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Mon master : avec l’ouverture de la phase complémentaire, les candidats déçus cherchent un point de chute

A partir du 25 juin et pour la première fois, les étudiants pourront postuler dans les formations qui n’ont pas fait le plein. Sans garantie toutefois qu’il s’agisse de masters dans le domaine ou dans la région qu’ils souhaitent.

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Publié le 24 juin 2024 à 12h04, modifié le 25 juin 2024 à 14h12

Temps de Lecture 4 min.

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C’était la nouveauté sur la plate-forme Mon master, attendue et scrutée par les titulaires d’une licence comme par les responsables de formation. Pour la première fois et après le constat en 2023 d’une forte volatilité des candidatures, une phase complémentaire va se tenir du 25 juin au 31 juillet afin de pourvoir les places restées vacantes. Les étudiants devront classer leurs vœux par ordre de préférence pour fluidifier le processus d’admission.

Cette phase sera ouverte à tous ceux qui n’ont pas reçu de proposition d’admission, qui sont sur liste d’attente ou qui n’ont pas encore accepté définitivement une proposition. Les candidats pourront faire jusqu’à dix nouveaux vœux de master en formation initiale et dix en alternance.

Mais pour les jeunes qui n’ont pas été acceptés lors de la phase principale d’admission, l’amertume est grande : les formations offrant encore des places ne correspondront pas forcément à leur souhait. Pour Céleste (les personnes citées par leur prénom ont requis l’anonymat), en licence de psychologie à l’université de Dijon, l’attrait de la phase complémentaire est limité, alors qu’il y a « peu d’espoir » que des places se libèrent en psychologie du développement. En effet, les formations en psychologie et en sciences cognitives font partie des plus demandées et sont celles avec le taux d’accès le plus faible : 17 % en 2023, d’après les chiffres analysés par Le Monde et le site SupTracker.

« Je suis complètement découragée »

L’étudiante de 24 ans, qui avait pourtant effectué quatorze vœux dans toute la France, a été refusée partout, même dans sa faculté. « Les refus ont été un énorme coup de massue pour moi, détaille Céleste. Je me suis battue pour améliorer mon dossier, j’ai fait un service civique auprès des enfants porteurs d’un trouble du spectre de l’autisme… Et malgré tout ça, je n’ai toujours pas de place en master de psycho. Je suis complètement découragée », s’inquiète la jeune femme.

Julien, étudiant en licence géographie et aménagement à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, partage cette inquiétude. « Je vais devoir passer par la phase complémentaire, mais je ne suis pas confiant », confie le jeune homme de 21 ans, qui avait postulé à des masters de géographie un peu partout en France. Il est en train de revoir ses plans. « Pour la phase complémentaire, je ne postulerai qu’à Paris ou pas trop loin », affirme-t-il, quitte à candidater dans une formation qui l’intéresse moins.

D’autres jeunes ont fait le choix de ne pas attendre la phase complémentaire. C’est le cas d’Oriane, en licence d’anglais à l’université Paris Cité, qui a été refusée dans les masters de traduction, de littérature anglaise et d’histoire anglophone auxquels elle avait postulé. « J’ai finalement accepté un master MEEF [métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation]. Il ne s’agit pas de mon premier choix, mais j’avais peur que la phase complémentaire ne m’offre rien de mieux », rapporte la jeune fille.

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