Édito

Le choix du « moins pire » ?

Le dilemme où se trouvent beaucoup de Français, qui devront choisir dimanche entre le « moins pire » des candidats aux élections législatives, fait étrangement penser à ce qui se joue aux États-Unis, qui éliront leur président en novembre. Nos démocraties seraient-elles malades ?
Publié le 02/07/2024 à 16h50, mis à jour le 02/07/2024 à 16h50 • Lecture 3 min.

• STÉPHANE MANEL POUR LA VIE

Que dire d’une élection où le seul choix pour beaucoup est celui du « moins pire » ? D’une démocratie où la question serait de sauver ce qui peut l’être en limitant les dégâts ? Dimanche, après le net rejet d’une ex-majorité sourde au compromis, un certain nombre de nos compatriotes se trouveront face à cette alternative : risquer l’arrivée au pouvoir d’un parti qui met en concurrence les plus fragiles d’entre nous, en faisant de l’origine un critère discriminant… ou donner leur voix à une alliance dont au moins un membre refuse de lever ses ambiguïtés, et fait le jeu des communautarismes. Un dilemme qui fait étonnamment écho à ce qui se joue de l’autre côté de l’Atlantique.

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