Cuba, 1993. Ambiance après-guerre. Prof de maths, Julia navigue entre trois hommes : Euclides, son ex-amant, Angel, son nouvel amoureux qui a la chance de vivre dans un grand appartement, et Leonardo, écrivain porté sur le rhum.

Fascinés par Antonio Meucci, qui aurait inventé le téléphone à La Havane avant Graham Bell, tous veulent récupérer le document original qui le prouverait. Qui le possède ? Qui ment ? Julia démêle le vrai du faux.

Dans cet « Au nom de la rose » sauce cubaine construit comme une énigme mathématique, Karla Suarez insuffle l’énergie de la survie, l’humour, l’envie de rêver, de faire l’amour, dans la lignée des chefs-d’œuvre nés du manque, du désastre.