Bac 2024 : retrouvez les sujets de spécialité et les réponses à vos questions

Merci à tous de nous avoir suivis. Pour tous les candidats, nous espérons que les épreuves du jour ont été réussies et vous ont permis de réinvestir au mieux tous les acquis de cette année de terminale (et de toutes les précédentes). Bon courage pour les prochains jours, rendez-vous le 8 juillet pour les résultats !

Bonjour Miche,

Vous avez raison, près de 185 000 élèves de bac professionnel passent aussi leurs épreuves depuis mardi. Nous avons publié hier leur sujet de français de mardi matin et le sujet d’histoire-gérographie, et voici ceux d’économie-gestion et économie-droit.

Merci à tous les enseignants qui sont intervenus dans ce direct cet après-midi et à qui nous souhaitons désormais bon courage pour les corrections et les journées de jury de grand oral. Merci également à vous tous pour votre participation et vos questions !

Marie-Thérèse Lehoucq : Cela dépend de vous. Si vous avez bien révisé alors vous pouvez vous reposez. Dans tous les cas, passez une bonne nuit et arrivez à l’heure et en pleine forme le lendemain matin.

Chloé Chateau : Je conseille de regarder le sujet rapidement, vérifier qu’on reconnaît des questions déjà traitées en classe sans forcément les faire précisément. Tout va bien se passer demain.

Marie-Thérèse Lehoucq : La difficulté du grand oral est de parler de sciences de façon juste et intéressante, sans aligner des lignes de calcul. Ce n’est pas simple et cela se travaille. Mais nous n’avons que très peu de temps pour tenter d’arriver à un tel résultat.

Chloé Chateau : C’est, en effet, un format qui nous a un peu mis en difficulté. On cherche la meilleure façon de se plier à cet exercice. Ce qui reste difficile, c’est que les mathématiques apparaissent souvent comme un outils à d’autres matières (physique, SES …) lors du grand oral, alors que c’est tellement tellement plus que ça. Mais même en terminale un élève « normal » n’a pas vraiment encore suffisamment de recul.

J’ai lu rapidement, je n’ai pas vu. Quoi qu’il arrive, en cas d’erreur tout est fait pour que la notation soit favorable au candidat.

Marie-Thérèse Lehoucq : La physique reste la physique. De même pour la chimie. J’aime toujours ces deux disciplines.

Chloé Chateau : Ce que je peux dire c’est que moi, j’adore ce travail, j’adore nos adolescents. Malgré ce qu’on peut dire, ils ont de la ressource, ils grandissent et évoluent au lycée, c’est vraiment chouette à voir ! Je déplore le fonctionnement actuel sans classe, mais cette réforme s’installe, nous avons des modifications régulières.

Marie-Thérèse Lehoucq : On fonctionne aujourd’hui avec le choix de deux spécialités en classe de terminale au lycée général. Ces choix s’opèrent en lien avec des études supérieures souhaitées.

Chloé Chateau : La « hiérarchisation » est celle que la société fait. Il est vrai qu’en termes d’orientation, il faut réfléchir aux spécialités prises pour ne pas se retrouver dans une impasse. Certaines formations sont vite inaccessibles. J’en profite pour dire que les séries technologiques sont souvent de très bonne qualité et apportent des formations assez complètes.

Marie-Thérèse Lechoucq : Pour pouvoir se corriger, pour oser se lancer et produire un calcul. Et avoir la satisfaction d’avoir trouvé le résultat attendu.

Chloé Chateau : Pour ne pas bloquer les élèves sur une question. Il ne faut pas oublier que c’est un examen pas un exercice de recherche. Le but est de valider un certain nombre de connaissances acquises au lycée. C’est bien de laisser les élèves nous montrer qu’ils savent faire des choses même quand ils ont « raté une marche ».

Marie-Thérèse Lehoucq :  Non, ne faites pas ce type de calcul. Il faut avoir tout révisé.  On peut aussi s’entraîner sur le jour 1.

Chloé Chateau : C’est toujours ça comme informations en plus pour travailler. Nombre de chapitres y ont été abordés de manière classique. Cela ne me semble pas pertinent d’en faire abstraction même si il ne faut pas compter sur exactement la même chose le lendemain.

Les élèves ont aussi travaillé plus longtemps, les notions ont été vues, tout le monde avait fini le programme dans mon établissement.

Marie-Thérèse Lehoucq : Pas de pièges en physique-chimie. Peut-être des notions rapidement vues comme la distillation fractionnée, par exemple.

Chloé Chateau : Je n’ai vu aucun piège. Il me semble que les élèves de terminale doivent savoir faire ce qui était proposé aujourd’hui.

Je ne le trouve pas très long pour un élève qui a travaillé toute l’année, ça doit « dérouler » au sens où c’est comme ils ont dû le voir en classe et ils doivent savoir quoi faire tout de suite.

Pour l’optique, on est sur la lunette afocale. C’est une partie qui passe bien avec les élèves lorsqu’on l’enseigne. Et c’est l’occasion de faire un peu de géométrie.

Tout dépend de ce qu’on appelle très élevé. Je dirais plutôt oui, mais on les a bien formés et les sujets correspondent au programme donné, sans aller chercher dans les coins.

Cela a été moins la course que l’année dernière. Cependant l’articulation avec le Grand oral à travailler sur les heures de cours de spécialité devrait être revue. On traite rapidement les derniers chapitres.

Marie-Thérèse Lehoucq : Que le candidat ou la candidate montre qu’il a compris ce qu’il écrit et les calculs qu’il est amené à faire.

Chloé Chateau : Le candidat doit montrer qu’il a travaillé toute l’année. C’est bien quand il sait à quelle partie du cours la question fait référence. Exemple aujourd’hui : bien faire apparaître qu’on connaît le cours sur les limites. Autre chose, la rigueur, bien lier logiquement les lignes dans un calcul.

Marie-Thérèse Lehoucq : Les programmes de physique-chimie ont été densifiés en classe de première et en classe de terminale, avec un développement mathématique accentué par rapport à l’ancienne réforme, pour mieux répondre aux exigences de l’enseignement supérieur.

Chloé Chateau : Ils sont un peu differents, plus légers parce qu’il y a un « glissement » des notions. par exemple, ils ne font plus la loi normale.

C’est compliqué de se prononcer aujourd’hui sur les écarts de difficulté entre jour 1 et jour 2.

Concernant le sujet dejour 1, je ne trouve pas qu’il soit corsé. Il est standard mais l’impression de difficulté peut être lié au fait cette année il a plus de chapitres en jeu par rapport au début de la réforme (vu que les épreuves sont en juin maintenant).