KIM JONES, L’ASCENSION D’UN JEUNE ESPOIR DE LA MODE BRITANNIQUE

Né le 11 Septembre 1973 à Londres, le créateur Kim Jones a fondé sa propre ligne de vêtements pour homme, après avoir obtenu son diplôme à la prestigieuse école Central Saint Martins.

Dès lors, il présente sa toute première collection en septembre 2003 lors de la fashion week londonienne, avant de faire ses débuts à Paris l’année suivante, en juillet 2004.

En parallèle, il collabore avec de nombreuses marques telles que Uniqlo, Topman, Mulberry et Hugo Boss, entre autres, apportant également sa contribution en tant que styliste à de prestigieux magazines à l’instar de Dazed & Confused, T Style (revue mode affiliée au New York Times) ou encore i-D.

Après avoir signé un total de huit collections pour sa ligne personnelle - dont la plus récente a été dévoilée à New York en février 2007 - il accepte le poste de directeur créatif au sein de la prestigieuse marque Alfred Dunhill en 2008.

KIM JONES, L’EXTENSION STREET DU STYLE VUITTON

En 2011, Kim Jones accède au titre honorifique de directeur artistique de la division prêt-à-porter pour homme du géant Louis Vuitton. Cette intronisation du couturier britannique à la place de Paul Helbers, qui avait occupé le poste pendant cinq ans, lui offre alors une reconnaissance internationale.

Aux côtés de Marc Jacobs - monarque créatif de l'ensemble des collections Louis Vuitton de 1997 à 2013 - déjà rentré dans la diplomatie sportswear en concevant une paire de baskets avec le rappeur Kanye West, il renforce l’emprise d’une mode résolument moderne et plus respectueuse des tendances de la rue, en anoblissant notamment survêtements, baskets et autres t-shirts graphiques.

Grand habitué des collaborations, il s'adjoint, à plusieurs reprises, aux frères Jake et Dinos Chapman afin de produire des pièces collector qui s'élèvent infailliblement au top des charts stylistiques. 

Vidéo du jour

En 2016, il atteint son apogée en scellant la première union officielle de la griffe Monogram avec un label influent de streetwear et de skate à l’instar de Supreme.

KIM JONES, UN DÉPART ÉCLATANT

Sa sortie de la maison phare du groupe LVMH marque sans doute la fin d’une ère irrépressiblement tournée vers le style cool de la rue.

De fait, son dernier défilé pour l’illustre malletier, organisé le 18 janvier dernier, sonne incontestablement comme le coup d’éclat de cette dernière fashion week parisienne avec des silhouettes composites mêlant attitude de baroudeur futuriste et manières de dandy décomplexé.

En point d’orgue de l'évènement : son ultime passage sur le catwalk, escorté par les top modèles Kate Moss et Naomi Campbell.

Sans nouvelles concrètes quant à ses projets d’avenir, la sphère mode se lance désormais dans des spéculations stylistiques : certains prédisent une éventuelle reprise chez Burberry, au fait du départ annoncé de Christopher Bailey, d’autres le désignent comme un des successeurs potentiels de Donatella Versace... Affaire à suivre.