Talon vertigineux, décolleté plongeant, semelle écarlate et bout pointu : chaque détail de l'escarpin Pigalle imaginé par Christian Louboutin à l’automne 2004-2005 évoque une féminité insolente et pleinement assumée.
Focus sur un soulier irrésistible devenue une icône à part entière.
L'escarpin Pigalle de Louboutin, l'histoire d'un objet de désir
C’est dans l’imaginaire de Christian Louboutin enfant que l’escarpin trouve ses origines. Un jour, alors qu’il se promenait à la Foire du Trône, il est intrigué par les souliers au style années 50 d’une femme.
Hypnotisé par sa démarche singulière, il la suit du regard avant de comprendre qu’il s’agit d’une prostituée. Un moment qui restera gravé dans sa mémoire.
Des années plus tard, le jeune garçon devenu créateur se replonge dans ce souvenir d’enfance et dessine l’escarpin Pigalle.
Un modèle d'extrême féminité au talon mesurant entre 85 et 100mm rendant hommage au sulfureux quartier parisien. Le quartier préféré de Monsieur Louboutin.
Une icône de mode : l'escarpin Louboutin
Signe distinctif des créations Louboutin, la semelle rouge est devenue la signature de la griffe française. Un coup de génie du créateur qui lui est venu en observant son assistante se vernir les ongles d’un rouge vif.
Lui aussi identifiable par sa semelle écarlate, depuis son apparition lors de la collection automne-hiver 2004-2005, l’escarpin Pigalle ne cesse de séduire les femmes.
Il est prisé par les stars du monde entier, de Dita Von Teese à Kate Moss en passant par Beyoncé, et ce notamment parce qu'il magnifie le pied de celles qui oseront se hisser au sommet de ces talons vertigineux.
Aperçu sur tapis rouge et dans la garde-robe des aficionados de la mode, ce modèle incontournable est un gage d'élégance.
Et s'il est intemporel dans sa version en cuir verni noir, pour entretenir le désir, Christian Louboutin s’amuse, au fil des saisons, à revisiter le mythique escarpin qui célèbrera bientôt ses 20 ans.