On ne le sait que trop bien  : le tourisme agressif est l’une des causes de la fragilisation des écosystèmes de montagne. Certaines stations sont historiquement "sans voiture ", d’autres opèrent une mue à différents égards. Une piste d’avenir réside dans une forme de douceur  : celle qui préside à la restauration d’un habitat traditionnel, avec des matériaux existants, en moyenne montagne ou sur des plateaux, où le loisir principal est la contemplation d’un paysage, la balade en raquettes, la joie de goûter une cuisine au plus près des ressources locales.

Une montagne côté terroir dans ce qu’il a de plus noble et séduisant. Loin des immeubles, des grandes stations impersonnelles, et seule condition possible pour assouvir nos envies d’air pur, de nature à couper le souffle et de calme ouaté. Nos coups de cœur en font la promesse.

Vidéo du jour
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DANS UN HAMEAU FACE AU MONT BLANC : Le Refuge de la Traye, à Méribel

Presse

Authentique refuge de montagne, superbement rénové en 2019 avec des matériaux anciens – pierres, mélèze, lauze –, c’est un petit paradis au luxe discret composé de trois chalets et six chambres et suites.

On est à Méribel mais loin de la foule pour une escapade en autarcie de rêve : chambres cocons, piscine extérieure chauffée, sauna, jacuzzi, bains nordiques, protocoles de soins exigeants signés Verso et Biologique Recherche… mais encore balades en raquettes, descentes en luge, tir biathlon, accrobranche, tyrolienne. Le sport, le réconfort : tout y est, sans oublier une table régalante et une cave à vins et fromages d’anthologie.

Évidemment, un tel luxe a un prix, celui de l’exception !

Le Refuge de la Traye. À partir de 750 € la nuit, en pension complète. 

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Le tipi du Refuge de la Traye

Vincent Leroux/Presse
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DANS LES ALPAGES HAUT-SAVOYARDS : La ferme des Vônezins

GENCE DIGITALE: COURTESY OF LA FERME DES VÔNEZINS

Une bâtisse de Haute-Savoie typique, construite en 1787, entièrement rénovée par Philippe Carteron, enfant du pays et maître des lieux qui en fait un hôtel-restaurant au charme fou. Des suites pour les couples, un "mazot" (cabane savoyarde) en mélèze pour les familles, des cheminées, des fauteuils couverts de fourrure, un fumoir à jambon et une cuisine délicieuse…

Tout est prévu pour se faire du bien. Et prendre des forces avant de débuter, juste au-dessus de la ferme, la randonnée en raquettes qui mène au plateau de Beauregard avec sa vue inoubliable.

La ferme des Vônezins. Entre 300 € et 500 € la nuit pour 4 personnes (avec petit-déjeuner), selon la période.

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DANS UNE PENSION DE FAMILLE À MORZINE : La Bergerie

MARION CO

Depuis 1976, c’est la même histoire, à peu de chose près. La famille qui gère le lieu accueille les hôtes dans un bel esprit de simplicité qui fait se sentir chacun·e chez soi au sein de la vingtaine de chambres de l’hôtel, la plupart équipées de kitchenettes.

Le vrai plus de cette immense pension, outre la piscine extérieure chauffée et la foule d’activités proposées, est le soin apporté à l’accueil des enfants, qui ont leur propre table, délicieuse et bien pensée.

La Bergerie. À partir de 330 € la nuit en chambre pour 4 (2 adultes et 2 enfants). Gratuit pour les enfants jusqu’à 11 ans dans la chambre parentale.

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DANS UNE MAISON TRADITIONNELLE DU CANTAL : Le Buron de la Chambe

COURTESY OF LE BURON DE LA CHAMBE.

Pendant des siècles, sur les hauts pâturages d’Auvergne, hommes et bêtes trouvaient refuge dans ces petites maisons de pierres appelées "burons". On y collectait le lait, qui était transformé sur place en fromage. La plupart ont été abandonnés.

Ce buron, qui fait face à la beauté du massif du puy Mary, peut recevoir jusqu’à dix personnes. Dans cet habitat ancestral et chaleureux, éclairé à la bougie, chauffé au poêle à bois et où la baignoire est l’ancien abreuvoir, on prépare soi-même son repas dans la magnifique cuisine. Et on se repose dans l’une des deux chambres ultra-cosy.

Le Buron de la Chambe. À partir de 1 250 € pour 2 nuits (3e nuit offerte).

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