Idolâtrée pour avoir interprété l'impératrice Élisabeth d'Autriche surnommée "Sissi" dans trois films d'Ernst Marischka au début des Sixties, Romy Schneider est une figure très appréciée en France, où elle a passé une grande partie de sa vie et été naturalisée.
Face à un succès fulgurant et des histoires d'amour passionnées et passionnelles, sa vie est pourtant teintée de tragédie : son père meurt avant ses 30 ans d'un infarctus. Après s'être prononcée en faveur de l'avortement dans son pays natal, elle est inquiétée par le tribunal d'Hambourg. Dès 1974, elle souffre de dépression et connait une forte addiction aux médicaments, à l'alcool et aux cigarettes : on dit d'elle qu'elle fume trois à quatre paquets par jour.
Succession de drames
Après un divorce avec Harry Meyen au cours duquel elle se bat et perd son argent pour la garde de son fils, elle fait une fausse couche en 1975. Lorsqu'elle se remet les années suivantes d'une éprouvante césarienne après la naissance de sa fille Sarah, elle apprend que son ex-mari s'est suicidé.
En 1981, on lui découvre une tumeur qui nécessite l'ablation de son rein droit. Mais l'événement le plus traumatique pour elle reste la mort de son fils, David, lors d'un accident en 1981, alors qu'il est âgé de quatorze ans.
L'adolescent tentait d'entrer chez ses grands-parents en passant par dessus la clôture en fer forgé. Il a perdu l'équilibre et s'est empalé. À l'époque, sans respect pour le deuil de la famille, des photographes se déguisent en infirmiers et prennent en photo le garçon défunt.
Romy Schneider s'éteindra quelques mois après son fils.
Femme-icône, célébrée des États-Unis à la France en passant par le Royaume-Uni et l'Allemagne, d'où elle est originaire, Romy Schneider est retrouvée morte par son compagnon de l'époque, Laurent Pétin, dans son appartement situé dans le 7e arrondissement de Paris, le 29 mai 1982.