Si Monica Lewinsky est une victime directe du cyber harcèlement (et nous n'étions pas encore à l'ère de Twitter lors de l'incident), le Prince William peut aussi en dire quelque chose, notamment à propos de la vie de sa mère.
Dans l'édition américaine du Vanity Fair avec laquelle elle collabore régulièrement, Monica Lewinsky, l'ex stagiaire scandaleuse de la Maison Blanche qui a "animé" le mandat de Bill Clinton a salué l'implication du Prince William dans le cyber harcèlement.
En effet, Monica Lewinsky qui se considère comme "la patiente zéro de l'humiliation publique" donne de nombreuses conférences sur le sujet. La semaine dernière, à l'occasion d'une campagne de sensibilisation au cyber harcèlement, le prince William s'est exprimé.
Il aurait confié accorder une attention particulière à l'humiliation publique, et encore plus depuis la naissance de ses enfants qu'il tente de préserver au maximum du monde médiatique :
"Qui et où que ce soit, l'intimidation est l'intimidation"
Le prince souligne l'impact des réseaux sociaux qui renforcent clairement le cyber harcèlement, précisant que pour les enfants, le harcèlement en salle de classe ou à la récréation se poursuit à leur domicile à cause de ces réseaux alors que le domicile devrait être un refuge tranquille.
Le jeune papa parle en connaissance de cause. S'il souhaite protéger ses enfants de la violence des internets, il se souvient aussi de la dureté des médias envers sa défunte mère Lady Diana, réelle victime de harcèlement par les paparazzi.
Monica Lewinsky et Prince William ont désormais un point commun : réfléchir sur la question de la protection des enfants face à la fulgurance des réseaux sociaux...