Pour ressusciter l’âme de sa mère tant aimée, un jeune père, Lobbi, quitte son Islande natale afin de replanter, dans la roseraie d’un monastère perdu, trois boutures de Rosa candida, ces roses à huit pétales et sans épines que sa mère cultivait. Là-bas, dans cet éden oublié, un moine cinéphile répondra à ses questions existentielles, et Lobbi retrouvera sa fille, Flora Sol.  Hymne panthéiste à la vie, ce conte islandais délicat, gourmand est un enchantement. Les libraires ne s’y sont pas trompés en remettant leur prix 2010 à l’écrivaine Audur Ava Olafsdottir, dont on attend avec impatience des nouvelles.