Le corps d’une jeune femme égorgée a été retrouvé dans le bois des Codons, à Arnouville (Val-d'Oise), mercredi 31 mars, révèle Le Parisien.

Le cadavre "était situé dans une zone agricole, à 500 mètres des habitations, au pieds d’un arbre dans un site emprunté par les promeneurs, relativement fréquenté", annonce un communiqué du parquet de Pontoise diffusé vendredi 2 avril, cité par FranceInfo.

Comme l’indique le communiqué, un appel à témoins a été lancé pour identifier la jeune femme.

Les enquêteurs de la brigade criminelle de Versailles ont été chargés de mener les investigations, précise Le Parisien.

Aucun document d’identité sur la victime

Le parquet décrit la victime comme "pouvant être de type indo-pakistanais, 20-30 ans, 1,60 m, corpulence forte, cheveux noirs, mi-longs, vêtue d'une robe noire plissée, d'une fine ceinture marron et de baskets roses".

Elle était par ailleurs "porteuse d'une poche de stomie au niveau du ventre suite à une opération du système digestif", précise le procureur de Pontoise, Eric Corbaux, cité par Le Parisien.

Selon les examens médico-légaux et l'autopsie, "la victime a été frappée à la gorge avec une arme tranchante". Le corps ne porte pas de traces de violences sexuelles, précise le parquet.

Tuée entre le 1er et le 2 avril

Une source proche de l'enquête citée par Le Parisien explique : "La personne qui a découvert le corps était passée la veille à 15 heures et n'avait rien remarqué. Le crime a donc été commis durant les dernières 24 heures", soit entre le 30 et le 31 mars.

Toute personne pouvant permettre aux enquêteurs d'identifier la victime peut appeler le 0 800 33 60 98.

Une battue pour retrouver l’arme du crime

Les policiers ont constaté la présence de projection de sang à proximité du corps de la victime, ce qui semble indiquer qu’elle a été tuée sur place, explique Le Parisien.

Vidéo du jour

Les enquêteurs ont alors organisé une battue jeudi dernier pour retrouver l’arme du crime, partant de l’hypothèse qu’elle aurait été abandonnée non loin du cadavre.

Une vingtaine de personnes y ont participé, mais aussi des policiers, des pompiers, ou des policiers municipaux.