Toujours plus loin dans la comparaison insultante et absurde. Mercredi 10 septembre, le pape François a encore vrillé en abordant un thème qui le concerne directement (sic) et contre lequel il milite depuis toujours : l'avortement. Dans son homélie prononcée lors de son audience Place Saint-Pierre au Vatican, mercredi 10 octobre, il a ainsi comparé l'interruption volontaire de grossesse au recours à un "tueur à gages".

"Ce n'est pas juste de se débarrasser d'un être humain, même petit, pour résoudre un problème. C'est comme avoir recours à un tueur à gages pour résoudre un problème", s'est ainsi indigné le souverain pontife. Le thème de cette homélie ? "Tu ne tueras point". 

Nazies ou mafieuses

En juin dernier, c'était tout juste si l'homme d'Église argentin de 81 ans avait estimé que les femmes ayant recours à l'avortement lorsqu'un handicap lourd est détecté chez le foetus ne valent pas mieux qu'Adolf Hitler. Il avait ainsi déclaré : "Au siècle dernier, tout le monde était scandalisé par ce que faisaient les nazis pour veiller à la pureté de la race. Aujourd'hui, nous faisons la même chose en gants blancs", clin d'oeil subtil aux médecins pratiquant l'avortement.

"J'ai entendu dire qu'il est à la mode, ou au moins habituel, de faire au cours des premiers mois de grossesse des examens pour voir si l'enfant ne va pas bien ou s'il naîtra avec quelque chose, le premier choix étant de s'en débarrasser", s'était encore offusqué le pape. 

Vidéo du jour

Décidément inventif en matière d'analogies, le pape avait encore comparé l'avortement à la mafia, lors d'un voyage au Mexique en février 2016 : "L'avortement n'est pas un moindre mal, c'est un crime. Abattre un individu pour en sauver un autre, c'est ce que fait la mafia, c'est un crime, un mal absolu".