ressource soit créée, à l’instar des Fleurs de Sonchamp, la future ferme-école responsable que soutient KENZO Parfums, comme autant de jardins secrets réinvestis où l’on apprend collectivement à rendre le monde plus beau.

Masami Charlotte Lavault, floricultrice urbaine engagée et ambassadrice FLOWER BY KENZO.

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