Ola Rudnicka

Comment avez-vous été découverte ?

J'avais 14 ans, je marchais dans Varsovie avec mon père. Un homme m'a demandé si j'étais mannequin, puis tendu sa carte. L'idée m'intéressait peu, mais un ami rêvait de devenir modèle. Le plan : utiliser ce contact et aller ensemble à l'agence. Ils n'ont pas été intéressés par lui, malheureusement. Mais ils m'ont convaincue. A 16 ans, je gagnais ma vie grâce au mannequinat tout en allant à l'école. Ma carrière internationale a commencé quand je suis venue à Paris étudier le droit, et qu'Ashley Brokaw (directrice de casting, ndlr) m'a bookée en exclusivité pour Prada.

Quelle est votre signature, la raison qui fait qu'on vous choisit ?

Je me le demande à chaque casting, il y a tant de belles filles. Je pense qu'on apprécie mon honnêteté, ça compte. Je n'essaie pas d'être une autre.
Je suis bosseuse, facile à vivre. Mais physiquement, aucune idée, je ne me suis jamais trouvée jolie.

Avez-vous un sosie célèbre ?
 
On me dit souvent que je ressemble à Michelle Pfeiffer dans Scarface.


Quelle séance photo a tout changé pour vous ?

La campagne Prada, par Steven Meisel, avec Olivier Rizzo au stylisme.
Les portes se sont ouvertes.

Racontez-nous ce shooting en Finlande pour Marie Claire…

C'était ma première fois là-bas. A minuit, au mois de juin en Finlande, il fait encore jour ! La famille de Jesse Laitinen, le photographe, y habite.
Nous les avons rencontrés. J'aime ces moments singuliers qui rendent le projet plus personnel.

Valerija Kelava

Comment avez-vous été découverte ?

Pas par hasard. A 14 ans, en Slovénie, en voyant une pub pour une agence de mannequins dans un magazine, j'ai envoyé des selfies pris au Kodak. Ils m'ont rappelée. Mes parents, très conservateurs, n'étaient pas au courant.
Après le lycée, en vacances à Paris, j'ai envoyé des polaroïds à des agences.
Oui Management m'a répondu, tout est parti de là.

Vidéo du jour

Quelle est votre signature, la raison qui fait qu'on vous choisit ?

Mon énergie. Cela requiert une forme de dévouement de creuser dans l'humeur requise, jusqu'à ce qu'émergent des émotions sincères qui se projettent sur mon visage. Cela donne de la force à mon regard.

Quelle séance photo a tout changé pour vous ?

Quand on travaille avec Steven Meisel pour Vogue Italie, on sait qu'on vit un truc important. Je n'oublierai jamais la série pour Pop Magazine par Mark Borthwick avec Vanessa Reid (styliste, ndlr). Nous avons passé une semaine au Swaziland à nous promener nus avec des ânes, nager dans la rivière, écouté Mark jouer de la guitare sous les étoiles.

Une anecdote sur la prise de vues en Finlande pour Marie Claire ?

Après le boulot nous sommes allés boire des verres en terrasse près de la mer. Sorti de nulle part, un client du bar s'est mis à courir à poil sur le pont et a plongé dans l'eau. Il devait tenter de dessoûler…

Et quand vous n'êtes pas devant un objectif…

Je m'implique de plus en plus dans la photographie argentique. Et avec mon mec, nous lançons notre marque de vêtements de danse : Just a Corpse.





Article paru dans Marie Claire 781, daté de septembre 2017.