Le nouveau roman de Lionel Shriver, auteure d’« Il faut qu’on parle de Kevin », est une attaque en règle contre le système de santé américain. Ainsi deux familles sont confrontées au coût faramineux des soins. Celle de Flicka, adolescente atteinte d’une maladie génétique évolutive, et celle de Glynis, qui subit un cancer incurable, dépensant en traitements les économies de toute une vie.

Loin de jouer sur la corde compassionnelle, Shriver montre les ravages de la maladie sur les classes moyennes, dans une société qui ne les protège plus. Ironique, lucide, cruelle, tendre, elle parvient à tisser un roman à la fois émouvant et réaliste, au dénouement surprenant.