"Le microshading est un dessin réalisé au stylo électrique sur la zone des sourcils pour créer des ombrages au niveau des zones clairsemées", décrit Elodie Raheria, fondatrice de l’institut parisien SeeMy Cosmetics spécialisé dans la beauté du regard. L’effet poudré offre ainsi l’effet d’un sourcil légèrement maquillé, et bien soigné. La ligne parait alors plus épaisse, plus fournie, tout en restant naturelle."
À qui cela s’adresse ? "Cette technique permet de conserver une ligne parfaitement dessinée, et ce, même quand les sourcils ont souffert de trop nombreuses épilations, jusqu’à faire disparaître certains poils. Enfin, il est indiqué pour les personnes aux poils plus clairs et qui désirent avoir une ligne de sourcils plus nette et plus marquée."
Le microshading : quelle différence avec le microblading ?
Le ou la praticien.ne utilise un stylo électrique muni d’une aiguille unique à pointe fine pour dessiner la ligne en ombrant la peau. Là où le microblading requiert un dermographe à plusieurs aiguilles pour un dessin du poil trait à trait, le microshading dessine de petits points en surface de l’épiderme.
"L’aiguille entre moins en profondeur dans les couches de la peau, si bien que le processus est moins douloureux", rassure la spécialiste. Une technique qui est donc adaptée aux plus sensibles. En revanche, elle est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes, aux personnes souffrant de diabète, d’allergies ou de maladie de peau.
Ce qu’il faut savoir, c’est que toutes les praticien.ne.s n’ont pas la même finesse ni le même doigté. On s’assure d’aller dans un salon spécialisé dans la beauté du regard et de confier ses sourcils à un.e esthéticien.ne ou un.e dermographe formé.e. D’autre part, "ce qui assure un résultat parfait dans la durée, c’est la qualité des pigments utilisés. Le but : qu’ils ne virent pas au bleu clair au bout de quelques mois mais se fondent en douceur jusqu’au rendez-vous suivant", indique Elodie Raheria.
Comment se passe une séance de microshading ?
Après l'application d’un agent anesthésiant au niveau du front, la praticienne entame son travail de dessin, qui s’étale sur une à deux heures. Et après ? Pendant la phase de cicatrisation, des croûtes peuvent apparaître. Il suffit d’attendre qu’elles se détachent d’elles-mêmes, sans y toucher. Pendant cette phase, mieux vaut éviter de faire du sport, de prendre des bains ou d’aller au hammam. L’application quotidienne d’un soin hydratant et cicatrisant peut accélérer le processus.
On observe le résultat aussitôt, mais une retouche peut être nécessaire au bout de quatre semaines. Ensuite, selon la peau de chacune, les pigments peuvent tenir six à douze mois avant de s’affadir peu à peu.
Microshading, 530 € pour deux séances chez SeeMy Cosmetics à Paris.