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Les cinq premiers nanosatellites de la start-up française Kinéis sont en orbite

Le lancement des engins de 30 kilos a été effectué dans la nuit de jeudi à vendredi, et quatre autres sont prévus d’ici au début de 2025 pour déployer la totalité des vingt-cinq satellites prévus. Cette constellation doit permettre de connecter un objet sur n’importe quel endroit du globe.

Le Monde avec AFP

Publié le 21 juin 2024 à 06h14, modifié le 21 juin 2024 à 07h37

Temps de Lecture 1 min.

Des ingénieurs de la société Hemeria, partenaire de la société Kinéis, construisent un nanosatellite, à Toulouse, le 7 mars 2024.

Ils sont à présent au-dessus de nos têtes. Les cinq premiers nanosatellites de la start-up française Kinéis, qui inaugurent une constellation destinée aux objets connectés, ont été mis sur orbite par la fusée Electron, jeudi 20 juin.

Le minilanceur de l’entreprise américaine Rocket Lab, dont c’était le 50e vol, a, comme prévu, décollé de son pas de tir en Nouvelle-Zélande – il était vendredi 6 h 13, heure locale (20 h 13 le jeudi à Paris) –, selon les images du lancement retransmises par l’entreprise. Un peu plus d’une heure plus tard, les cinq appareils de 30 kilos et d’une durée de vie de huit ans étaient déployés dans l’espace, à 635 kilomètres d’altitude. Quatre autres lancements de la fusée Electron sont prévus d’ici au début de 2025 pour déployer la totalité des vingt-cinq satellites que comptera la constellation.

« On a levé des fonds il y a quatre ans et là on est dans l’aboutissement de cette phase-là et on fait notre premier tir, (…) c’est vraiment la consécration du projet, on arrive au bout de la phase technique et c’est le début de la phase suivante, qui va être la commercialisation du système », a salué, auprès de l’Agence France-Presse, Alexandre Tisserant, le président de Kinéis.

Des données récupérées en moins de quinze minutes

Créé en 2018, l’opérateur satellitaire et fournisseur de connectivité pour l’Internet des objets Kinéis, qui avait levé 100 millions d’euros au début de 2020, a été lancé par CLS (Collecte Localisation Satellites) ainsi que par la maison mère de cette entité, le Centre national d’études spatiales (CNES). Etabli à Toulouse (France), Kinéis produit les vingt-cinq nanosatellites de la constellation. CLS est connu pour avoir développé le système Argos, qui permet de géolocaliser n’importe quelle balise avec une précision de 150 mètres.

Avec cette constellation, il sera possible de connecter un objet, quel que soit l’endroit du globe, zones blanches comprises, selon l’opérateur. Les données sont récupérées en moins de quinze minutes et transmises.

Un petit émetteur à faible consommation d’énergie enverra par radiofréquence plusieurs fois par jour au satellite les données de l’objet auquel il est fixé, qu’il s’agisse de la localisation d’un conteneur de fret ou du niveau d’une cuve d’eau située en pleine forêt.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Kinéis : des minibalises Argos pour tous

CLS et Kinéis travaillent notamment sur des projets permettant d’aider et de géolocaliser les 55 millions de petits pêcheurs dans le monde privés de ligne de vie avec la terre, de mieux gérer les troupeaux et la propagation des maladies, d’améliorer la détection précoce des feux de forêt ou encore d’éviter la perte de wagons de fret connectés.

Le projet s’appuie sur l’héritage de la technologie Argos, mise en place depuis quarante ans par CLS et dont Kinéis a repris l’exploitation des neuf satellites en 2019.

Le Monde avec AFP

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