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« Footballs politiques », un plaidoyer pour un sport plus féminin

Dans son ouvrage, Pauline Londeix souligne les inégalités dans la pratique du football entre les hommes et les femmes, tant au niveau financier que de la santé, alors que, selon elle, ce sport est un « véritable moyen d’amélioration du vivre-ensemble ».

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Publié le 27 juin 2024 à 10h00

Temps de Lecture 2 min.

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Pauline Londeix, à Rome, le 2 juin 2024.

Le football fascine, c’est indéniable. Pour preuve, l’engouement autour de l’Euro qui se déroule actuellement. La France compte quelque 2,3 millions de licenciés en France, dont 10 % de filles et de femmes. Sans compter les joueurs non licenciés. En tout cas, ce sport fascine Pauline Londeix depuis longtemps. Ancienne vice-présidente d’Act Up et cofondatrice de l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament (OTMeds), c’est de son père que cette militante tient cette passion. Mort en 2011, l’écrivain Georges Londeix (1932-2011), est l’auteur d’un roman intitulé Football, publié en 1972. Elle-même est joueuse dans le club amateur romain les Lupi et passionnée par l’AS Roma féminine.

« Peut-on encore aimer le sport de haut niveau ? », interroge le sous-titre de l’essai. En effet, les enjeux financiers sont considérables dans le milieu du football professionnel, source de violences systémiques, explique Pauline Londeix. La dimension politique est incontestable. Mais heureusement, dit-elle, le sport n’est pas que ça, et, surtout, peut « emprunter une trajectoire différente », passant par les femmes.

Le football féminin revient de loin. Alors qu’il rassemblait des milliers de spectateurs à la fin du XIXe siècle, il a ensuite été empêché, voire interdit dans plusieurs pays. Les choses ont depuis changé, mais la situation n’est guère réjouissante. En matière de revenus, les footballeuses professionnelles ne jouent pas dans la même cour que leurs homologues masculins.

Rien n’a été pensé pour les femmes

Autre inégalité, la « répétition des coups sur les corps », notamment les commotions cérébrales, plus fréquentes que chez les garçons. Pauline Londeix dénonce le manque de moyens pour les staffs médicaux et donc le fait que la santé des sportives est délaissée. Elles seraient plus touchées que les hommes par la rupture des ligaments croisés, et par des blessures en général, en raison de leur développement musculaire spécifique. Sans parler du tabou des règles.

Il est vrai que rien, dans ce sport comme dans d’autres, n’a été pensé pour les femmes ou adapté. Les conditions de jeu, les règlements sont prévus pour les hommes. Ainsi des cages, du poids des ballons, de la taille des terrains. De même, la recherche des équipementiers pour faire des crampons adaptés à la morphologie des femmes est quasiment inexistante.

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Mais le football n’est pas que cela. Bien au contraire, il a de nombreux atouts pour l’individu et la société. C’est tout le propos de Pauline Londeix. Ce sport pluriel est aussi, selon elle, un « véritable moyen d’amélioration du vivre-ensemble, d’intégration ».

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