Adulée ou détestée, mère courage ou victime, la figure maternelle traverse la littérature, des héroïnes de l’Antiquité aux mères célébrées par Colette ou Noëlle Châtelet.

Dans la préface de cette petite anthologie, Michèle Gazier souligne à quel point nous entendons plus souvent la voix des rejetons – fils ou filles – évoquant leur génitrice que celles des femmes à propos de leurs sentiments de mères. Les écrivains seraient-ils d’éternels enfants ?