Certain.es ne jurent que par une seule et même marque de collants depuis l’adolescence, d’autres expérimentent au gré des sessions shoppings.

Il y a ceux et celles qui s’en remettent au rayon dédié du supermarché et ceux et celles qui ont carrément des abonnements mensuels à des box qui en fait un juteux marché.

Bref, en termes de collants, il y a les expert.es et ceux/celles qui galèrent ou qui n'en ont tout simplement rien à faire. Reste que le choix de cet incontournable hivernal n’est jamais une mince affaire tant que la réussite de cet achat semble souvent aléatoire et rarement concluante.

Taille inadaptée, inconfort notoire, fragilité excessive, opacité insuffisante ou fini disgracieux : les bémols s’accumulent, conduisant la majorité d’entre nous à tomber dans un fatalisme quant à la pérennité de leurs collants.

Petit guide pratique pour enfin y remédier.

Quelle matière pour mes collants ?

Résistante, élastique, économique : le nylon (ou polyamide) a été la première matière historiquement utilisée pour fabriquer les collants de façon industrielle.

Aujourd’hui c’est principalement le lycra qui tire son épingle du jeu, le collant en voile restant très fragile et délicat à manipuler, le satin très onéreux à se procurer et le collant en laine limité à quelques jours frileux dans l'année.

Problème ? Matière synthétique exigeant des composants chimiques et des additifs toxiques, le lycra pose un problème de taille pour l’environnement, d’autant que la consommation de collants - du fait d’une qualité de production et donc d’une durabilité moindre - tend à exploser dans les pays développés, avec plus de 2 milliards de paires de collants qui sont produites et jetées tous les ans.

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On s'applique donc à se tourner vers des marques de collants eco-responsables qui privilégient des matières issus de fibres textiles recyclés ou respectueuses de l’environnement, tout en optant pour des systèmes de pré-commandes qui permettent d’éviter la sur-consommation de collants et leur gaspillage.

Combien de deniers pour mes collants ?

Généralement affiché sous l’abréviation un brin cryptique de "DEN" ou tout simplement "D", le nombre de deniers d'un collant renvoie en réalité à une ancienne unité de titrage de la masse linéique des fils et fibres textiles, permettant d’évaluer le nombre de grammes pour une longueur de 9000 mètres.

Par exemple, si le collant fait 20 deniers, cela veut dire que le fil de sa confection pèse 20 grammes pour 9000 mètres.

Une information a priori peu utile mais qui permet aujourd’hui de connaître l’épaisseur de votre collants et accessoirement son degré d’opacité.

Par conséquent plus le denier est bas, plus le collant sera fin et transparent et plus le denier est élevé et plus le collant sera épais et opaque.

Entre 10 et 20 deniers, les modèles sont généralement translucides, avec un effet voile particulièrement délicat tandis qu’à partir de 25 ou 30 derniers, ils seront considérés comme semi-opaques avec un effet un brin galbant et des propriétés thermiques idéales pour la demi-saison.

Opaques, couvrants et résistants, les collants de 45 et 50 deniers restent les plus répandus pour lutter contre les frimas hivernaux.

Quant aux 80 et 100 deniers, ils s’apparentent quasiment à des leggings, ne laissant que très peu de peau visible tout en restant plus fins que ces derniers.

Quelle est ma taille de collants ?

C’est l'autre nerf de la guerre quant à cette épineuse quête du collant parfait, d’autant plus qu’il est rarement possible d’essayer ses collants avant de les acheter et que les échelles de taille varient sensiblement d’une marque à l’autre.

Résultat ? On se retrouve régulièrement avec un collant peu confortable qui baille entre les cuisses, qui glisse tout au long de la journée tout en laissant des plis disgracieux ou que l’on craque dès le premier enfilage.

Outre son confort et son rendu esthétique, un collant à la bonne taille assure également sa résistance et par extension sa longévité. Armé de sa taille et de son poids, il est donc généralement recommandé de suivre le guide de tailles fourni par la marque sur le packaging ou son site internet, voire de demander conseil en boutiques ou sur l’e-shop pour vraiment s’assurer de trouver le match parfait.

Coincée entre deux tailles ? On opte de préférence pour la taille de collants au-dessus pour éviter de les filer et rester, en somme, à l’aise.

Et pour savoir si les collants choisis sont les bons, on vérifie que l’entrejambe soit correctement positionné, sans gêne, ni inconfort que des plis ne se forment pas aux genoux lorsque vous vous tenez debout.

On peut porter autre chose que des collants noirs

Si la paire de collants noirs s’impose comme un incontournable du vestiaire hivernale et/ou noctambule, il n’en reste pas moins concurrencé par une variété d’alternatives aussi bien chromatiques que stylistiques.

Couleurs sobres ou flashy, motifs créatifs ou simple effet plumetis, effet satiné ou fini mat : les modèles de collants se suivent et ne se ressemblent pas, se muant en accessoire de mode au même titre qu’une paire de souliers ou de maroquinerie.

Rien de tel pour booster une tenue un brin trop classique ou signer un look ostentatoirement singulier ! Si l’on souhaite les porter avec des chaussures ouvertes ou une tenue courte, on prend soin de vérifier l’absence de démarcation disgracieuse au niveau des pieds et des cuisses.

Quant à ceux et celles qui font du collant un apparat sculptant, iels noteront que les imprimés XXL, couleurs vives et fini mat contribuent à élargir visuellement les jambes tandis que les petits motifs, couleurs foncées et finis scintillants tendent à les affiner.

On peut aussi tout simplement opter pour des collants gainants dont les modèles contemporains se révèlent généralement aussi chic que pragmatiques, en dépit de leur (mauvaise) réputation.