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Découverte d’une nouvelle espèce de dinosaure à cornes

« Lokiceratops rangiformis », découvert dans le Montana en 2019, était il y a 78 millions d’années le plus grand représentant des cératopsidés, dont fait partie le célèbre tricératops.

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Publié le 20 juin 2024 à 16h30, modifié le 21 juin 2024 à 11h20

Temps de Lecture 1 min.

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Deux longues cornes pointues au-dessus des yeux, une vaste collerette prolongeant son front, ornée de pointes dentelées et d’une paire de « bois » recourbés évoquant des poignards, valent son nom latin à un nouveau dinosaure décrit le 20 juin dans PeerJ : la dénomination Lokiceratops rangiformis fait référence au dieu nordique Loki brandissant des lames, et aux bois des rennes, qui, eux aussi, sont asymétriques. Découvert en 2019 dans le Montana, ce nouveau représentant de la famille des cératopsidés vivait il y a 78 millions d’années, dans un climat beaucoup plus chaud que celui que connaît aujourd’hui le nord des Etats-Unis. Soit 12 millions d’années avant son célèbre cousin le tricératops.

Long de près de 7 mètres pour une masse de 5 tonnes, cet herbivore n’avait guère à craindre que des carnivores, tels que Thanatotheristes degrootorum, découvert en 2020 au Canada, considéré comme un lointain cousin du Tyrannosaurus rex (lequel n’était pas encore apparu). Les deux cents dents qui peuplaient sa gueule en forme de bec lui permettaient de brouter jusqu’à des petites branches.

Il s’agit de la cinquième espèce de dinosaure à cornes trouvée sur le même site, ce qui suggère qu’une diversification rapide est intervenue dans cette région qui était alors une île. « Auparavant, les paléontologues pensaient qu’un maximum de deux espèces de dinosaures à cornes pouvaient coexister », rappelle l’un des principaux auteurs de l’étude, Mark Loewen (université de l’Utah). Il précise dans un communiqué de presse que le crâne de Lokiceratops rangiformis est spectaculairement différent de celui des quatre autres espèces avec lesquelles il partageait ce territoire.

Si ses cornes et sa collerette spectaculaires devaient avoir une fonction protectrice vis-à-vis des carnivores, et dans les combats entre mâles, les scientifiques font l’hypothèse qu’elles pouvaient aussi jouer un rôle pour se distinguer auprès des femelles. La grande diversité de ces ornements serait le résultat d’une forme de sélection sexuelle, avancent les chercheurs.

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