Son coup de génie


En 1921, Jacques Guerlain verse dans Jicky un échantillon de vanille de synthèse et hausse les notes orientales. Il le baptise du nom d’un jardin indien, lieu de prédilection d’amoureux légendaires, la princesse ­Mumtaz-i Mahal et le Shah Jahan, qui fit bâtir pour elle le Taj Mahal. A la Libération, les GI’s faisaient la queue chez Guerlain pour rapporter de France cette quintessence à leur promise.

Pour qui ?


Celles qui aiment les vraies signatures olfactives. A l’envolée fraîche des agrumes –?bergamote et citron – succède un sillage chavirant de fleurs, de vanille et d’opoponax. Il a ses inconditionnelles : une personnalité, dont Guerlain protège l’anonymat, l’achète par litres à l’usine pour en remplir sa piscine !


Son flacon


Dessiné par Raymond Guerlain, il est inspiré des vasques du fameux jardin. Même son bouchon bleu profond en éventail évoque un Orient sublimé.



Sa dernière communication


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