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L’OMS alerte sur la hausse de l’inactivité physique

Une étude montre que près d’un tiers des adultes dans le monde ne bouge pas assez, ce qui risque d’accroître encore le nombre de cas de maladies chroniques.

Publié le 29 juin 2024 à 07h00 Temps de Lecture 2 min.

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Une personne en surpoids, sur la plage.

Dix mille pas et plus. Une nouvelle fois, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire le « signal d’alarme ». Près d’un tiers des adultes dans le monde, 31,3 %, avaient une activité physique insuffisante en 2022. Un chiffre en hausse de 5 % par rapport à 2010, selon un travail mené par des chercheurs de l’OMS et des collègues universitaires, publié dans la revue The Lancet Global Health, mercredi 26 juin. Celui-ci a pris en compte 507 études menées dans 163 pays. « Le monde ne va pas dans la bonne direction », a lancé Rüdiger Krech, directeur de la promotion de la santé à l’OMS, lors d’une conférence de presse la veille. Si la tendance actuelle se poursuit, les niveaux d’inactivité devraient atteindre 35 % d’ici à 2030, s’inquiète l’organisation.

Ainsi, ce sont environ 1,8 milliard de personnes qui ne pratiquent pas une activité physique à la hauteur des recommandations pour la santé, soit au moins cent cinquante minutes d’activité physique modérée par semaine (marche, natation, vélo…) ou soixante-quinze minutes d’activité intense (course à pied, sports collectifs…), ou une combinaison des deux. « L’inactivité physique est une menace silencieuse pour la santé mondiale », a poursuivi Rüdiger Krech. Cette tendance est « à l’opposé des espérances » puisque l’objectif de l’OMS était de réduire de 15 % l’inactivité physique à l’horizon 2030, a-t-il encore regretté.

L’inactivité expose à des risques accrus de maladies cardio-vasculaires, de diabète de type 2, de certains cancers, comme ceux du sein et du côlon, mais aussi de troubles mentaux, a rappelé M. Krech. Près de 500 millions de personnes pourraient développer des pathologies attribuables à l’inactivité physique, entre 2020 et 2030, ce qui coûterait 27 milliards de dollars (25 milliards d’euros) par an, a souligné Leanne Riley, médecin du département des maladies non transmissibles de l’OMS.

Hausse après 60 ans

Les taux d’inactivité physique les plus élevés ont été observés dans la région Asie-Pacifique à revenu élevé (48 %) et en Asie du Sud (45 %), dont certains pays adoptent le mode occidental, avec des niveaux dans d’autres régions allant de 28 % dans les pays occidentaux à revenu élevé à 14 % en Océanie, indique le communiqué de l’OMS. Malgré ces résultats inquiétants, 22 pays semblent en bonne voie, dont la France, où ce taux est à 23,2 %.

Autre tendance qui se confirme et préoccupe, le manque d’activité physique (AP) touche en moyenne plus les femmes (33,8 %) que les hommes (28,7 %). Dans près d’un tiers des pays, l’écart dépasse 10 %. L’âge pèse aussi, avec une hausse sensible de l’inactivité après 60 ans.

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