Supermodel : le cas Veronica Webb

Par marieclairefr
supermodele veronica webb
Après des débuts très remarqués comme mannequin, Veronica Webb est devenue une personnalité incontournable de la télévision américaine. Égérie de Revlon, actrice à ses heures, la jeune femme était loin de se douter que la petite fille de Détroit pourrait un jour toucher à son rêve de gloire.

De la classe ouvrière de Détroit aux couvertures des magazines de mode, Veronica Webb a su naviguer entre ses origines et ses aspirations de manière exemplaire pour atteindre les plus hauts sommets. Très engagée pour la cause des femmes, et des femmes noires en particulier, elle participe au changement de mentalités.

Une femme déterminée

Veronica Webb naît à Détroit en 1965, dans une famille de la classe ouvrière. Son père est électricien et sa mère infirmière. Si la famille n'est pas pauvre, elle connaît les valeurs du travail et l'inculque à leur fille. Veronica Webb est passionnée de cinéma pendant sa jeunesse et passe tout son temps libre dans les salles obscures.

Elle comprend vite que Détroit ne lui offrira pas l'avenir dont elle rêve et elle part s'installer à New York après le lycée. Elle s'inscrit à la Parsons School of Design pour suivre des études de stylisme. Le mannequinat n'est pas encore une option pour la jeune femme. Ce sont ses amis qui l'y poussent.   

Veronica Webb jeune

 Les années mannequin

Grande, sculpturale, une jolie peau café au lait, Veronica Webb est une femme splendide qui possède tous les atouts pour percer dans le monde de la mode. En 1984, elle commence à poser pour le magazine Mademoiselle. Elle décide de partir pour Paris avec seulement une centaine de dollars en poche et y connaît un succès immédiat.

Elle y fait la rencontre d'Azzedine Alaïa avec lequel elle vit durant ses deux années parisiennes et pour lequel elle sera une muse. Elle défile alors pour les grandes maisons de couture telles que Chanel et fait des couvertures de magazines comme Marie Claire. Mais Veronica Webb se lasse vite de cette vie et, en 1986, c'est le retour aux États-Unis et la signature d'un contrat avec l'agence de mannequins Ford.

Veronica Webb au défilé Victoria Secret

Crédit : Ron Galella / Getty Images

Vidéo du jour

 Une femme d'ambition

Si les contrats fluctuent aux États-Unis, Veronica Webb prête sa plume au magazine Paper, sur des sujets de mode. Bientôt, elle diversifie ses sujets pour devenir une chroniqueuse régulière. Ses talents de rédactrice sont bientôt sollicités par The Sunday Times, The New York Times ou Interview. Elle effectue des critiques et des interviews de célébrités de tous bords. 

Veronica Webb en robe de soirée

Crédit : Ron Galella / Getty Images 

En 1990, elle se lance dans une carrière d'actrice dans Malcolm X, de Spike Lee. Incarnant à la fois la beauté et l'intelligence, Revlon fait de Veronica Webb l'égérie de sa ligne de cosmétiques pour les peaux noires. Elle présente une saison d'une télé-réalité, Tim Gunn's Guide to Style. Côté vie privée, Veronica Webb se consacre à l'éducation de ses deux filles et à sa passion pour la décoration d'intérieur.

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