Éclaircir la chevelure sans pour autant passer la case balayage, c’est possible. Une méthode appelée "babylights" par les coiffeurs.ses consiste à apporter de la lumière dans la chevelure de manière assez subtile. Le résultat ? Un effet soleil… Sans soleil.
Ludovic Spy, coiffeur et responsable du salon Jean-Marc Joubert situé rue du Louvre à Paris, nous explique tout sur cette coloration.
Babylights : c’est quoi ?
"Il s’agit de très fines mèches que l’on vient fondre dans la chevelure pour apporter de la lumière", indique Ludovic Spy. Subtiles, ces mèches se comparent à un éclaircissement naturel que l’on aurait obtenu après quelques journées passées au soleil.
Pour les obtenir ? Décoloration obligatoire. "La case décoloration est nécessaire pour obtenir n’importe quel éclaircissement, même sur une base déjà claire", note le professionnel.
Quelles différences entre babylights et balayage ?
Si les rendus sont parfois similaires, les babylights et le balayage différent dans leur méthode d’application.
Les babylights se caractérisent par des reflets très fins et stratégiquement placés pour un look subtil et naturel dans les cheveux. Tandis que le balayage est une technique de décoloration à main levée qui crée un effet plus intense avec une démarcation des racines plus importante.
L’autre différence réside dans le temps de pose. "Pour les babylights nous devons enfermer les mèches dans du papier aluminium et laisser reposer la décoloration plus longtemps pour obtenir l’éclaircissement recherché mais aussi avoir un résultat naturel et fondu", détaille l’expert.
Babylights : quel entretien ?
Pour Ludovic Spy, les babylights s’entretiennent "comme un balayage dès qu’il y a de la repousse". La pousse des cheveux étant propre à chacun.e, le passage chez le coiffeur varie entre 2 à 6 mois.
À la maison, la rigueur est de mise. "Il est obligatoire d’avoir un shampoing violet dans sa salle de bain quand on passe au blond, avertit l’expert. Il permet de retirer tous les mauvais reflets liés à l’exposition aux UV, au tabac, à la pollution…".