Ses six années et demie de captivité dans la jungle, aux mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie, furent un cauchemar. « Le pire était la relation avec les êtres humains », raconte Ingrid Betancourt. La violence et la perversité de certains de ses geôliers, mais aussi l’égoïsme des otages, à de rares exceptions près (sur ce point, l’auteure a l’honnêteté de ne pas s’épargner). Pourtant, au cœur de l’horreur, elle a su préserver dignité et espoir.