Pin-up hollywoodienne tout droit sortie du film « Mulholland Drive » de David Lynch ou d’une production vintage des années 50, agrémentée juste ce qu’il faut d’accessoires bling bling de rappeurs, Lana del Rey est le nouveau phénomène musical.

Par ses clips – « Video Games », « Blue Jeans » –, conçus comme de véritables courts métrages bien léchés, cette auteure, compositrice et interprète (Elizabeth Grant à l’état civil) ne cesse d’enflammer Internet. Et lorsque la New-Yorkaise donne un concert unique à Paris, le prix des places flambe littéralement.

Pourtant le débat fait rage. Les uns crient à la pure opération commerciale, les autres, sensibles aussi à son physique rappelant celui de Julia Roberts ou de Scarlett Johansson, au vrai talent. Ce sont les seconds qui ont raison : son premier album va définitivement ancrer Lana del Rey dans la catégorie des chanteuses à la voix envoûtante et à la musique bien campée. Orchestration recherchée, romantisme et glamour assumés, tous les ingrédients sont réunis pour nous séduire, malgré l’emballage marketing.

« Born to die », Polydor.